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[Impressions] Divinity Original Sin : Le RPG belge qui a la frite [PC]

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Développée par Larian Studios, la série Divinity fait partie des grands noms du RPG. Ne faites pas « haaaa mais oui ! », vous ne la…

Développée par Larian Studios, la série Divinity fait partie des grands noms du RPG. Ne faites pas « haaaa mais oui ! », vous ne la connaissez pas. Et je viens de vous donner la première bonne raison de lire ces premières impressions sur le petit dernier, Divinity : Original Sin.

Original Sin 1

Passée de mains en mains depuis la sortie de Divine Divinity, la série de Larian Studios a été éditée/distribuée par feu CDV Software Entertainment, un peu de dtp entertainment et Focus (qui distribue Original Sin), avant de voler de ses propres ailes draconiques via un Kickstarter plus que réussi, récoltant 900 000 dollars pour les 400 000 demandés. Venant donc après l’excellent Divinity 2 et le réussi mais étrange Dragon Commander, Divinity : Original Sin revient aux sources. Lesquelles ? Du RPG à l’occidentale vu de dessus avec des milliers d’objets, des fiches de personnages complètes, des dialogues ciselés et du jeu à la souris. Loot partout, spectaculaire nulle part. C’est un peu la marque de fabrique de Larian Studios, donner beaucoup d’éléments au joueur, se focaliser sur les interactions et la profondeur de jeu plus que sur la réalisation. Une sorte d’Obsidian francophone sans les bugs, en somme. Souvent très bien écrits et empreints d’un humour anglais assez absurde, les jeux de cette série ressortent par leur ambiance particulière d’Heroic Fantasy à la Pratchett. Et c’est encore le cas de Divinity : Original Sin qui, dès les premières heures, enchaîne les situations entre sérieux mystique et délire parodique.

Original Sin 2Tout commence par une simple enquête de routine pour un duo d’aventuriers respectueux de la stricte parité. Après la création d’un homme et d’une femme via un éditeur assez chiche en modèles physiques mais très riche en matière de classes et de compétences/talents différents, vous voilà projeté sur une plage avec un objectif : découvrir qui s’est amusé à découper le pauvre Jake dans la bourgade de Cyseal. Une entrée en matière qui ne tarde pas à dériver sur un combat, première rencontre avec un système au tour par tour qui gagne en subtilité au fur et à mesure des heures. La gestion du terrain vient par exemple apporter un aspect stratégique bien vu. Étaler du poison sur une zone précise, faire exploser un baril qui enflammera la seule retraite des ennemis, déverser une pluie battante qui ralentira des adversaires déjà lents ou ouvrir une brèche sur un endroit en feu sont quelques-unes des possibilités offertes en pleine bataille. Et elles ne sont pas là uniquement pour donner de la variété aux situations mais également pour calmer les ardeurs d’opposants très énervés qui se focalisent énormément sur l’offensif et peuvent vite mettre le groupe du joueur en difficulté.

Original Sin 3Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont intelligents, bien au contraire. L’I.A est encore pas mal à la ramasse. Un peu comme les nombreux compagnons du joueur qu’il est possible de recruter dans le cadre d’une quête ou par simple discussion. Hors combat, leur pathfinding prend ses aises et à part diriger chaque personnage un par un – ce qui est vite pénible – ils finiront par marcher avec le sourire dans des parties du décor en feu ou pire. Deux problèmes importants qu’il serait coupable de ne pas régler dans la version finale du jeu tant le reste va dans le sens d’un réel souci de fournir au joueur un terreau idéal pour du roleplay. Le côté rassurant dans l’essai de cette bêta est le travail accompli entre l’alpha et cette dernière. On ne va pas se mentir, la première version était limite injouable et malgré quelques soucis dans le ramassage d’objets à terre et les bugs sonores lors de changements climatiques, Divinity : Original Sin est déjà aujourd’hui plus stable qu’il le laissait espérer.

Original Sin 4Fidèle au travail sur les quêtes d’un Divinity 2 qui lorgnait vers Elder Scrolls, Divinity : Original Sin dynamise les expéditions dans les grottes, les forêts et les temples maudits par de très nombreux dialogues entre les personnages d’une même équipe. Suivant telle ou telle action, à la suite de telle ou telle résolution de mission, il est possible de démarrer une discussion entre deux ou plusieurs membres qui parfois se contenteront de commenter ce qui se passe à l’écran mais le plus souvent débattront. Un choix de réponse fait alors son apparition, la relation entre les personnages concernés pouvant changer suivant le choix de chacun. Un élément bien évidemment plus percutant dans le cadre d’une progression en coopération (jusqu’à 4) où le second joueur pourra par exemple jouer au relou jamais d’accord durant toute la partie. Tous plus ou moins étranges, les personnages principaux, tout comme une grande partie des PNJ, sont les rois de la petite phrase percutante, ce qui apporte une vie plutôt rare dans un domaine récemment bien sérieux.

Reste désormais à appréhender le fonctionnement final du système de crafting, promis comme très profond, mais qui ne révèlera son -possible- potentiel que dans la version finale, prévue normalement avant la fin du printemps.

Divinity Original Sin, sur PC, prévu pour mai 2014.

Développée par Larian Studios, la série Divinity fait partie des grands noms du RPG. Ne faites pas « haaaa mais oui ! », vous ne la connaissez pas. Et je viens de vous donner la première bonne raison de lire ces premières impressions sur le petit dernier, Divinity : Original Sin.

Original Sin 1

Passée de mains en mains depuis la sortie de Divine Divinity, la série de Larian Studios a été éditée/distribuée par feu CDV Software Entertainment, un peu de dtp entertainment et Focus (qui distribue Original Sin), avant de voler de ses propres ailes draconiques via un Kickstarter plus que réussi, récoltant 900 000 dollars pour les 400 000 demandés. Venant donc après l’excellent Divinity 2 et le réussi mais étrange Dragon Commander, Divinity : Original Sin revient aux sources. Lesquelles ? Du RPG à l’occidentale vu de dessus avec des milliers d’objets, des fiches de personnages complètes, des dialogues ciselés et du jeu à la souris. Loot partout, spectaculaire nulle part. C’est un peu la marque de fabrique de Larian Studios, donner beaucoup d’éléments au joueur, se focaliser sur les interactions et la profondeur de jeu plus que sur la réalisation. Une sorte d’Obsidian francophone sans les bugs, en somme. Souvent très bien écrits et empreints d’un humour anglais assez absurde, les jeux de cette série ressortent par leur ambiance particulière d’Heroic Fantasy à la Pratchett. Et c’est encore le cas de Divinity : Original Sin qui, dès les premières heures, enchaîne les situations entre sérieux mystique et délire parodique.

Original Sin 2Tout commence par une simple enquête de routine pour un duo d’aventuriers respectueux de la stricte parité. Après la création d’un homme et d’une femme via un éditeur assez chiche en modèles physiques mais très riche en matière de classes et de compétences/talents différents, vous voilà projeté sur une plage avec un objectif : découvrir qui s’est amusé à découper le pauvre Jake dans la bourgade de Cyseal. Une entrée en matière qui ne tarde pas à dériver sur un combat, première rencontre avec un système au tour par tour qui gagne en subtilité au fur et à mesure des heures. La gestion du terrain vient par exemple apporter un aspect stratégique bien vu. Étaler du poison sur une zone précise, faire exploser un baril qui enflammera la seule retraite des ennemis, déverser une pluie battante qui ralentira des adversaires déjà lents ou ouvrir une brèche sur un endroit en feu sont quelques-unes des possibilités offertes en pleine bataille. Et elles ne sont pas là uniquement pour donner de la variété aux situations mais également pour calmer les ardeurs d’opposants très énervés qui se focalisent énormément sur l’offensif et peuvent vite mettre le groupe du joueur en difficulté.

Original Sin 3Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont intelligents, bien au contraire. L’I.A est encore pas mal à la ramasse. Un peu comme les nombreux compagnons du joueur qu’il est possible de recruter dans le cadre d’une quête ou par simple discussion. Hors combat, leur pathfinding prend ses aises et à part diriger chaque personnage un par un – ce qui est vite pénible – ils finiront par marcher avec le sourire dans des parties du décor en feu ou pire. Deux problèmes importants qu’il serait coupable de ne pas régler dans la version finale du jeu tant le reste va dans le sens d’un réel souci de fournir au joueur un terreau idéal pour du roleplay. Le côté rassurant dans l’essai de cette bêta est le travail accompli entre l’alpha et cette dernière. On ne va pas se mentir, la première version était limite injouable et malgré quelques soucis dans le ramassage d’objets à terre et les bugs sonores lors de changements climatiques, Divinity : Original Sin est déjà aujourd’hui plus stable qu’il le laissait espérer.

Original Sin 4Fidèle au travail sur les quêtes d’un Divinity 2 qui lorgnait vers Elder Scrolls, Divinity : Original Sin dynamise les expéditions dans les grottes, les forêts et les temples maudits par de très nombreux dialogues entre les personnages d’une même équipe. Suivant telle ou telle action, à la suite de telle ou telle résolution de mission, il est possible de démarrer une discussion entre deux ou plusieurs membres qui parfois se contenteront de commenter ce qui se passe à l’écran mais le plus souvent débattront. Un choix de réponse fait alors son apparition, la relation entre les personnages concernés pouvant changer suivant le choix de chacun. Un élément bien évidemment plus percutant dans le cadre d’une progression en coopération (jusqu’à 4) où le second joueur pourra par exemple jouer au relou jamais d’accord durant toute la partie. Tous plus ou moins étranges, les personnages principaux, tout comme une grande partie des PNJ, sont les rois de la petite phrase percutante, ce qui apporte une vie plutôt rare dans un domaine récemment bien sérieux.

Reste désormais à appréhender le fonctionnement final du système de crafting, promis comme très profond, mais qui ne révèlera son -possible- potentiel que dans la version finale, prévue normalement avant la fin du printemps.

Divinity Original Sin, sur PC, prévu pour mai 2014.

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