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Impression – Hitman Absolution : l’Agent 47 en petite forme

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Malgré une ambiance réussie, la petite mission disponible d’Hitman Absolution à la Gamescom s’est révélée bancale. A ne plus trop savoir quel chemin prendre, Io Interactive…

Malgré une ambiance réussie, la petite mission disponible d’Hitman Absolution à la Gamescom s’est révélée bancale. A ne plus trop savoir quel chemin prendre, Io Interactive fait le choix de ne pas en faire : une réussite en demi-teinte pour le moment.


La mission proposée était courte puisque déjà entrevue par le passé, mais dans un tout nouveau mode de jeu cette fois-ci. Contrats, c’est son nom, propose de parcourir à nouveau les missions du jeu avec des objectifs différents. Exit donc toutes les séquences scénarisées qui alourdissent le rythme et alimentent en partie les doutes sur le jeu. Place à un retour aux sources : une carte ouverte dans laquelle on est sommé d’assassiner plusieurs cibles. S’il est bienvenu, ce mode n’est qu’une redite de l’aventure principale, la liberté d’action en plus. Pourquoi alors s’entêter à enrober l’histoire de cinématiques et de scripts quand on rêve à plus d’autonomie ?

Dans cette ville de Chicago où la population s’entasse, une des places publiques est notre lieu de rendez-vous. Nous y avons deux contrats, deux nouvelles têtes à accrocher sur notre tableau de chasse. Les regards sont appuyés lorsque l’on court et les remarques fustiges si l’on bouscule les passants. L’hiver et le froid resplendissent dans cette ambiance tristement réelle. A peine arrivé qu’on abat notre première cible facilement ; un membre des forces de l’ordre caché dans la pénombre d’une ruelle ne nous pose que peu de soucis. La deuxième pose plus de problèmes. A vrai dire, sur les trois essais effectués, pas une seule fois je n’ai pu la tuer proprement. Le travail effectué est toujours sale, une giclée de sang en pleine foule et un début d’émeute. Les cris et les pleurs fusent de partout, il faut moins d’une minute pour que des patrouilles de flics envahissent les lieux. Place à l’action.

Les passants sont tous partis et les quelques uns qui n’ont pu s’échapper se cachent maladroitement entre deux caisses. On s’attend à une fusillade difficile à la Heat où il faudra beaucoup de talent et un peu de chance pour arriver à s’en sortir. Étonnamment cela se conclut rapidement et sans accrocs. En cause, une IA défaillante qui fonce dans le tas et ne prend pas toujours la peine de se cacher dans un couloir. On choisit donc l’option de la fuite facile : on court, on place deux balles dans la boite crânienne de chaque obstacle humain et on sort sur nos deux jambes, nos deux cibles éliminées. Tout le soucis du titre repose ici : à force de temps et de patience, il aurait certainement été possible de placer un coup fatal à notre seconde cible sans alerter les autorités. Sauf que la réussite d’un jeu d’infiltration repose sur le stress permanent d’être découvert. De ce que l’on a vu dans Hitman Absolution, le joueur n’est pas angoissé et ne redoute même pas l’affrontement face aux polices du monde.

L’incapacité du jeu à choisir son angle de gameplay, entre de l’infiltration pure et de l’action scénarisée met le joueur dans une position inconfortable. La qualité de Io Interactive à nous plonger dans la peau de l’Agent 47 n’est plus à démontrer et fonctionne encore mieux dans cet épisode. Mais pour le moment, impossible de retrouver les joies de la précision chirurgicale nécessaire à assassiner nos cibles. Sans perdre notre estime et nos envies d’essayer plus en profondeur le jeu, Hitman Absolution risque bien de n’être qu’un jeu sympathique de fin d’année noyé dans la masse.

Hitman Absolution sortira sur PC, Playstation 3 et Xbox 360 le 20 novembre 2012.

Malgré une ambiance réussie, la petite mission disponible d’Hitman Absolution à la Gamescom s’est révélée bancale. A ne plus trop savoir quel chemin prendre, Io Interactive fait le choix de ne pas en faire : une réussite en demi-teinte pour le moment.


La mission proposée était courte puisque déjà entrevue par le passé, mais dans un tout nouveau mode de jeu cette fois-ci. Contrats, c’est son nom, propose de parcourir à nouveau les missions du jeu avec des objectifs différents. Exit donc toutes les séquences scénarisées qui alourdissent le rythme et alimentent en partie les doutes sur le jeu. Place à un retour aux sources : une carte ouverte dans laquelle on est sommé d’assassiner plusieurs cibles. S’il est bienvenu, ce mode n’est qu’une redite de l’aventure principale, la liberté d’action en plus. Pourquoi alors s’entêter à enrober l’histoire de cinématiques et de scripts quand on rêve à plus d’autonomie ?

Dans cette ville de Chicago où la population s’entasse, une des places publiques est notre lieu de rendez-vous. Nous y avons deux contrats, deux nouvelles têtes à accrocher sur notre tableau de chasse. Les regards sont appuyés lorsque l’on court et les remarques fustiges si l’on bouscule les passants. L’hiver et le froid resplendissent dans cette ambiance tristement réelle. A peine arrivé qu’on abat notre première cible facilement ; un membre des forces de l’ordre caché dans la pénombre d’une ruelle ne nous pose que peu de soucis. La deuxième pose plus de problèmes. A vrai dire, sur les trois essais effectués, pas une seule fois je n’ai pu la tuer proprement. Le travail effectué est toujours sale, une giclée de sang en pleine foule et un début d’émeute. Les cris et les pleurs fusent de partout, il faut moins d’une minute pour que des patrouilles de flics envahissent les lieux. Place à l’action.

Les passants sont tous partis et les quelques uns qui n’ont pu s’échapper se cachent maladroitement entre deux caisses. On s’attend à une fusillade difficile à la Heat où il faudra beaucoup de talent et un peu de chance pour arriver à s’en sortir. Étonnamment cela se conclut rapidement et sans accrocs. En cause, une IA défaillante qui fonce dans le tas et ne prend pas toujours la peine de se cacher dans un couloir. On choisit donc l’option de la fuite facile : on court, on place deux balles dans la boite crânienne de chaque obstacle humain et on sort sur nos deux jambes, nos deux cibles éliminées. Tout le soucis du titre repose ici : à force de temps et de patience, il aurait certainement été possible de placer un coup fatal à notre seconde cible sans alerter les autorités. Sauf que la réussite d’un jeu d’infiltration repose sur le stress permanent d’être découvert. De ce que l’on a vu dans Hitman Absolution, le joueur n’est pas angoissé et ne redoute même pas l’affrontement face aux polices du monde.

L’incapacité du jeu à choisir son angle de gameplay, entre de l’infiltration pure et de l’action scénarisée met le joueur dans une position inconfortable. La qualité de Io Interactive à nous plonger dans la peau de l’Agent 47 n’est plus à démontrer et fonctionne encore mieux dans cet épisode. Mais pour le moment, impossible de retrouver les joies de la précision chirurgicale nécessaire à assassiner nos cibles. Sans perdre notre estime et nos envies d’essayer plus en profondeur le jeu, Hitman Absolution risque bien de n’être qu’un jeu sympathique de fin d’année noyé dans la masse.

Hitman Absolution sortira sur PC, Playstation 3 et Xbox 360 le 20 novembre 2012.

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