Passer au contenu

Test Stray : si vous aimez les chats, voici un jeu au poil !

Le petit matou de Stray ne vous laissera pas indifférent si vous êtes fans de félins et d’aventure. Test.

Entre chiens et chats, le débat fait rage depuis des années, et Bluetwelve a choisi son camp. C’est bel et bien un chat que le studio a choisi de mettre au centre de son jeu Stray, publié par Annapurna. Avec un mot qui veut littéralement dire “chat de gouttière”, vous arpentez ici les rues d’une ville futuriste, entourée d’une aura post-apocalyptique mystérieuse. Dans la peau du félin, vous devez tenter de retrouver votre famille après vous être enfermé dans cet environnement hostile et désolé, tout en perçant à jour le secret de l’humanité disparue.

test stray PS5
Crédits : Annapurna / JDG

Une ville où il n’y a pas un chat… enfin si

Au bout de quelques minutes seulement, le travail colossal des développeurs paye déjà. On se retrouve absorbés dans un univers sombre, que l’on ne peut voir que comme imposant du fait de notre petite taille. On avance à tâtons, on apprend à explorer, jusqu’à découvrir petit à petit l’enjeu de Stray au détour des rues et maisons abandonnées. Un chat ça se faufile, ça saute partout, et ça guette les dangers comme jamais un humain ne pourrait le faire.

C’est là que le studio joue sa carte la plus intéressante. Incarner un chat permet d’explorer des mécaniques de gameplay jusqu’alors peu exploitées, bien qu’elles ne soient pas si nombreuses dans Stray. Le gameplay est condensé à son maximum, jusqu’à n’avoir que très peu de HUD, et quelques mécaniques récurrentes et surtout intuitives. On ne s’encombre pas avec du texte superflu à l’écran ou des techniques de combat exigeantes, Stray va droit au but avec des mécaniques accessibles et c’est bougrement efficace.

Tout repose sur une question de réflexion et de stratégie, même pendant les phases les plus actives. Vous ne trouverez pas d’énigmes trop complexes ou encore de scènes trop exigeantes, Bluetwelve réussit à bien balancer la difficulté de son titre pour qu’il soit divertissant et accessible à la fois.

test stray PS5 (1)
Crédits : Annapurna / JDG

Quand le chat n’est pas là, les zurks dansent

De manière générale, l’immersion est un sujet que les développeurs maitrisent également. Nous avons été tout simplement bluffés par le niveau de photoréalisme du jeu, surtout pour un titre indépendant. On ne poussera pas jusqu’à dire qu’il est parfait graphiquement (il manque quelques textures et les transitions manquent de naturel/fluidité) mais il réussit à nous mettre dans l’ambiance.

Mais l’immersion ne passe pas que par le visuel et au niveau du sound design, on peut dire que nous avons été conquis. Des bruits de chats, aux interactions sonores en passant par les musiques, tout est fait pour nous immerger complètement. De ce côté là, les partitions réussissent à rythmer toutes les phases du jeu et aident même parfois à nous faire comprendre dans quel genre de scène nous entrons. Des indications qui peuvent aussi être visuelles et qui ont tendance à encadrer notre aventure.

Si on ne s’attardera pas sur les détails de l’histoire en elle-même, on pourrait qualifier la trame globale d’assez dirigiste. Vous pouvez suivre plusieurs “quêtes” à la fois, si tant est que vous tentiez de parler aux personnes qui vous entourent, mais officiellement, un seul but vous anime. Tout est donc mis en place pour que vous réussissiez à l’atteindre en une seule fois. Pas de soucis de niveau ou d’équipement, tout ce dont vous aurez besoin se trouve sur votre chemin.

Malgré tout, on s’attendait à un level design encore plus linéaire que ce qu’il n’est réellement et nous avons été agréablement surpris par la certaine liberté qu’offrent certaines zones. On est tout de même beaucoup pris par la main, ce qui pourrait en agacer plus d’un, mais le tout reste très fluide et agréable. On aurait cependant aimé avoir plus de collectibles et de secrets à découvrir, afin d’encourager encore plus l’exploration, et de rallonger un peu le temps de jeu.

Stray c’est un titre que vous finirez en 6 petites heures maximum, une dizaine si on compte les succès/trophées, il va donc sans dire que c’est un jeu parfait pour ceux qui n’ont jamais le temps de jouer. Et en ce laps de temps très court, on arrive tout de même à s’attacher aux divers personnages, qu’ils soient mécaniques ou biologiques. Même sans dialogue (ou presque) le studio a fourni quelques efforts sur l’écriture des personnages importants et de leur personnalité. Ils ont tous on nom, c’est déjà au moins ça de pris.

Si vous avez l’occasion d’y jouer sur PS5, sachez que la DualSense est exploitée par les développeurs, ce qui vous permet de vous sentir comme un vrai petit chat, qui ronronne lorsqu’il est heureux ou qui crache lorsqu’il se sent menacé. C’est donc une initiative supplémentaire qui a le don de renforcer l’immersion.

Je découvre Stray sur PS5

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Notre avis

Stray c'est un véritable coup de cœur qui ne finit pas de nous attendrir. Court mais intense, le jeu nous prend par les sentiments en nous faisant incarner un chaton aussi mignon que curieux, dans une ville désolée et malgré tout attachante. Visuellement, c'est un sacré coup de griffe en plein visage, et cela ne nous étonne pas vraiment de la part d'Annapurna. Chat-perlipopette que ce jeu est bon !
Note : 8  /  10

Les plus

  • Gameplay épuré et accessible...
  • Environnement visuel splendide
  • Narration au poil
  • Les musiques !

Les moins

  • Bien que certaines mécaniques soient redondantes
  • Durée de vie très courte (bon point si vous n'avez pas le temps)
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *