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Test : NBA Live 2007 sur X360, enfin vivant?

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Suite à  la version mascarade allégée du Live ’06 (testé ici) sorti en même temps que la console, les joueurs du monde entier attendaient un jeu aussi beau, mais avec du contenu, si cela était possible. Et NBA 2K6 est sorti. Ca n’a pas fait plaisir à  EA Sports qui, profitant à  son habitude de l’automne, a sorti le nouvel opus de la franchise de basketball la plus vendue au monde. Et NBA 2K7 est sorti. Décidément, la vie est cruelle. Heureusement, les devs d’EA Sports ont ouvert le guide “Comment Faire Un Jeu Complet” avant de commencer à  patcher la version précédente. 🙂 Cette mise à  jour tient-elle du lifting ou de la chirurgie lourde? C’est ce que nous allons vérifier une fois que vous aurez mis vos patins. Nan, parce que le parquet est tout propre, à§a serait dommage de salir. NDDaz: ami lecteur, toi qui aimes la prose et le bon verbe, une photo de Carmen Electra en habit de Super Mario s’est peut-être cachée dans le texte qui suit, relis-le 215 fois de suite et montre-le à  ta famille, tu recevras la photo par mail. Attention, si tu ne le fais pas, ta famille sera poursuivie par EA Sports sur 18 générations, forà§ant tes arrière-arrière-petits-enfants à  jouer à  Madden NFL 2204 sur PlayStation XX. Te voila prévenu.

Suite à  la version mascarade allégée du Live ’06 (testé ici) sorti en même temps que la console, les joueurs du monde entier attendaient un jeu aussi beau, mais avec du contenu, si cela était possible. Et NBA 2K6 est sorti.

Ca n’a pas fait plaisir à  EA Sports qui, profitant à  son habitude de l’automne, a sorti le nouvel opus de la franchise de basketball la plus vendue au monde. Et NBA 2K7 est sorti. Décidément, la vie est cruelle.

Heureusement, les devs d’EA Sports ont ouvert le guide “Comment Faire Un Jeu Complet” avant de commencer à  patcher la version précédente. 🙂

Cette mise à  jour tient-elle du lifting ou de la chirurgie lourde? C’est ce que nous allons vérifier une fois que vous aurez mis vos patins. Nan, parce que le parquet est tout propre, à§a serait dommage de salir.

NDDaz: ami lecteur, toi qui aimes la prose et le bon verbe, une photo de Carmen Electra en habit de Super Mario s’est peut-être cachée dans le texte qui suit, relis-le 215 fois de suite et montre-le à  ta famille, tu recevras la photo par mail. Attention, si tu ne le fais pas, ta famille sera poursuivie par EA Sports sur 18 générations, forà§ant tes arrière-arrière-petits-enfants à  jouer à  Madden NFL 2204 sur PlayStation XX. Te voila prévenu.

Ah… La série des NBA Live… Un gameplay exotique, apprécié par certains, abhorré par d’autres, il ne laisse personne indifférent. Cependant depuis quelques années, la franchise d’EA Sports subit le même sort que le célèbrissime FIFA: une concurrence acharnée avec un outsider qui ose, lui, se remettre en question.

Heureusement pour EA, l’aspect licence et paillettes permet de blinder chaque galette en contenu. Il faut bien justifier le slogan “Si c’est dans le jeu, c’est dans le jeu”, hein.

Seulement voila, l’année dernière, c’est ce contenu qui manquait à  l’appel sur X360. Dans ces conditions, la seule chose qui a empêché l’épisode d’aller à  l’abattoir, c’est l’absence de NBA 2K6 en face lors de la sortie de la console. Bien heureusement, cette fois ci, on a droit au jeu complet.

ESPN presents…

Premier changement: ESPN est désormais sponsor officiel et ce pour toute la gamme 07 d’EA Sports. Dans la pratique, cela se traduit par un feed permanent avec les serveurs Web du network américain avec les résultats en direct des rencontres sportives, pour toutes les disciplines possibles (les sports souhaités peuvent être choisis dans les options). Les scores défilent en bas de l’écran lorsque l’on se trouve dans le menu (très bien fait par ailleurs) et, surprise, les sports franà§ais (Ligue 1, 2 etc…) sont représentés!

De plus, la chaine vous propose également des vidéos des actions marquantes des derniers matchs NBA et le flash info d’ESPN Radio vient interrompre la playlist (conséquente) pour vous balancer les résultats. Autant le dire, niveau contenu et intégration transparente avec le net, y’a rien à  redire. A tel point que l’on pourrait presque lancer le jeu juste pour avoir les news sportives (ce qui doit d’ailleurs être le but d’EA et ESPN, au final).

Bref, à§a s’annonce bien. Le principe “d’entrainement d’accueil” est conservé, vous êtes donc dès le départ aux commandes de Boris Diaw et êtes libre de vous entrainer aussi longtemps que vous le souhaitez avant de faire apparaitre le menu.

Superstar Moves Academy

Et inutile de préciser que cette fois, l’entrainement risque d’être réellement utilisé. En effet les mouvements “signature” sont enfin présents, de même que le concours de dunks, le mode Dynasty et tout le toutim.

Les superstar moves sont disponibles pour les joueurs les plus doués et sont classés en 3 catégories (1,2 et 3) répartis en 5 familles (3 points, scoreur, meneur, dunker, défenseur). A noter que les meilleurs joueurs peuvent cumuler plusieurs compétences de plusieurs niveaux.

Les mouvements sont déclenchables en gardant LB appuyé et en torturant le stick analogique droit. Ils sont plus ou moins difficiles à  réaliser en fonction de la catégorie. Ainsi pour sortir un superstar move de meneur de niveau 3, il faut jouer du demi-cercle, faà§on Street Fighter.

Le résultat est joli en plus d’être efficace et on se plait à  expérimenter les autres dans toutes les configurations possibles.

Tout ce qui monte…

Alors à§a y est? Cette fois c’est la bonne? C’est ce que l’on pense en prenant le pad. En effet, graphiquement, le jeu s’est encore affiné depuis l’année dernière, l’ambiance sonore n’est pas en reste (et puis mettre “L.A.” de Murs dans le tracklisting, à§a mérite des éloges), les effets visuels renforcent ce que l’on subodore depuis l’année dernière: NBA Live, c’est beau.

Cerise sur le lay-up, les devs ont pris le temps de localiser intégralement cet opus 2007. On a donc la joie de retrouver le toujours flamboyant Eric Besnard (“Oh le dunk!”) accompagné du toujours one-again George Eddy et son légendaire accent; le même qu’à  son arrivée en France, il y’a (environ) 4 années lumière.

Et cette fois-ci le duo de choc n’est pas seulement réuni pour le concours de dunks, non. Cette fois, c’est à  la vie à  la mort et les joueurs auront le plaisir de partager les analyses fines et enjouées des deux compères tout au long des matchs, même si Eric Besnard (“Oh le dunk!”) est plus présent que Georgie.

Le principe de gestion d’équipe en live (tiens tiens) pendant les arrêts de jeu a été conservé et permet toujours de garder le rythme des parties, le menu Pause n’étant alors utilisé que pour faire une pause, justement.

… Doit redescendre.

Mais face à  cet océan de bonheur, force est de constater que 2-3 vagues scélérates sont susceptibles de faire chavirer notre frêle esquif. A commencer par les Superstars Moves.

“Quoi?! Mais comment à§a, il nous bassine avec ce truc depuis le Live 2006 et maintenant qu’il les a, il gueule encore!?” Ben oui. Parce que ces mouvements déséquilibrent un gameplay qui gà®tait déjà  fortement: ils s’avèrent tout simplement trop efficaces. Fallait oser la sortir celle-là , hein?

Résultat des courses, jouer avec un personnage qui n’en possède pas donne l’impression de s’amputer d’une partie du gameplay, les mouvements paraissant alors ultra basiques et les possibilités techniques beaucoup plus restreintes. C’est d’autant plus dommage que les différents types et catégories étaient une bonne idée, au départ.

Mais voila, dans la réalité et avec un joueur humain aux manettes, on a tà´t fait d’assister à  un one-man show pour peu qu’une star soit présente dans le roster (qui à  dit “Iverson”?), reléguant le reste de l’équipe au second plan. Je laisse imaginer le massacre pour le fou qui, face à  Phoenix ou Miami, choisirait une équipe comme les Bucks de Milwaukee ou les Bulls de Chicago (malgré la présence d’un Ben Wallace curieusement faiblard dans le jeu).

La désignation des joueurs a également été liftée. Jusqu’à  présent, une pastille sous le joueur avec le nom et la jauge d’endurance suffisait à  notre bonheur. Mais avec l’arrivée de ces mouvements signatures (décidément), la dite pastille n’aurait pas suffit. Qu’à  cela ne tienne! Les nom, poste, endurance et superstar move sélectionné sont désormais fixes, en bas à  gauche ou à  droite de l’écran selon le cà´té o๠l’on attaque.

Ca à  l’air de rien comme à§a, mais à  l’usage, c’est quand même particulièrement chiant, surtout dans les actions rapides de contre-attaque qui parfois se concluent au pif, faà§on “j’essaie un move de niveau 2 ou 3, on verra si à§a passe”.

Pop-Lock Live 2006

Mais le pire de cet opus 2007 reste sans conteste le domaine des animations. C’est simple, c’est le festival de l’extraordinaire. Il y’a régression à  ce niveau, c’est flagrant. On discerne parfaitement les enchainements des différentes phases d’animation, le joueur court et pop! voici la phase de prise d’appel pop! la séquence de dunk pop! la réception. Ca en devient vite horripilant.

A cela s’ajoute la détente sèche de 3,12m de certains joueurs qui, alors qu’ils dribblaient ligne de fond et dos au panier, se retrouvent à  balancer un East-Bay Funk Dunk (Wikipedia pour ceux qui n’étaient pas nés en 94) au-dessus des golgoths d’en face. Et le tout, à  travers la planche en plus, dois-je le préciser.

Les joueurs glissent toujours sur le parquet et, couplés à  la physique lunaire de la balle, le match tient parfois plus du concours de Krump que de la rencontre de basket-ball pro.

Alors OK, certains apprécieront, d’autres moins. Et moi qui suis pourtant fidèle à  la série, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à  accrocher à  ce gameplay vraiment trop arcade. L’à¢ge, sans doute.

A cela s’ajoute le sempiternel niveau de difficulté qui au lieu de monter le niveau et l’utilisation des systèmes de l’équipe CPU, se contente de diminuer l’habileté globale de l’équipe choisie par le joueur et l’on comprendra qu’après le 3eme dunk raté par Dwyane Wade pourtant seul en contre-attaque, l’envie de balancer le pad à  travers la télé se fait de plus en plus sentir. Envie facilitée par le sans-fil.

NBA Dead 07

Alors que penser de cet opus? Ce cru 2007 de la franchise d’EA Sports est, pour moi, plutà´t à  oublier, malgré l’enrobage ESPN de haute volée (bien mieux que les NBA 2K à  l’époque du partenariat avec ESPN par exemple), les graphismes superbes et l’ambiance sonore. Le CNE signé par notre duo de choc, Eric Besnard (“Oh le dunk!”) et George Eddy ne suffit pas à  excuser une animation digne d’une Megadrive 32X en fin de vie. Bon d’accord, j’y vais peut-être un peu fort, mais je suis frustré, laissez-moi dans ma solitude.

Le coin du techos:

Graphismes: C’est du tout bon (“All good” comme dirait George), les graphismes sont encore plus beaux que sur NBA Live 06, ce qui mérite d’être souligné.

Animation: La catastrophe. Y’a pas d’autre mot, c’est le grand n’importe quoi. Les phases d’animation ne sont pas fluides, la balle jouit d’une physique parfois risible et les joueurs glissent sur le terrain (beurk). Attention cependant, la motion capture est individuellement bien réalisée, c’est son intégration dans l’ensemble qui est… Etrange. Oui, c’est le mot. Etrange.

Jouabilité: l’arrivée des Superstars Moves couplés au Freestyle Control a sabordé le gameplay, rendant les matchs trop rapides et inintéressants au possible.

Sons: le sans-faute, l’ambiance des salles est fabuleuse (la musique de l’écran d’attente qui passe en mode “grosse sono de stade rempli à  craquer” dès que la caméra amorà§e le fly-by du terrain, c’est du grand art) Ai-je précisé la présence d’Eric Besnard (“Oh le dunk!”) et de George Eddy pour les commentaires?

Durée de vie: Potentiellement longue grà¢ce au mode Dynasty et aux autres modes tels le concours de dunks, enfin présents, pour peu que l’on accroche au gameplay.

Note: 5/10

De bonnes idées mais une exécution foireuse, ce nouvel épisode de NBA Live 2007 aurait pu être édité par Eidos, tiens. ^_^
Le jeu s’enrichit des modes qui faisaient cruellement défaut l’année passée, les bonnes idées introduites alors (gestion des temps morts en live) ont été améliorées mais l’animation fusille le tout. Et avec NBA 2K7 en rayon au même moment, le match risque d’être rude pour le titre d’EA Sports.

En espérant un recentrage en 2008…

Crédits photos: XBoxAddict, intégralement, oui m’sieur!

Suite à  la version mascarade allégée du Live ’06 (testé ici) sorti en même temps que la console, les joueurs du monde entier attendaient un jeu aussi beau, mais avec du contenu, si cela était possible. Et NBA 2K6 est sorti.

Ca n’a pas fait plaisir à  EA Sports qui, profitant à  son habitude de l’automne, a sorti le nouvel opus de la franchise de basketball la plus vendue au monde. Et NBA 2K7 est sorti. Décidément, la vie est cruelle.

Heureusement, les devs d’EA Sports ont ouvert le guide “Comment Faire Un Jeu Complet” avant de commencer à  patcher la version précédente. 🙂

Cette mise à  jour tient-elle du lifting ou de la chirurgie lourde? C’est ce que nous allons vérifier une fois que vous aurez mis vos patins. Nan, parce que le parquet est tout propre, à§a serait dommage de salir.

NDDaz: ami lecteur, toi qui aimes la prose et le bon verbe, une photo de Carmen Electra en habit de Super Mario s’est peut-être cachée dans le texte qui suit, relis-le 215 fois de suite et montre-le à  ta famille, tu recevras la photo par mail. Attention, si tu ne le fais pas, ta famille sera poursuivie par EA Sports sur 18 générations, forà§ant tes arrière-arrière-petits-enfants à  jouer à  Madden NFL 2204 sur PlayStation XX. Te voila prévenu.

Ah… La série des NBA Live… Un gameplay exotique, apprécié par certains, abhorré par d’autres, il ne laisse personne indifférent. Cependant depuis quelques années, la franchise d’EA Sports subit le même sort que le célèbrissime FIFA: une concurrence acharnée avec un outsider qui ose, lui, se remettre en question.

Heureusement pour EA, l’aspect licence et paillettes permet de blinder chaque galette en contenu. Il faut bien justifier le slogan “Si c’est dans le jeu, c’est dans le jeu”, hein.

Seulement voila, l’année dernière, c’est ce contenu qui manquait à  l’appel sur X360. Dans ces conditions, la seule chose qui a empêché l’épisode d’aller à  l’abattoir, c’est l’absence de NBA 2K6 en face lors de la sortie de la console. Bien heureusement, cette fois ci, on a droit au jeu complet.

ESPN presents…

Premier changement: ESPN est désormais sponsor officiel et ce pour toute la gamme 07 d’EA Sports. Dans la pratique, cela se traduit par un feed permanent avec les serveurs Web du network américain avec les résultats en direct des rencontres sportives, pour toutes les disciplines possibles (les sports souhaités peuvent être choisis dans les options). Les scores défilent en bas de l’écran lorsque l’on se trouve dans le menu (très bien fait par ailleurs) et, surprise, les sports franà§ais (Ligue 1, 2 etc…) sont représentés!

De plus, la chaine vous propose également des vidéos des actions marquantes des derniers matchs NBA et le flash info d’ESPN Radio vient interrompre la playlist (conséquente) pour vous balancer les résultats. Autant le dire, niveau contenu et intégration transparente avec le net, y’a rien à  redire. A tel point que l’on pourrait presque lancer le jeu juste pour avoir les news sportives (ce qui doit d’ailleurs être le but d’EA et ESPN, au final).

Bref, à§a s’annonce bien. Le principe “d’entrainement d’accueil” est conservé, vous êtes donc dès le départ aux commandes de Boris Diaw et êtes libre de vous entrainer aussi longtemps que vous le souhaitez avant de faire apparaitre le menu.

Superstar Moves Academy

Et inutile de préciser que cette fois, l’entrainement risque d’être réellement utilisé. En effet les mouvements “signature” sont enfin présents, de même que le concours de dunks, le mode Dynasty et tout le toutim.

Les superstar moves sont disponibles pour les joueurs les plus doués et sont classés en 3 catégories (1,2 et 3) répartis en 5 familles (3 points, scoreur, meneur, dunker, défenseur). A noter que les meilleurs joueurs peuvent cumuler plusieurs compétences de plusieurs niveaux.

Les mouvements sont déclenchables en gardant LB appuyé et en torturant le stick analogique droit. Ils sont plus ou moins difficiles à  réaliser en fonction de la catégorie. Ainsi pour sortir un superstar move de meneur de niveau 3, il faut jouer du demi-cercle, faà§on Street Fighter.

Le résultat est joli en plus d’être efficace et on se plait à  expérimenter les autres dans toutes les configurations possibles.

Tout ce qui monte…

Alors à§a y est? Cette fois c’est la bonne? C’est ce que l’on pense en prenant le pad. En effet, graphiquement, le jeu s’est encore affiné depuis l’année dernière, l’ambiance sonore n’est pas en reste (et puis mettre “L.A.” de Murs dans le tracklisting, à§a mérite des éloges), les effets visuels renforcent ce que l’on subodore depuis l’année dernière: NBA Live, c’est beau.

Cerise sur le lay-up, les devs ont pris le temps de localiser intégralement cet opus 2007. On a donc la joie de retrouver le toujours flamboyant Eric Besnard (“Oh le dunk!”) accompagné du toujours one-again George Eddy et son légendaire accent; le même qu’à  son arrivée en France, il y’a (environ) 4 années lumière.

Et cette fois-ci le duo de choc n’est pas seulement réuni pour le concours de dunks, non. Cette fois, c’est à  la vie à  la mort et les joueurs auront le plaisir de partager les analyses fines et enjouées des deux compères tout au long des matchs, même si Eric Besnard (“Oh le dunk!”) est plus présent que Georgie.

Le principe de gestion d’équipe en live (tiens tiens) pendant les arrêts de jeu a été conservé et permet toujours de garder le rythme des parties, le menu Pause n’étant alors utilisé que pour faire une pause, justement.

… Doit redescendre.

Mais face à  cet océan de bonheur, force est de constater que 2-3 vagues scélérates sont susceptibles de faire chavirer notre frêle esquif. A commencer par les Superstars Moves.

“Quoi?! Mais comment à§a, il nous bassine avec ce truc depuis le Live 2006 et maintenant qu’il les a, il gueule encore!?” Ben oui. Parce que ces mouvements déséquilibrent un gameplay qui gà®tait déjà  fortement: ils s’avèrent tout simplement trop efficaces. Fallait oser la sortir celle-là , hein?

Résultat des courses, jouer avec un personnage qui n’en possède pas donne l’impression de s’amputer d’une partie du gameplay, les mouvements paraissant alors ultra basiques et les possibilités techniques beaucoup plus restreintes. C’est d’autant plus dommage que les différents types et catégories étaient une bonne idée, au départ.

Mais voila, dans la réalité et avec un joueur humain aux manettes, on a tà´t fait d’assister à  un one-man show pour peu qu’une star soit présente dans le roster (qui à  dit “Iverson”?), reléguant le reste de l’équipe au second plan. Je laisse imaginer le massacre pour le fou qui, face à  Phoenix ou Miami, choisirait une équipe comme les Bucks de Milwaukee ou les Bulls de Chicago (malgré la présence d’un Ben Wallace curieusement faiblard dans le jeu).

La désignation des joueurs a également été liftée. Jusqu’à  présent, une pastille sous le joueur avec le nom et la jauge d’endurance suffisait à  notre bonheur. Mais avec l’arrivée de ces mouvements signatures (décidément), la dite pastille n’aurait pas suffit. Qu’à  cela ne tienne! Les nom, poste, endurance et superstar move sélectionné sont désormais fixes, en bas à  gauche ou à  droite de l’écran selon le cà´té o๠l’on attaque.

Ca à  l’air de rien comme à§a, mais à  l’usage, c’est quand même particulièrement chiant, surtout dans les actions rapides de contre-attaque qui parfois se concluent au pif, faà§on “j’essaie un move de niveau 2 ou 3, on verra si à§a passe”.

Pop-Lock Live 2006

Mais le pire de cet opus 2007 reste sans conteste le domaine des animations. C’est simple, c’est le festival de l’extraordinaire. Il y’a régression à  ce niveau, c’est flagrant. On discerne parfaitement les enchainements des différentes phases d’animation, le joueur court et pop! voici la phase de prise d’appel pop! la séquence de dunk pop! la réception. Ca en devient vite horripilant.

A cela s’ajoute la détente sèche de 3,12m de certains joueurs qui, alors qu’ils dribblaient ligne de fond et dos au panier, se retrouvent à  balancer un East-Bay Funk Dunk (Wikipedia pour ceux qui n’étaient pas nés en 94) au-dessus des golgoths d’en face. Et le tout, à  travers la planche en plus, dois-je le préciser.

Les joueurs glissent toujours sur le parquet et, couplés à  la physique lunaire de la balle, le match tient parfois plus du concours de Krump que de la rencontre de basket-ball pro.

Alors OK, certains apprécieront, d’autres moins. Et moi qui suis pourtant fidèle à  la série, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à  accrocher à  ce gameplay vraiment trop arcade. L’à¢ge, sans doute.

A cela s’ajoute le sempiternel niveau de difficulté qui au lieu de monter le niveau et l’utilisation des systèmes de l’équipe CPU, se contente de diminuer l’habileté globale de l’équipe choisie par le joueur et l’on comprendra qu’après le 3eme dunk raté par Dwyane Wade pourtant seul en contre-attaque, l’envie de balancer le pad à  travers la télé se fait de plus en plus sentir. Envie facilitée par le sans-fil.

NBA Dead 07

Alors que penser de cet opus? Ce cru 2007 de la franchise d’EA Sports est, pour moi, plutà´t à  oublier, malgré l’enrobage ESPN de haute volée (bien mieux que les NBA 2K à  l’époque du partenariat avec ESPN par exemple), les graphismes superbes et l’ambiance sonore. Le CNE signé par notre duo de choc, Eric Besnard (“Oh le dunk!”) et George Eddy ne suffit pas à  excuser une animation digne d’une Megadrive 32X en fin de vie. Bon d’accord, j’y vais peut-être un peu fort, mais je suis frustré, laissez-moi dans ma solitude.

Le coin du techos:

Graphismes: C’est du tout bon (“All good” comme dirait George), les graphismes sont encore plus beaux que sur NBA Live 06, ce qui mérite d’être souligné.

Animation: La catastrophe. Y’a pas d’autre mot, c’est le grand n’importe quoi. Les phases d’animation ne sont pas fluides, la balle jouit d’une physique parfois risible et les joueurs glissent sur le terrain (beurk). Attention cependant, la motion capture est individuellement bien réalisée, c’est son intégration dans l’ensemble qui est… Etrange. Oui, c’est le mot. Etrange.

Jouabilité: l’arrivée des Superstars Moves couplés au Freestyle Control a sabordé le gameplay, rendant les matchs trop rapides et inintéressants au possible.

Sons: le sans-faute, l’ambiance des salles est fabuleuse (la musique de l’écran d’attente qui passe en mode “grosse sono de stade rempli à  craquer” dès que la caméra amorà§e le fly-by du terrain, c’est du grand art) Ai-je précisé la présence d’Eric Besnard (“Oh le dunk!”) et de George Eddy pour les commentaires?

Durée de vie: Potentiellement longue grà¢ce au mode Dynasty et aux autres modes tels le concours de dunks, enfin présents, pour peu que l’on accroche au gameplay.

Note: 5/10

De bonnes idées mais une exécution foireuse, ce nouvel épisode de NBA Live 2007 aurait pu être édité par Eidos, tiens. ^_^
Le jeu s’enrichit des modes qui faisaient cruellement défaut l’année passée, les bonnes idées introduites alors (gestion des temps morts en live) ont été améliorées mais l’animation fusille le tout. Et avec NBA 2K7 en rayon au même moment, le match risque d’être rude pour le titre d’EA Sports.

En espérant un recentrage en 2008…

Crédits photos: XBoxAddict, intégralement, oui m’sieur!

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