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Test : Pokémon Version Noire et Blanche

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L’attente aura été longue pour les fans de la saga. Mais voilà, Nintendo s’est finalement décidé à nous lâcher la 5ème génération de sa série phare…

L’attente aura été longue pour les fans de la saga. Mais voilà, Nintendo s’est finalement décidé à nous lâcher la 5ème génération de sa série phare (comprenez : qui lui blinde le porte monnaie depuis maintenant près de 15 ans), estampillée cette fois Noire et Blanche. Rassurez-vous : le changement est bel et bien à l’ordre du jour !



Il faut bien l’avouer : les récents remakes DS, bien que réussis, des volets Or et Argent n’auront occupé qu’un temps. Les fans de la saga Pokémon n’en pouvaient à l’époque déjà plus d’attendre l’occasion de se frotter à ces nouvelles versions Noire et Blanche, traduisant l’arrivée de la 5ème génération de jeux dérivés de la série (on parle des RPG là, hein !). Pour le coup, les développeurs de Game Freak, une fois n’est pas coutume aux commandes de ces 2 versions, n’ont pas fait les choses à moitié. Et pourtant, les fidèles de la première heure n’auront sans doute pas pu passer à côté de la reprise des mécanismes de jeu régissant ces 2 softs, globalement calquées sur celles déjà mises en oeuvre au sein des précédents volets. Pour résumer, sachez simplement qu’on se retrouve dès le début du jeu à devoir choisir un Pokémon parmi les 3 proposés (au passage, ce n’est cette fois pas un mais deux rivaux qu’il faudra vous cantonner), puis à devoir partir à l’aventure, dans le but non seulement de se composer un Pokédex parfait, mais aussi de coller roustes sur roustes aux nombreux champions locaux qui viendront se dresser face à vous. Et avec un Pokédex composé de pas moins de 649 bestioles, inutile de préciser que vous allez devoir multiplier les heures de jeu avant d’être en mesure de rendre une copie complète sur votre terminal. Pour autant, Game Freak a décidé de n’intégrer qu’une centaine de nouveaux Pokémons au soft. Du coup, vous ne rencontrerez plus directement les célèbres Pikachu et compagnie, à moins de les “récupérer” en vous appuyant sur les volets précédents de la série, ou en tirant parti de la compatibilité WiFi du jeu autorisant les échanges (et les combats en ligne, tout simplement passionnants pour quiconque aura réussi à se composer une équipe de bestioles équilibrée, offrant en plus des classements généraux, ect…). Pardon ? Les véritables nouveautés ? J’y arrive !

Pour attaquer l’épineux point des nouveautés, puisque c’est bien là que se trouve l’intérêt de ces versions, il vous faut savoir que les développeurs ont tout d’abord souhaité donner un peu plus de consistance au scénario de leurs productions. Du coup, ils ont volontairement croqué un scénario “engagé”, qui poussera à faire réfléchir (toutes proportions gardées évidemment, puisqu’on reste dans un univers Pokémon, et par extension bien loin des reflexion posées par un Nietzsche par exemple…). Sans vouloir absolument vous spoiler à tout prix, sachez que vous devrez cette fois en découdre, en plus d’une pléthore de dresseurs aux dents longues, avec une certaine Team Plasma dont le but avoué est de libérer les Pokémons de l’emprise des humains. Plus généralement, ce scénario plus mature est en plus épaulé par une justesse évidente dans l’écriture qui lui permet d’éviter un côté enfantin qui en aurait sans doute découragé plus d’un en moins de deux. Histoire de renforcer l’image adulte de ses softs, Game Freak en a également profité pour leur injecter une difficulté relevée, qui se traduit par un équilibrage global plus resserré des bestioles, et qui vous demandera de disposer constamment d’une équipe au top de sa forme et adepte du levelling pour espérer avancer sans repasser par la case hôpital. Aussi, impossible de ne pas remarquer le nouveau rythme insufflé, généralement plus soutenu, aussi bien au niveau des combats, qui pourront s’enchaîner à la vitesse de l’éclair lorsque vous serez amenés à vous coltiner des phases de levelling, qu’au niveau des dialogues, qui n’ont généralement plus tendance à s’éterniser. Parallèlement à tout ça, on pourra également se ravir de l’arrivée de combats à 3 contre 3 qui ne manquent évidemment pas de piquant, et où il ne saura toléré un Pokémon faisant office de 5ème roue du carrosse. C’est d’ailleurs là l’un des principaux intérêt de ces 2 nouveaux volets : l’obligation pour vous de disposer d’un roster de bestiaux toujours au top. Sans ça, inutile d’espérer vous défaire des boss qui viendront se frotter à vous, et qui ne manquent jamais pas d’inventivité pour coller par terre vos stratégies. Malheureusement, le tableau dépeint qui aurait pu sembler si parfait se voit entacher par quelques bémols. A commencer par un rendu graphique assez décevant. Désormais 3D, certes, mais ayant sans doute trop tendance à nous offrir des rendus pixelisés qui font indéniablement tâche en 2011. Bien qu’il soit évident que le fort de la série n’ait jamais résidé dans sa réalisation graphique, on avoue s’être attendu à quelque chose de plus réussi. Et puis, on regrettera également le manque d’inspiration traduit par la réalisation de certains Pokémon, vraiment, hum, étranges, dirons nous. Mais à part ça…

A croire que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes. Fort d’une expérience de 15 ans, la série Pokémon se permet de nous offrir là deux épisodes de haute-volée, portés par des mécanismes de jeu sublimés encore un peu plus, et par une profondeur de jeu qui devrait vous permettre de vous occuper une bonne cinquantaine d’heures. Au minimum. La possibilité de jouer en ligne offre également un plus indéniable, et permet dans le même temps à la série de sortir de son carcan solo… Une réussite ? Indéniablement.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une histoire qui tient la route
Des mécanismes de jeu affutés
Une partie online complète et jouissive
Un challenge bel et bien présent

Les –
Un peu décevant sur le pan graphique
Certains Pokémons un peu ratés

L’attente aura été longue pour les fans de la saga. Mais voilà, Nintendo s’est finalement décidé à nous lâcher la 5ème génération de sa série phare (comprenez : qui lui blinde le porte monnaie depuis maintenant près de 15 ans), estampillée cette fois Noire et Blanche. Rassurez-vous : le changement est bel et bien à l’ordre du jour !



Il faut bien l’avouer : les récents remakes DS, bien que réussis, des volets Or et Argent n’auront occupé qu’un temps. Les fans de la saga Pokémon n’en pouvaient à l’époque déjà plus d’attendre l’occasion de se frotter à ces nouvelles versions Noire et Blanche, traduisant l’arrivée de la 5ème génération de jeux dérivés de la série (on parle des RPG là, hein !). Pour le coup, les développeurs de Game Freak, une fois n’est pas coutume aux commandes de ces 2 versions, n’ont pas fait les choses à moitié. Et pourtant, les fidèles de la première heure n’auront sans doute pas pu passer à côté de la reprise des mécanismes de jeu régissant ces 2 softs, globalement calquées sur celles déjà mises en oeuvre au sein des précédents volets. Pour résumer, sachez simplement qu’on se retrouve dès le début du jeu à devoir choisir un Pokémon parmi les 3 proposés (au passage, ce n’est cette fois pas un mais deux rivaux qu’il faudra vous cantonner), puis à devoir partir à l’aventure, dans le but non seulement de se composer un Pokédex parfait, mais aussi de coller roustes sur roustes aux nombreux champions locaux qui viendront se dresser face à vous. Et avec un Pokédex composé de pas moins de 649 bestioles, inutile de préciser que vous allez devoir multiplier les heures de jeu avant d’être en mesure de rendre une copie complète sur votre terminal. Pour autant, Game Freak a décidé de n’intégrer qu’une centaine de nouveaux Pokémons au soft. Du coup, vous ne rencontrerez plus directement les célèbres Pikachu et compagnie, à moins de les “récupérer” en vous appuyant sur les volets précédents de la série, ou en tirant parti de la compatibilité WiFi du jeu autorisant les échanges (et les combats en ligne, tout simplement passionnants pour quiconque aura réussi à se composer une équipe de bestioles équilibrée, offrant en plus des classements généraux, ect…). Pardon ? Les véritables nouveautés ? J’y arrive !

Pour attaquer l’épineux point des nouveautés, puisque c’est bien là que se trouve l’intérêt de ces versions, il vous faut savoir que les développeurs ont tout d’abord souhaité donner un peu plus de consistance au scénario de leurs productions. Du coup, ils ont volontairement croqué un scénario “engagé”, qui poussera à faire réfléchir (toutes proportions gardées évidemment, puisqu’on reste dans un univers Pokémon, et par extension bien loin des reflexion posées par un Nietzsche par exemple…). Sans vouloir absolument vous spoiler à tout prix, sachez que vous devrez cette fois en découdre, en plus d’une pléthore de dresseurs aux dents longues, avec une certaine Team Plasma dont le but avoué est de libérer les Pokémons de l’emprise des humains. Plus généralement, ce scénario plus mature est en plus épaulé par une justesse évidente dans l’écriture qui lui permet d’éviter un côté enfantin qui en aurait sans doute découragé plus d’un en moins de deux. Histoire de renforcer l’image adulte de ses softs, Game Freak en a également profité pour leur injecter une difficulté relevée, qui se traduit par un équilibrage global plus resserré des bestioles, et qui vous demandera de disposer constamment d’une équipe au top de sa forme et adepte du levelling pour espérer avancer sans repasser par la case hôpital. Aussi, impossible de ne pas remarquer le nouveau rythme insufflé, généralement plus soutenu, aussi bien au niveau des combats, qui pourront s’enchaîner à la vitesse de l’éclair lorsque vous serez amenés à vous coltiner des phases de levelling, qu’au niveau des dialogues, qui n’ont généralement plus tendance à s’éterniser. Parallèlement à tout ça, on pourra également se ravir de l’arrivée de combats à 3 contre 3 qui ne manquent évidemment pas de piquant, et où il ne saura toléré un Pokémon faisant office de 5ème roue du carrosse. C’est d’ailleurs là l’un des principaux intérêt de ces 2 nouveaux volets : l’obligation pour vous de disposer d’un roster de bestiaux toujours au top. Sans ça, inutile d’espérer vous défaire des boss qui viendront se frotter à vous, et qui ne manquent jamais pas d’inventivité pour coller par terre vos stratégies. Malheureusement, le tableau dépeint qui aurait pu sembler si parfait se voit entacher par quelques bémols. A commencer par un rendu graphique assez décevant. Désormais 3D, certes, mais ayant sans doute trop tendance à nous offrir des rendus pixelisés qui font indéniablement tâche en 2011. Bien qu’il soit évident que le fort de la série n’ait jamais résidé dans sa réalisation graphique, on avoue s’être attendu à quelque chose de plus réussi. Et puis, on regrettera également le manque d’inspiration traduit par la réalisation de certains Pokémon, vraiment, hum, étranges, dirons nous. Mais à part ça…

A croire que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes. Fort d’une expérience de 15 ans, la série Pokémon se permet de nous offrir là deux épisodes de haute-volée, portés par des mécanismes de jeu sublimés encore un peu plus, et par une profondeur de jeu qui devrait vous permettre de vous occuper une bonne cinquantaine d’heures. Au minimum. La possibilité de jouer en ligne offre également un plus indéniable, et permet dans le même temps à la série de sortir de son carcan solo… Une réussite ? Indéniablement.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une histoire qui tient la route
Des mécanismes de jeu affutés
Une partie online complète et jouissive
Un challenge bel et bien présent

Les –
Un peu décevant sur le pan graphique
Certains Pokémons un peu ratés

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