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[Impressions] Chronicle : RuneScape Legends – Sado-maso cherche bon jeu de cartes

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En allant découvrir ce Chronicle : RuneScape Legends, je pensais trouver un énième clone d’Hearthstone, auréolé en plus d’un nom plus générique que générique. Et puis…

En allant découvrir ce Chronicle : RuneScape Legends, je pensais trouver un énième clone d’Hearthstone, auréolé en plus d’un nom plus générique que générique. Et puis en fait, non. Pas du tout.

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Alors certes, le nom du jeu ne changera pas et ne marquera pas les mémoires, mais pour le reste, le concept, la mécanique, Chronicle a de quoi rafraîchir le paysage déjà bien standardisé du jeu de cartes free-to-play. À la première partie pourtant, j’avoue ne pas avoir compris grand-chose au système de jeu que les développeurs me vendaient pourtant comme « facile à prendre en main ». Les cartes me semblaient familières, avec des invocations de monstres dotés de points d’attaque et de résistance, mais ce n’était pas comme d’habitude ; il y avait ce plateau de jeu et ces deux héros qui combattaient côte à côte contre leurs propres cartes. Mais au bout de trois parties, ça allait déjà mieux ; et après cinq, je me suis dit que la mécanique de jeu mise en place par Jagex (le studio qui chapeaute aussi le MMO RuneScape) était sacrément maligne.

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Chronicle est un jeu de cartes dans lequel, comme souvent, le joueur est représenté par un héros. Comme dans un Hearthstone, on choisira un avatar parmi les classiques mage, vampire, voleur ou encore guerrier. L’objectif de ce héros, qui possède un certain montant de points de vie, une certaine puissance d’attaque et un sac d’or, est de vaincre le héros adverse.

Mais avant de se mesurer l’un à l’autre, les deux héros devront emmagasiner le maximum d’expérience. Cette phase de progression représente les 95% d’une partie, qui dure généralement une dizaine de minutes. Comme des pions dans un jeu de plateau, les deux héros vont avancer côte à côte à travers 5 environnements (un désert, une plaine, un volcan, etc.). Chaque environnement comporte 4 points de passage, qui seront autant d’occasion de jouer une carte. À chaque étape donc, vous allez choisir 4 cartes à jouer, dans un ordre précis, et leur effet sera résolu quand votre héros atteindra chaque point de passage. Par exemple, si vous jouez quatre cartes de monstres, cela signifie que votre avatar, à chaque point de passage, combattra un de ces monstres (pas pour le plaisir, mais pour devenir plus expérimenté). Mais vous pouvez jouer aussi quatre sortilèges pour agresser l’adversaire et le ralentir dans son évolution.

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Si vous avez suivi et que vous savez bien compter, vous avez donc compris que vous aurez 20 cartes à jouer et cinq niveaux pour faire évoluer votre héros et/ou affaiblir l’adversaire avant le combat final, situé sur le cinquième plateau.

[nextpage title=”Ce qui ne tue pas rend plus fort”]

Ce qui est intéressant, c’est que Jagex a complètement retourné le problème, en faisant de ses propres cartes le moteur de l’évolution de son héros. Ce qui ne tue pas rend plus fort, dit le dicton : au départ, il s’agit de faire combattre son héros contre les cartes de monstres les plus faibles, pour le faire évoluer en douceur ; car chaque monstre tué lâche du loot sous forme de points de vie, de puissance ou d’or. Petit à petit, le héros pourra donc combattre des monstres plus évolués (qui vont lâcher de meilleurs bonus) mais aussi acheter des sortilèges avec l’or recueilli (pour piocher d’autres cartes, acheter des armes, faire des dégâts au héros adverse…).

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La stratégie peut être de préparer au mieux son héros pour le combat final (dont l’issue sera déterminée par les statistiques des deux personnages) ou alors de la jouer de manière très agressive tout au long des cinq environnements pour essayer d’en découdre avant même la dernière étape. Bien entendu, il y a plein de petites subtilités qui épicent encore un peu plus le parcours. Par exemple, vous pouvez équiper votre héros d’une arme, arme qui se détériore à chaque combat. À vous de voir si vous préférez vous équiper juste avant le fameux duel, pour bénéficier de sa puissance contre le héros adverse, ou au contraire l’utiliser très tôt dans la partie pour vous faciliter les combats contre les premiers monstres (et ainsi progresser plus vite). C’est là que réside tout le sel d’une partie de Chronicle, il faut non seulement bien gérer la progression de son héros, mais aussi être attentif aux actions adverses, parce que l’adversaire peut agresser votre héros à tout moment.

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Avec tout ça, on aurait presque oublié de parler du deck. Chaque deck est composé de 35 cartes. Vous en piochez six en main de départ, puis trois supplémentaires à chaque environnement. 400 cartes différentes sont déjà disponibles, en sachant que certaines sont réservées à une classe en particulier. Vous pouvez bien entendu composer vos propres decks et, comme dans Hearthstone, crafter les cartes qu’il vous manque avec la monnaie locale.

Pour l’architecture globale du jeu en revanche, Jagex n’a pas dérogé aux règles classiques du genre : la présence de modes normal et classé, de quêtes journalières, la possibilité d’acheter des paquets de nouvelles cartes avec de la monnaie locale (qu’on accumule en jouant), mais aussi avec de la vraie monnaie. Naturellement, Jagex compte ajouter régulièrement de nouvelles cartes. Du moins, comme d’habitude, si une communauté d’amateurs suit. Mais ce serait dommage si ce n’était pas le cas car on est ressorti de cette première en main assez enthousiasmé.

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Chronicle, ça sort le 26 mai sur PC. Et voici le lien vers sa page Steam.

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