[Test] Panasonic TZ100
Tu vises, t’appuies, t’es heureux. Y mettre un capteur 1 pouce a donc été une excellente idée. Mais les voies de la physique sont parfois bien délicates à pénétrer. Alors, prouesse technique ou produit marketing ? C’est ce que nous allons découvrir.
Caractéristiques techniques
Capteur BSI Cmos Sony 1 pouce de 20 megapixels
Zoom équivalent à un 25-250 mm à ouverture f/2.8-5.9
Stabilisation optique 5 axes
Filtres et effets sympa, dont le superbe Monochrome dynamique
Enregistrement de vidéos en 4K (à 25fps)
Rafales de 30 images en 1 seconde en 4K (avec système de pré-déclenchement)
Ecran arrière fixe tactile 1,04 millions de points
Fonction Post-Focus permettant de jouer avec la profondeur de champs APRES la prise de vue
GPS intégré
Wifi intégré et application dédiée (Android et iOS)
64,5 x 110,5 x 44,3 mm
312g
Prix : 699 euros (sur Amazon)
[nextpage title= »Design et ergonomie »]
Le viseur est mignon, mais un peu étroit. De plus, la définition est assez faible. Un petit plus qui s’avère au final assez anecdotique.
Le flash est entouré des 2 micros
La recharge se fait directement sur l’appareil, via une connectique micro USB classique. Une bonne idée puisqu’elle permet de recharger son appareil via une batterie externe et d’utiliser les câbles fournis avec la grande majorité des smartphones et autres appareils nomades.
La bague électronique permet de régler la vitesse, l’ouverture ou encore le zoom. Elle est très pratique et agréable à utiliser.
La bague de sélection des modes tombe sous le pouce.
Cette touche permet d’accéder directement à la fonction rafale 4K qui permet de prendre instantanément 60 images de 8 megapixels et de choisir celle que l’on désire garder.
Le Post-Focus a aussi une touche dédiée.
Le classique raccourci vers le Q Menu pour modifier rapidement les réglages.
Le volume général de l’appareil est à peine plus grand qu’un RX100 de Sony, mais Le Panasonic TZ100 embarque un zoom à l’amplitude presque 3 fois plus importante.
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On peut ensuite visionner le petit film image par image et enregistrer chaque image qui nous plait. Revers de la médaille, ces images font seulement 3840 x 2160 pixels, soit les 8,3 megapixels des images capturées en 4K.
Le post-focus fonctionne de la même façon, mais fait un balayage complet de l’image en faisant le point plan par plan.
Ensuite, il est possible de choisir la zone que l’on veut nette.
Malheureusement, on reste sur du 8 megapixels ici aussi.
Certains filtres sont réussis, comme le Monochrome Dynamique ou l’effet jouet (qui donne un rendu type holga). D’autres sont horribles, comme le Monochrome Brut. Bref, vous avez de quoi faire.
Mais on peut également paramétrer ses styles d’images.
Le RAW + Jpeg est évidemment de la partie et chaudement recommandé. en effet, les Jpeg produits sont très bons, surtout si vous avez peaufiné vos réglages. Le RAW permet néanmoins de travailler en profondeur une image qui vous a beaucoup plu, pour en réaliser un tirage par exemple. Compter 20 Mo par fichier RAW et environ 6 Mo par Jpeg.
Le zoom se déploie rapidement, et on arrive à garder son sujet dans le cadre même à 250mm.
L’écran est réactif et le tactile peut également servir à la capture, mais on regrette vraiment qu’il ne soit pas orientable.
Côté autonomie, nous sommes dans la moyenne avec environ 250 photos lorsqu’on use un peu des modes Post Focus et Photo 4K.
On termine par le transfert et le contrôle Wifi. Il suffit de télécharger l’application Image App (disponibles sur Android et iOS) puis de connecter son smartphone sur le réseau Wifi généré par l’appareil. C’est simple, rapide et efficace.
Les options sont classiques.
Par lot, on ne peut dépasser 30 images par sélection.
Et voilà !
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A 260mm (selon les exifs, nous sommes à 260mm) :
Lorsque la lumière est excellente, le rendu est top.
A 250mm, la stabilisation 5 axes fait vraiment bien son boulot. Notons également que les images restent très piquées.
Lorsqu’on augmente la sensibilité du capteur, le bruit se fait voir. Logique. Mais l’appareil lisse quand même énormément les images, même en mettant la réduction du bruit au minimum :
Au-delà de cet aspect très « test d’appareil photo » se cache un élément très important : la praticité et la rapidité. L’appareil est réactif, discret, facile à maîtriser et bien pensé. Dès lors, on se surprend à chercher un angle sympa, à dompter la lumière, à user parfois des options. On se fait plaisir sans se prendre la tête et sans devoir subir une qualité d’image exécrable qui caractérisait si bien les compacts à grands zooms. En cela, l’appareil aide à faire des photos, ce qui se traduit par des captures vraiment sympas parfois, et ce, sans être un expert de la photo.
On termine par une petite série d’images réalisées avec l’appareil. A noter que ce sont des Jpeg produits par l’appareil et non des fichiers RAW travaillés. Comme d’habitude, cliquez pour accéder et télécharger le fichier en taille originale.
Notre avis
La polyvalence, la simplicité et le fun : voici de quoi se compose ce TZ100. En revanche, les options 4K (vidéo mise à part) sont assez anecdotiques, sauf pour un partage d’images sur le web. Reste que le pari est tenu : une excellente qualité d’image et un grand zoom dans un appareil qui tient dans la poche. Le compagnon de vacances idéal. Seul réel regret : l’absence d’un écran orientable.