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Xbox One X : Microsoft ne gagnera pas d’argent sur la vente de la console

Le choix du prix de vente d’une console est crucial, comme nous l’on déjà montré de nombreux modèles auparavant. Microsoft semble d’ailleurs assez clair sur la…

Le choix du prix de vente d’une console est crucial, comme nous l’on déjà montré de nombreux modèles auparavant. Microsoft semble d’ailleurs assez clair sur la rentabilité de la Xbox One X.

Depuis quelques années, les constructeurs choisissent souvent de vendre leurs nouvelles consoles en sachant pertinemment qu’ils ne gagneront pas d’argent dessus. Ce fut le cas de Sony et de sa célèbre PS3, malgré un prix exorbitant au lancement. Le nippon s’est d’ailleurs bien rattrapé avec la PS4, qui fut rentable dès le premier mois de sa commercialisation avec un gain de 18 dollars par machine vendue.

Interviewé par le site Business Insiders, Phil Spencer, président de la branche Xbox, a expliqué qu’il en serait de même avec le Xbox One X. La machine, qui a récemment été dévoilée en détails à l’E3 et permettra de profiter de ses jeux en 4K, ne devrait pas rapporter d’argent à la firme.

« Je ne souhaite pas entrer dans les chiffres, mais globalement, vous devez comprendre que la partie hardware de la console n’est pas ce qui génère de l’argent dans ce business. Ce qui génère l’argent, c’est la vente de jeux. »

Vous l’aurez compris, il faudra donc du temps pour amortir le coût de développement de cette dernière. Il faudra donc que Microsoft développe des jeux qui permettent d’en écouler assez, sans oublier les rentrées d’argent du Xbox Live, qui restent très importantes. Le coût de construction baissera ensuite une fois que les chaines de production auront été optimisées.

Une décision qui rend Microsoft encore plus dépendante des éditeurs. Ce n’est d’ailleurs pas forcément une mauvaise chose, car cela pourrait forcer ces derniers à développer plus d’exclusivités. Une bonne nouvelle pour tous les possesseurs de Xbox One, en somme. À condition qu’elle se vende.

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11 commentaires
  1. Comment se fait il que dans notre pays ou la vente à perte soit interdite, ce genre de pratique soit courante dans le monde des constructeurs de consoles?

      1. C’est surtout que cette loi s’applique aux revendeurs. En gros micromania ne peut pas acheter la console moins cher que son prix de vente en rayon.

        1. “En gros micromania ne peut pas acheter la console moins cher que son prix de vente en rayon.”
          Euh si, un revendeur achète toujours un materiel moins cher qu’il ne le revend en rayon. La différence, une fois les charges enlevées s’appelle la marge et c’est ce qui fait vivre une entreprise.

          1. Tout à fait c’est l’inverse que je voulais dire, Micromania ne peut pas acheter plus cher qu’il revend ou revendre moins cher qu’il achète.

          2. Une console achetée 400 sera revendue 480€ pour ne pas vendre a perte sans faire de marge les 80€ représentant la TVA… CQFD

          3. Ben si , ils peuvent mais seulement pendant les soldes ou une liquidation avant travaux par exemple .
            Mais c’est tout à fait possible de vendre à perte en France et légal.

  2. Pratique courante chez les fabricants de matériel high-tech.
    Les constructeurs d’imprimantes ne gagnent rien sur le materiel mais sur les consommables.
    Les fabricants de console ne gagnent de l’argent que sur les jeux et les services en ligne.
    C’est une technique utilisée depuis des lustres par les enseignes de la grande distribution qui vendent sans marge des produits dit “d’appel’ et qui font la marge sur les accessoires ou les services proposés (demandez vous à combien marge une enseigne sur une extension de garantie :)), voire qui oriente vers d’autres produits a forte valeur ajoutée.
    Y’a bien que Apple pour réussir à marger sur tous les tableaux. Mais ils ont un public pour ça 🙂

    1. Ça fait quand même chier!
      pour mon utilisation perso, j’ai meilleur temps d’acheter une imprimante neuve que d’acheter des recharges!

    2. Aujourd’hui il y mieux : des entreprises lancent des produits ou des services en perdant beaucoup d’argent (Uber par exemple), mais sont soutenues par des groupes financiers ou des fonds de pensions qui acceptent de perdre de l’argent pendant un certain temps.
      En général c’est le temps de casser les prix et de couler la concurrence afin de récupérer ensuite le totalité du marché.
      A ce petit jeu, en France, nous ne faisons pas le poids et nous nous faisons bouffer sur l’autel de la mondialisation.

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