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D’ici 2035, la moitié des emplois au Japon pourrait être occupée par des robots

Le Japon est un pays formidable et parfois bizarre. Mais ce qui est épatant avec l’archipel, c’est qu’il n’a pas peur des robots. Au contraire même,…

Le Japon est un pays formidable et parfois bizarre. Mais ce qui est épatant avec l’archipel, c’est qu’il n’a pas peur des robots. Au contraire même, les robots y sont accueillis à bras ouverts, par exemple dans les usines ou dans certains secteurs des services où l’on manque de bras. Des robots secouristes vont même prêter main forte aux autorités.

La tendance n’est d’ailleurs pas prête de s’arrêter. D’après une étude NRI, dans les vingt prochaines années, pratiquement la moitié des emplois au Japon seront occupés par des robots. En fait, 49% des jobs pourront être remplacés par des systèmes informatiques, explique l’enquête.

Tout dépend évidemment du degré de créativité qu’un emploi nécessite. Certains d’entre eux ne pourront jamais être occupés par un robot ; en revanche, pour ce qui est des opérateurs de service d’assistance, la livraison de biens ou encore les travaux agricoles, les robots peuvent prendre le relais (comme dans cet hôtel où le concierge n’est autre qu’un… robot vélociraptor !).

Aux États-Unis, le taux d’automatisation possible est de 47% tout de même, mais de seulement 35% au Royaume-Uni. Les auteurs de l’enquête rassurent tout de même les inquiets qui craignent pour l’emploi « humain » : il ne s’agit que de projections qui ne prennent pas en compte les facteurs sociaux.

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6 commentaires
  1. 2035, la moitié.
    Quand au japon de 4070 pour l’imaginer ce n’est pas hors de portée : observez les comportements mesurés, stéréotypés, identiques et sans couleur, sans chaleur, sans véritable humanité, et on n’est pas surpris d’un tel chemin.
    Même l’art japonais est fait de cette froideur mécanique. On peut surtout dire que c’est parfait, mais y’a t’il une âme ? Où est la tendresse, la spontanéité ? la joie ? Y’a de la beauté, une certaine beauté, une pureté, mais rien d’autre. Même la nature doit être “taillée” selon les règles de “l’ikébana”, n’être que symboles, que textes.
    Avez vous lu le livre de Amélie Nothomb “Stupeurs et Tremblements” ? ( Pas le film qui lui est complètement à l’opposé du livre, je peux comprendre pourquoi… diplomatiquement ça l’aurait pas fait, s’ils avaient transcrit le livre dans le film )
    En 4070, ce sera juste le japon d’hier et d’aujourd’hui, à s’y méprendre. Est-ce que ce sera plus écolo ? Sûrement, car malgré tout un appareil n’a besoin que d’énergie, qui peut donc être produite par un truc écolo.
    Pu la bouffe, tout ça, ça fera un sacré poids écologique en moins.

  2. cslevine, ton commentaire est assez décousu, mais j’ai cru comprendre que tu confonds épuration, simplicité et sobriété avec froideur et tristesse. C’est une question de goûts (donc on ne pourra pas être d’accord), mais je trouve l’art japonais dans son esprit wabi-sabi beaucoup plus humain que la “chaleur” et les “couleurs” désordonnées de l’art moderne par exemple.
    Quant aux comportements “mesurés et stéréotypés”, tu trouves en gros que tous les jaunes se ressemblent (je caricature) parce que tu es issue d’une autre civilisation que la leur. Comme le Nord-coréen qui ne se rend pas compte qu’ailleurs il y a d’autres perspectives que l’adoration du grand Kim, nous autres occidentaux sommes persuadés d’être au paroxysme de la civilisation, et comme Jaurès, on pense qu’il est de notre devoir de civiliser les inférieurs. En fait, nous sommes comme tous les autres peuples: des armées de clones qui n’agissons que par mimétisme et effets de mode. Il faut passer quelques années dans une autre civilisation pour acquérir le minimum d’objectivité qui permet de s’en rendre compte.
    Les Japonais aussi nous voient comme des stéréotypes aux comportements identiques. Il y a l’image des groupes de touristes occidentaux qui se baladent à Tokyo avec leurs chaussures de trekking, leurs sacs à dos de montagne, et leurs cheveux en bataille. Il y a l’image de l’occidental obsédé par des concepts abstraits d'”égalité”, de “liberté”, de défense des minorités, au lieu de s’occuper de la misère et de la violence qui gangrènent de plus en plus leurs villes. Du coup ils nous servent des stéréotypes jusqu’à l’indigestion: samouraï, ninja, et geisha en carton pâte qui ravissent le visiteur étranger autant que le Japonais sera ravi par une visite du café d’Amélie et par un macaron de chez Ladurée.

  3. Si les robots achètent dans les supermarchés, paient des impots et fondent des familles, alors pourquoi pas !

  4. Quelle problème d’emplois au Japon? C’est un des rares pays riches à n’avoir pas de chômage. Leur population décline à cause du manque de natalité et la population est sur-diplômé. Les robots s’impose car il n’y aura bientôt plus assez d’ouvrier dans les usines et seulement des techniciens et ingénieurs pour surveiller, concevoir et réparer tout ça.

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