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Russes et Européens s’associent pour envoyer une sonde sur Mars

Pendant que les Américains repoussent leur projet InSight, la toute première mission préparée avec l’agence russe Roscosmos et l’European Space Agency (ESA) a permis d’envoyer hier…

Pendant que les Américains repoussent leur projet InSight, la toute première mission préparée avec l’agence russe Roscosmos et l’European Space Agency (ESA) a permis d’envoyer hier une sonde dans l’espace. Direction : Mars. L’appareil, nommé ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO), doit analyser les gaz de l’atmosphère de la planète rouge et déposer à la surface l’atterrisseur Schiaparelli. Ce dernier sert de test en préparation du rover que l’ESA prévoit d’envoyer sur Mars en 2018.

ExoMars 2016 Launch campaign

La sonde n’a pas d’équipage et devrait atteindre la planète voisine d’ici le mois d’octobre de cette année. Oui, on a pas encore développé la propulsion photonique. Une fois sur place, elle va analyser les différents gaz, y compris et surtout, le méthane. Celui-ci, dont la présence est déjà avérée, même si elle est 1000 moins forte que sur notre planète, devrait pourtant disparaître sur Mars à cause des rayons du soleil. Ce n’est pas le cas. Ça signifie que quelque-chose doit régulièrement le renouveler.

Paolo Ferri, à la tête des opérations de cette mission chez l’ESA, explique :

Il (le méthane) ne peut pas dépasser les 400 ans. Ce qui signifie qu’il y a soit de l’activité biologique, soit géologique dans cette fenêtre de temps. Quatre-cent ans, ce n’est rien. S’il y a du méthane, ça signifie qu’il y a un processus en cours.

tgo-orbiteur-mars

Il est possible que le méthane ait été stocké dans des couches de glace à la surface depuis peut-être des milliards d’années. L’activité atmosphérique en libérerait alors de temps en temps.
Il se peut néanmoins que des micro-organismes sous la surface émettent le gaz. Après tout, les êtres vivants sont la principale source de méthane sur Terre.

La sonde a coûté à l’agence spatiale européenne 1,3 milliard d’euros. Cet argent n’a toutefois pas uniquement été investi dans de l’analyse atmosphérique : le TGO dispose aussi d’une radio fabriquée par la NASA qui devrait pouvoir aider à relayer le signal d’autres sondes autour de Mars.

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3 commentaires
  1. Je ne suis pas un expert…. Mais je ne croie pas que l’on puisse parler d’association avec les russes comme l’indique le titre !
    ExoMars a juste été envoyé par un lanceur proton qui est effectivement un lanceur russe.
    Lorsque Ariane place en orbite un satellite japonais ( au hasard) cela ne relève pas d’une association mais juste d’un client pour un marché…

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