[Parlons-en] Suicide Squad : où commence et ou s’arrête un bon divertissement ?

Divertir, oui, mais avec quoi ?
Au menu des critiques qui nous ont été formulées, celles qui disent qu’on a cherché quelque chose qui n’avait pas à être cherchée, « on est là pour passer un bon moment, prendre des scènes d’action plein la vue et se vider le cerveau ». Soit.
Alors c’est dire que des effets spéciaux XXL et de superbes scènes d’action suffisent au spectateur pour le divertir ? Est-ce que dans un divertissement, la complexité du script et la qualité des dialogues passent au second plan ? Ce sont des questions qu’on se pose et qu’on vous pose.

Au delà de l’exemple Suicide Squad, qu’est-ce qui fait qu’un divertissement est réussi ou non ? Contrairement au sketch des Inconnus avec les bons et les mauvais chasseurs, on pense qu’il y a des critères objectifs qui régissent la « qualité » d’un divertissement.
On a par exemple tendance à penser que si on peut se passer d’un script complexe et de dialogues nombreux (George Miller l’a magistralement prouvé avec son excellent Mad Max : Fury Road), la réussite d’un divertissement passe par la cohérence de son univers et de son histoire. Elle peut également passer par une certaine sensibilité dans la psychologie des personnages (aspect qui ne brille pas forcément dans les dernières grosses productions hollywoodiennes).
Le fait que Suicide Squad ait connu une production chaotique a sous doute beaucoup joué sur les lacunes du long-métrage dans ces aspects-là, et explique en partie qu’on ne soit jamais arrivé à rentrer totalement dans l’histoire.
Si vous avez des exemples de bons et de mauvais divertissements en tête, n’hésitez pas à nous les donner !