Un pilote de l’US Navy dessine un pénis dans le ciel, l’armée s’excuse
La blague potache d’un pilote américain n’a pas fait rire l’US Navy qui a qualifié son comportement « d’inacceptable » et a dû s’excuser.
Alors que l’US Air Force vient de missionner Lockheed Martin pour développer un laser capable d’être intégré sur un chasseur à réaction, et que le développement du F-35 continue d’engloutir un budget équivalent au PIB de la Thaïlande, un pilote américain de l’US Navy (la marine américaine) s’est dit que si un avion de combat pouvait exploser n’importe quelle cible avec une précision redoutable, il pouvait bien servir aussi de pinceau géant.
Hot Shot
En effet, les habitants du Comté d’Okanogan, situé dans l’État de Washington, ont eu une drôle de surprise la semaine dernière en découvrant un énorme pénis dessiné avec les traînées de condensation, ou contrails, d’un avion. Si la prouesse a amusé bon nombre d’internautes et a rapidement fait le tour des médias américains et des réseaux sociaux, elle n’a pas du tout fait rire l’US Navy, et plus particulièrement les responsables de la base aéronavale de Whidbey Island.
The most monumental thing to happen in omak. A penis in the sky pic.twitter.com/SM8k1tNYaj
— Anahi Torres (@anahi_torres_) 16 novembre 2017
So i guess someone had enough money and time to draw a dick in the sky with an airplane today????? pic.twitter.com/8f3ZavoQy2
— James (@JamesFarmer112) 16 novembre 2017
La marine américaine s’est fendue d’un communiqué à la chaîne locale KREM 2 pour s’excuser du comportement de son officier. Elle a qualifié l’exercice comme n’ayant « aucune valeur de formation », assure qu’elle « attend que ses équipages se tiennent selon les normes les plus élevées » et ajoute qu’elle « tient tout l’équipage pour responsable ».
De son côté, la Federal Aviation Administration, agence gouvernementale en charge du contrôle et de la réglementation de l’espace aérien aux États-Unis, a confirmé ne pouvoir rien faire vis-à-vis de ce type de comportement s’il ne représente aucun danger.