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Epson cible d’une enquête pour obsolescence programmée

L’obsolescence programmée est à l’origine de multiples scandales et après Apple, c’est Epson qui se trouve au cœur de la tourmente.

S’ils sont utilisés depuis bien longtemps, les termes d’obsolescence programmée semblent enfin prendre toute leur mesure avec les affaires qui ont successivement éclatées ces dernières semaines. Pour l’heure, rien n’a véritablement abouti, mais après les actions collectives conduites aux États-Unis et le dépôt de plainte réalisé en France contre Apple, l’association française Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) s’est attaqué à un autre « gros poisson », Epson.

Des cartouches trop rapidement vides

Le problème soulevé par l’association n’a rien de vraiment nouveau et cela fait même des années que tous les utilisateurs de cartouches d’encre de France et de Navarre se plaignent contre « l’épuisement accéléré » desdites cartouches. Qui n’a pas pesté en constatant après le changement de la cartouche incriminée qu’il restait encore « vraiment beaucoup d’encre là-dedans » ? Le problème est tel que de multiples sociétés se sont montées afin de proposer des systèmes de recharge des cartouches des principaux constructeurs… Sociétés d’ailleurs largement décriées par les Canon, Epson et autres HP.

Aujourd’hui, une première étape vient toutefois d’être franchie avec l’ouverture d’une enquête par le parquet de Nanterre suite à la plainte déposée par l’association HOP. L’enquête ne concerne pour l’heure qu’Epson dont le siège est situé à Levallois-Perret. Nous attendons évidemment beaucoup de l’ouverture de cette enquête en espérant que cela fasse bouger un peu les lignes chez les fabricants : leur défense repose généralement sur un simple « c’est une marge de sécurité nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de nos imprimantes ». Plus que jamais une affaire à suivre donc.

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6 commentaires
    1. Et si seul Epson fait l’objet d’une enquête préliminaire, c’est, selon Mme Vasseur, que l’essentiel du dossier présenté à la justice portait sur ce fabricant : « On n’avait pas les moyens matériels d’enquêter sur tout monde, même si nous avons l’intuition que d’autres agissent pareillement ».

      Source : http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2017/12/28/imprimantes-une-enquete-ouverte-pour-obsolescence-programmmee-contre-le-fabricant-epson_5235274_1656994.html#5kpt9DZbZfyi522V.99

  1. Il faut savoir que la plainte se concentre sur la puce de vérification du remplissage et le tampon absorbeur, qui fonctionnent tous les deux au compteur, et non au capteur. C’est-à-dire qu’Epson suppose qu’après un certain nombre d’impressions, l’imprimante ne peut plus fonctionner… que la cartouche soit vide ou non, ou que le tampon soit saturé ou non.
    La réponse d’Epson est qu’ayant des compteurs, il faut forcément qu’ils se laissent une marge de protection.
    L’association déporte la question en rétorquant que des compteurs n’est pas une solution légale.

    Il faut encore prouver que Canon et autres ont des compteurs. Attendons le jugement et nous verrons que d’autres associations iront leur chatouiller les puces à eux aussi aussi.

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