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Une couverture régule la chaleur en imitant les calamars

Des scientifiques ont mis au point un nouveau type de couverture de survie Inspiré de la peau de céphalopodes et capable d’emprisonner ou d’évacuer la chaleur au besoin.

Crédits Steve Zylius / UCI

Imaginée par les chercheurs de l’université de Californie à Irvine, et présentée dans la revue scientifique Nature, cette nouvelle couverture de survie pourrait bientôt remplacer la classique feuille métallisée argentée d’un côté et dorée de l’autre. Transparente et inspirée de la peau des calamars, cette nouvelle technologie biomimétique pourrait bientôt équiper les astronautes pendant leurs voyages spatiaux, et à terme être utilisée dans l’industrie textile, pour des vêtements capables de réguler automatiquement la chaleur en cas de besoin.

Une peau de calamar synthétique

Chez les céphalopodes comme les calamars, les poulpes ou encore les seiches, mais aussi chez certains reptiles et batraciens, les cellules dites chromatophores sont (entre autres) responsables du changement de pigmentation de la peau. Déclenchés par des modifications d’humeur, d’environnement ou de température, ces changements sont utilisés par l’animal pour se camoufler, mais aussi pour réguler naturellement sa température en cas de besoin. Chez le calamar par exemple, ces chromatophores possèdent une sorte de petit sac central contenant des pigments, capables de réfléchir la lumière et d’emmagasiner la chaleur. En “écrasant” ces pigments contre ses muscles, l’animal les transforme en disques beaucoup plus gros, qui agissent comme des réflecteurs capables de repousser la chaleur environnante.

En adaptant cette technologie à des matériaux synthétiques, les chercheurs de l’université de Californie ont ainsi réussi à mettre au point une couverture constituée de petits éléments métalliques capables d’emmagasiner la chaleur via les rayons infrarouges. En l’étirant, les îlots métalliques se séparent, permettant ainsi à la chaleur de s’échapper. Une opération qui peut être répétée plusieurs milliers de fois, selon les créateurs de la couverture en question.

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1 commentaire
  1. L’article est publié dans Nature Communication, pas Nature. Il y a une différence, les facteurs d’impact sont très différents.

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