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Impossible Foods : Après les burgers, la marque vegan s’attaque aux saucisses

Après avoir conquis le marché américain avec ses hamburgers vegans, la marque Impossible Foods s’attaque aujourd’hui aux saucisses, avec une nouvelle recette entièrement végétale, qui promet de séduire même les plus gros amateurs de viande.

Crédits Webandi via Pixabay CC

Propulsée par l’émergence de la cuisine vegan depuis quelques années, la marque américaine Impossible Foods avait déjà fait parler d’elle en 2016, en commercialisant son Impossible Burger. Un sandwich plus vrai que nature à faire frémir les plus gros carnistes, à la différence près qu’aucun animal n’avait été impliqué dans sa fabrication. Fort de son succès outre-Atlantique, notamment grâce à sa commercialisation temporaire par la chaîne Burger King sous le nom d’Impossible Whooper, l’entreprise a aujourd’hui décidé d’étoffer sa carte, en se lançant dans la production de saucisses. Une recette, elle aussi 100% végétale, qui se compose sensiblement des mêmes ingrédients que ceux entrant dans la composition des steaks déjà fabriqués par la marque.

Des substituts plus vrais que nature

Pensée pour les amateurs de viande désireux de réduire leur consommation animale sans pour autant se frustrer, Impossible Foods imagine depuis 2011 des recettes de substituts de viande et de fromage capables de reproduire le plus fidèlement possible le goût et la texture des aliments originaux, “sans aucun des inconvénients qui y sont liés, comme le cholestérol, ou la présence d’hormones”, expliquait en 2016 le fondateur de l’entreprise Patrick Brown à la chaîne CNBC. Pour y parvenir, la marque a ainsi mis au point une recette secrète à base de plantes et de leghémoglobine de soja, un composé végétal très proche de l’hémoglobine que l’on peut trouver dans la viande animale.

Si “l’Impossible steak” commercialisé par la marque fait déjà sensation aux États-Unis, il y a fort à parier que sa version saucisse suive rapidement le même chemin. De notre côté, on espère surtout voir très bientôt le produit faire son arrivée en France, ne serait-ce que pour goûter.

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Source : Engadget

10 commentaires
  1. De toute façon la “viande” que nous mangeons est déjà très éloignée du naturel , même les animaux sont bien loins de leur état naturel original , pour une fois qu’on transforme pour la bonne cause c’est pas plus mal 🙂

  2. Je regrette que la recette soit “secrète”… On remplace le manque de traçabilité et de transparences des filières classiques par un manque de traçabilité et de transparences de filières vegan…

  3. La viande que tu achète en boucherie viens directement de l’animal si ton boucher est un minimum honnête.

    Et pour ce qui est de “l’état naturel original”, tu défini ça comment ? Parce que si les animaux d’élevages ont effectivement plus rien de leurs ancêtres d’il y a 3 millénaires, c’est également le cas des plantes de cultures.

    Donc si tu commence a considérer que quelque chose n’est naturel que s’il n’a pas évolué, alors tu ne mangera plus jamais rien de naturel.

  4. La majorité des gens n’achètent pas leur viande chez le boucher. 
    TOUT évolue , mais les animaux et les plantes d’élevage n’ont pas évolué naturellement , ni à un rythme naturel , et on commence à la payer en voyant de plus en plus d’espèces devenir stériles (comme l’homme en fait) , et devenir également de véritables incubateurs à super-bactéries (comme l’homme également) .

  5. Quasiment toutes les viandes venant du boucher proviennent des abattoirs. C’est un triste constat malheureusement.

  6. Haaa …si les humains pouvaient devenir stériles , ce serait trop beau ! Mais hélas , ne rêvons pas …

  7. Tu crois vraiment que tout le monde mange de la vache de réforme et ses dérivés ? Ben t’es loi du compte ! Les ventes de races à viande prennent même du poil de la bête ! lol… 12€ le kg de steak haché de charolaise dans mon quartier, je te laisse te régaler avec ton rosbeef de vache laitière morte d’épuisement…. Beark ! Quand c’est pas du minerai industriel vendu par les pays de l’Est sur le marché mondial… Y’en a qui mangent vraiment n’importe quoi et qu’on ne me dise pas que c’est une question de moyens, les protéines animales de mon boucher ne sont pas plus cher que ces horreurs industrielles !

  8. Oui, mais comment avouer qu’un peu d’huile de vidange donne du goût à une saucisse de plastique ? Bon, je rigole là, mais de toute façon, faut avouer qu’il y a bien des gens qui se contrefichent d’ou vient ce qu’ils mangent… C’est triste, c’est un manque flagrant d’éducation, mais c’est comme ça. Heureusement, bien d’autres personnes savent encore ce que c’est de se lever le samedi matin, aller au marché, chez le boucher, le poissonnier et le primeur, avant de rentrer cuisiner tout ça pour préparer un bon plat familial du dimanche midi ! Vive la culture française et notre amour de la bonne bouffe ! Et tant pis pour les autres, s’ils aiment les restes qu’ils s’en contentent….

    P.S. : Quel manque de traçabilité des filières classiques ? Parce que boucher, volailler et primeur savent parfaitement justifier l’origine de leurs produits ! Surtout quand ils sont régionaux ! Et ça, c’est autre chose que du soi-disant bio qui vient d’Israël ou d’Amérique du Sud !

  9. Du coup c’est plus de la viande ? Ca vient plus de l’animal ?

    En quoi c’est un “triste constat” d’ailleurs ?

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