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Facebook rachète CTRL-Labs, et veut contrôler les machines par la pensée

Après Elon Musk et Neuralink, c’est au tour du géant Facebook de se lancer dans la course à l’homme augmenté. L’entreprise de Mark Zuckerberg vient en effet de s’offrir l’entreprise CTRL-Labs, spécialisée dans la communication entre cerveau et machine. 

Crédits Kreatikar via Pixabay CC

C’est après la signature d’un contrat à près d’un milliard de dollars rapporte CNBC, que le géant Facebook s’est récemment offert la start-up CTRL-Labs, spécialisée dans la communication entre cerveau et machine. Une opération qui reste cohérente avec les dernières acquisitions de l’empire de Mark Zuckerberg, qui en 2014 avait déjà dépensé deux milliards de dollars pour intégrer à sa galaxie l’entreprise Oculus VR, connue pour ses recherches sur la réalité virtuelle. Annoncée officiellement par Andrew Bosworth, le responsable des pôles Réalité augmentée et Réalité virtuelle de l’entreprise, l’intégration de CTRL-Labs devrait permettre à Facebook de “créer des moyens plus naturels et intuitifs pour interagir avec les appareils et la technologie”. Pour mener à bien cet ambitieux projet, Bosworth a ainsi confirmé l’arrivée du neuroscientifique Thomas Readon, cofondateur de CTRL-Labs et créateur historique du navigateur Internet Explorer au sein de son pôle Facebook Reality Labs. 

Si Mark Zuckerberg a décidé de racheter CTRL-Labs, ce n’est évidemment pas pour rien. Spécialisée dans l’interface humain-machine, la jeune start-up a récemment fait l’acquisition de plusieurs brevets en début d’année. En ligne de mire, un bracelet connecté baptisé Myo, permettant actuellement aux utilisateurs de contrôler directement leurs appareils via le contrôle gestuel avancé, notamment grâce à des capteurs biométriques.

Un premier pas qui devrait à terme préfigurer le contrôle mental de la machine par son utilisateur explique Andrew Bosworth à propos de Myo : “Il capture votre intention afin de vous permettre par exemple de partager une photo avec un ami, en utilisant un mouvement imperceptible ou simplement, en ayant la volonté de le faire. Ces impulsions sont ensuite traduites en un signal numérique que votre appareil peut comprendre”. Pour rappel, Facebook n’est pas la seule entreprise à vouloir imaginer un futur plus intuitif dans l’interface machine. Elon Musk et sa start-up Neuralink réfléchissent depuis déjà plusieurs mois à contrôler les machines directement grâce à des puces implantées dans le cerveau humain. 

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