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La NASA va étudier de plus près les particules à l’origine des tempêtes solaires

Tandis que la sonde Solar Orbiter de l’Agence spatiale européenne se dirige doucement vers le Soleil, la NASA a déjà commandé une nouvelle mission d’observation de la “météorologie” de notre astre et de son effet sur les champs magnétiques.

Le soleil est perpétuelement en fusion.

L’Agence américaine aérospatiale (NASA) veut poursuivre les travaux de la sonde Parker Solar Probe. En décembre 2019, cette dernière révélait de nouvelles informations sur les vents et les orages solaires. Ces événements météorologiques réguliers sont engendrés par la projection de particules ionisantes qui, en quelque sorte, s’entrechoquent avec le champ magnétique des planètes autour du Soleil, comme celui de la Terre. La NASA veut en savoir plus sur ces événements et ces particules afin de formuler des solutions plus efficaces pour protéger les astronautes de leurs effets néfastes potentiels. Elle a donc confié cette tâche à des astrophysiciens de l’université du Michigan et aux ingénieurs de son Jet Propulsion Laboratory, en Californie, à travers la nouvelle mission SunRISE, pour Sun Radio Interferometer Space Experiment (ou “expérience spatiale de radio-interféromètre solaire”).

Cette dernière consiste en la conception puis le lancement d’une cohorte de six mini-satellites, appelés CubeSats. Pas plus grand qu’un grille-pain, chacun stationnera en orbite autour de la Terre et fera face au Soleil pour en surveiller les émissions électromagnétiques. Ensemble, les six CubeSats, espacés d’environ 10 kilomètres les uns des autres, incarneront l’équivalent d’un large radio-télescope. Ils intercepteront et enregistreront la moindre émission électro-magnétique à basse fréquence émanant de l’activité solaire et partageront ses informations avec le réseau de communications paraboliques Deep Space de la NASA. Les données seront ensuite rassemblées par les astronomes sous la forme de cartes 3D retraçant l’origine des projections de particules solaires, leur trajet dans l’espace ainsi que leur vitesse de propagation. Cette troupe satellitaire devrait être la première à réussir à modéliser les lignes de perturbation du champ magnétique produite par le Soleil. Ce modèle ainsi créé devrait permettre aux astronomes de mieux évaluer l’ampleur des effets de notre étoile sur le champ magnétique et donc, potentiellement, sur les astronautes envoyés dans l’espace. Les CubeSats de la mission SunRISE devraient être lancés en juillet 2023. D’ici là, la nouvelle sonde de l’Agence spatiale européenne (ESA), Solar Orbiter, aura déjà rejoint le voisinage de Parker Solar Probe.

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