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Cette IA utilise les réseaux sociaux pour mieux prédire les foyers épidémiques

Dataminr, l’intelligence artificielle d’une société new-yorkaise, aurait déjà prédit les prochains foyers épidémiques américains et britanniques. Elle base son analyse sur l’identification de publications en rapport avec la maladie sur les réseaux sociaux.

Crédits : Claudio Schwarz / Unsplash.

Prédire pour mieux prévenir ? Une société privée de data-analytics, basée à New-York, aurait déjà prédit les prochains “clusters” (foyer épidémique de cas groupés) de COVID-19 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Sa technologie d’intelligence artificielle, Dataminr, baserait son analyse prédictive par une surveillance automatique plus minutieuse des réseaux sociaux. Dataminr ne se baserait pas simplement sur les tendances ou l’utilisation d’un hashtag mais sur le contenu même des publications des internautes sur Twitter ou Facebook. Chaque publication où une personne malade annonce qu’elle a été diagnostiquée positive et où elle détaille les symptômes de son infection est prise en compte. Chaque commentaire de ses proches, de ses followers ou de ses amis dont la localisation identifiée ouvertement sur leurs comptes Twitter ou Facebook est aussi comptabilisé afin de prédire combien de personnes proches la personne malade a pu contaminer.

Dans un récent rapport d’analyse focalisée sur les États-Unis, publié le 30 mars, Dataminr aurait prédit l’apparition de clusters épidémiques dans 14 États américains plus de sept jours avant qu’ils ne soient repérés par les autorités gouvernementales : l’Arizona, l’Indiana, le Maryland, le Missouri, le Nevada, la Caroline du Nord, l’Ohio, la Caroline du Sud, la Virginie, le Tennessee, l’Utah, l’Alabama, le Minnesota et le Kentucky. Selon la société Dataminr, l’identification préventive de “clusters virtuels” sur les réseaux sociaux avant leur observation sur le terrain pourrait accélérer les réactions locales des services de santé. De plus, selon The Next Web, Dataminr aurait déjà prédit de nouveaux pics de contamination dans six régions du Royaume-Uni : les environ de Manchester, de Liverpool, dans l’Oxfordshire, la région de Leeds, du Northamptonshire et dans la zone de Luton. Elle n’est cependant pas la première intelligence artificielle à prédire certaines évolutions de la pandémie. L’IA canadienne BlueDot aurait alerté, dès le 31 décembre, la transmission prochaine du “coronavirus de Wuhan” à l’extérieur de Chine, notamment à Bangkok, Séoul, Taipei et Tokyo.

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