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Tremblez Adadas, Nokla et Mike, Amazon va vous chasser !

Amazon vient de former une unité spéciale dédiée à la lutte contre les faussaires. Depuis l’année dernière, le site de e-commerce met en effet les bouchées doubles afin de lutter contre les contrefaçons sur sa plateforme.

Crédits : Daniel Eledut via Pixabay

Certes, Amazon n’est pas le site de e-commerce qui vend le plus de contrefaçons (coucou Aliexpress), mais certaines sont néanmoins bien présentes sur la plateforme. Rien que l’année dernière, la firme fondée par Jeff Bezos aurait ainsi retiré pas moins de six millions d’annonces douteuses, et suspendu plus de 2,5 millions de vendeurs dans son effort de lutte contre les contrefaçons sur sa plateforme. Même si Amazon affirme que, dorénavant, 99,9% des marchandises qui s’échangent sur sa place de marché ne sont pas contrefaites, le risque de recevoir des chaussures Mike, un t-shirt Adadis ou un téléphone Nokla persisterait encore dans 0,1% des cas. En fin d’année dernière, Nike a même cessé de vendre sur Amazon aux États-Unis en raison de la prolifération des contrefaçons de ses produits sur la plateforme, c’est dire. Évidemment, puisque Amazon héberge des vendeurs tiers, il ne peut pas s’assurer au cas par cas qu’un produit vendu sur sa plateforme est bel et bien authentique. Quant aux robots, ils pourraient facilement être dupés face à des contrefaçons toujours plus authentiques.

Aussi, après avoir mis près de 500 millions de dollars sur la table l’an dernier, en plus d’avoir embauché près de 8000 personnes spécialement dédiés à la lutte contre ces produits contrefaits, Amazon vient de constituer une nouvelle unité destinée à traduire les faussaires récalcitrants en justice. L’unité spéciale créée par Amazon regroupe aussi bien d’anciens procureurs fédéraux que des programmateurs ou encore des détectives, afin de faire cesser cette pratique. Le but de cette unité est avant tout de « passer à l’action » envers ces fraudeurs, qui ne risquaient pas grand chose auparavant, mis à part une suppression de leur compte.

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2 commentaires
  1. Il serait temps, mais peut-on leur faire confiance pour aider les artisans et pas seulement les grosses entreprises ?

    Pour rappel des “petites” entreprises se sont plaints d’avoir été expulsés sans raison ni moyen de recours de la plateforme puis voir des contrefaçons de leur produits originaux mis en avant (de là à dire qu’Amazon à des intérêts dans ces contrefaçons il n’y a qu’un pas).

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