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Des fermiers anglais minent de l’Ethereum… grâce à la bouse de vache

Avec la démocratisation des cryptomonnaies, le profil des mineurs et les moyens de production changent. Récemment, des fermiers anglais ont commencé à miner… grâce aux déjections de leur bétail.

Alors qu’elle avait été longtemps occultée, la composante écologique s’invite de plus en plus dans le débat autour des crypto-monnaies. Même Elon Musk, pourtant acquis à la cause des monnaies non fiduciaires, a expliqué que Tesla n’accepterait plus les paiements en bitcoin tant que l’impact environnemental du minage resterait aussi important. Récemment, c’est en Angleterre qu’une piste a pointé le bout de son nez : des agriculteurs ont choisi de miner de l’Ethereum… grâce à de la bouse de vache !

Les plus réfractaires aux cryptomonnaies pourront peut-être y voir une symbolique cachée et peu flatteuse. D’autres souriront simplement à l’idée de cette symbiose cocasse entre le monde rural et celui des cryptomonnaies, diamétralement opposés à première vue. Mais comment diable ce système a-t-il pu voir le jour?

Comme dans de nombreux autres pays dont la France, les anglais peuvent revendre leur surplus de production électrique à l’opérateur du réseau (EDF en France, National Grid au Royaume-Uni). C’est une offre dont bénéficient de nombreux agriculteurs pour arrondir les fins de mois. En effet, ils sont souvent équipés en panneaux solaires, et une exploitation agricole produit du potentiel biofuel en quantité… dont le méthane issu de fameuse bouse de vache.

©Лечение Наркомании – Pixabay

De la ferme traditionnelle à la ferme à cryptomonnaies

Habituellement, cet or brun sert à produire du biogaz, à partir duquel l’électricité est produite puis revenue. D’après Cryptonews, la vente de cette énergie renouvelable peut rapporter environ 8 centimes du kilowatt. Un chiffre pas nécessairement ronflant, qui en a incité certains à chercher d’autres options… et c’est ainsi que le minage est arrivé sur la table.

En utilisant l’électricité produite pour miner des cryptomonnaies plutôt que de la revendre au National Grid, le gain est substantiel; il peut atteindre 20.000 dollars à l’année, selon Metro. Pas de quoi se payer un yacht, mais un beau complément pour ce corps de métier difficile. Une modèle de ferme hybride donc, qui travaille la terre, le bétail… et les cryptomonnaies.

Une histoire qui rappelle également qu’il est plus facile qu’il n’y paraît de valoriser des sources d’énergie propre et de s’en servir de manière innovante. Pas certain, cependant, qu’investir dans un troupeau de bovin soit la meilleure des façons de garnir votre portefeuille de cryptos; nous vous laisserons en juger en votre âme et conscience !

 

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