Passer au contenu

Il y a déjà assez de haine sur Twitter pour y ajouter cette fonction

Twitter est en train de tester un bouton « dislike » sur son réseau social. Mais est-ce bien raisonnable ?

Près de 15 ans après son lancement, Twitter a définitivement tout d’un adolescent. Influençable, il a par exemple repris à son compte le concept des Stories inauguré par Snapchat il y a des années avec les Fleets, avant de les retirer. Désormais, Twitter lorgne sur une fonctionnalité présente sur Youtube : un bouton « Dislike ».

Le “dislike” en test sur Twitter

Aujourd’hui, Twitter permet de répondre à un tweet, le retweeter ou l’aimer. Le « dislike » — longtemps pressenti sur Facebook où il a finalement été remplacé par des « réactions » — fait désormais son apparition. Pour l’heure, la fonctionnalité est simplement l’objet d’un test afin de « comprendre les types de réponses que [les utilisateurs] trouvent pertinents dans une conversation, afin de trouver des moyens de les afficher davantage. »

Immédiatement après cette annonce, Twitter a été pris pour cible par de nombreux internautes qui s’inquiètent que ce nouveau bouton « dislike » n’aggrave encore davantage la triste réputation qui colle encore à la peau du réseau social.

https://twitter.com/Kyran_0/status/1417938023501664259?s=20

La modération de Twitter a en effet longtemps été pointée du doigt, si bien que plusieurs associations avaient traîné le réseau social devant la justice française pour qu’elle tienne ses engagements. Début juillet, la justice ordonnait ainsi à Twitter de détailler les moyens mis en place afin de lutter contre la haine en ligne.

Notez toutefois que, pour l’heure, il ne s’agit encore que d’un test. Il n’est donc pas prévu que la fonctionnalité soit généralisée à tous les utilisateurs, du moins, « pour le moment ». Le réseau social précise également que ces fameux « dislikes » ne seront pas visibles des autres utilisateurs. Ce bouton fera plutôt office de vote pour qualifier la pertinence d’un contenu, un peu à la manière de Reddit.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

8 commentaires
  1. La haine est une émotion humaine. Autant devenir des robots pour lutter contre. Surtout lorsque l’Education Nationale devient une agence semi-public-privée. Merci les néo-libéraux !

  2. Un dislike est nécessaire, il fait partie de la nature humaine. S’il y a du contenu nul, il faut pouvoir l’indiquer. Le smiley “grrrr” qui fait office de dislike ne correspond pas à la même émotion (plutôt la colère).

  3. Par pitié ne laissez plus écrire Remi Lou, un journaliste doit être neutre, on dirait Matthieu, tout aussi médiocre…
    @JDG ça décrédibilise la plateforme, c’est dommage pour les autres auteurs qui eux font un bon taff.

  4. Quel choix de pseudo lamentable. Vous êtes un néo nazi pour admirer ce boucher au pont de choisir son nom comme pseudo?

  5. Le soucis se trouve bien exprimé par votre commentaire : s il y a du contenu nul…
    Euh nul pour qui ? C est vous qui décidez ?
    Cela confirme bien que ce bouton va aggraver le harcèlement et les conflits

  6. Sauf qu il n y a aucun sage ici. Le pseudo est effectivement très blessant et agressif, et vouloir considérer la haine comme normale l’est tout autant.
    L’envie de meurtre est aussi une émotion humaine mais bizarrement on la jugule bien…

    Et toujours un rapport sans aucun sens avec une notion ne neo libéraux qui n’a pas de définition précise. Super

  7. C’est le terme “nul” qui vous dérange. Je pourrais dire à la place : qui ne me plait pas, ne m’intéresse pas ou n’aime pas pour être littérale. Et effectivement, c’est moi qui décide si le contenu me plait ou pas, personne d’autre à ma place. Mais ce qui en fera un contenu non populaire c’est la balance entre les likes et dislikes. On peut aussi tout à fait imaginer que le dislike soit motivé en répondant à un questionnaire à choix multiple. Le dislike existe chez Youtube. J’ai pas l’impression que cela se plaint plus que ça, si ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode