Passer au contenu

Tesla : l’Autopilot sauve un conducteur ivre-mort de l’accident

L’Autopilot est loin d’être parfait, mais cette technologie ne relève pas uniquement du gadget. La preuve.

L’un des intérêts principaux des véhicules autonomes est à chercher du côté de la sécurité. En effet, l’un des grands arguments des constructeurs qui développent ces technologies, c’est que les machines sont bien plus réactives et précises que les humains; sur le papier, cela en fait intrinsèquement de meilleurs pilotes que nous.

Pourtant,  à l’heure actuelle, la révolution tant annoncée se fait encore attendre. De nombreux systèmes d’assistance à la conduite, voire de pilotage automatique sont en cours de développement; en revanche, aucun n’est encore parfaitement satisfaisant. La proposition la plus avancée à l’heure actuelle est certainement l’Autopilot de Tesla; mais même cette technologie ultra-médiatisée n’est pas infaillible, loin de là.

Récemment, des utilisateurs ont témoigné des erreurs d’interprétation parfois cocasses du logiciel. Des exemples qui prêtent à sourire, mais montrent aussi que cette technologie n’est pas encore assez mature. Mais cela ne signifie pas pour autant que l’Autopilot n’est qu’un jouet pour automobiliste fortuné. En l’état, il est tout de même capable d’être très utile, et il y a un jeune norvégien qui est certainement prêt à en attester.

L’Autopilot à la rescousse

Ce dernier s’est apparemment retrouvé soit endormi, soit inconscient au volant de sa Tesla Model S, le 30 juillet dernier. Sur une vidéo capturée par un autre automobiliste qui a donné l’alerte, on le voit nettement pencher la tête en avant, visiblement pas très concerné par la route devant lui. On imagine aisément les conséquences désastreuses que cet épisode aurait pu avoir dans n’importe quel véhicule standard. Mais heureusement pour lui, le jeune homme se trouvait assis dans l’une des seules voitures capables de le sortir de cette mauvaise passe.

Les capteurs de l’habitacle de la Tesla ont rapidement détecté l’inactivité du pilote; grâce à la correction de trajectoire intégrée, la voiture a pu rester sur sa voie sans perturber le trafic. Puisque le conducteur ne donnait toujours pas signe de vie, la voiture a fini par s’arrêter de son propre chef, sans encombre. Certes, elle semble s’être arrêtée en plein milieu d’un tunnel, ce qui est tout sauf idéal, mais au moins, le jeune homme a été retrouvé sain et sauf.

Des systèmes d’urgence avant les voitures 100% autonomes ?

À l’arrivée des services d’urgence, il était toujours inconscient, et “visiblement saoul”. Son permis de conduire a depuis été suspendu, et des poursuites judiciaires lancées. Car même s’il s’est défendu en expliquant que la voiture conduisait pour lui, ce n’est pas le rôle de l’Autopilot. Contrairement à ce que suggère son nom, le système de Tesla est en fait plutôt une assistance à la conduite. Certes, le système est capable de conduire seul dans certaines conditions, mais il est bien précisé que le pilote doit rester concerné et réactif lorsqu’il est activé.

Les histoires de ce genre montrent bien que, dans certaines situations, cette technologie peut être indiscutablement bénéfique. Ce n’est certainement pas demain que nous aurons un parc automobile entièrement autonome; mais il ne sera pas forcément nécessaire d’attendre ce moment-là pour observer les bénéfices de ces technologies en termes de sécurité routière. Des systèmes anti-collisions basés sur l’IA pourraient par exemple se démocratiser dans un futur bien plus proche.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

3 commentaires
  1. Le fait est qu’il y a moins d’accidents avec l’autopilote activité, il sauve donc des vies tous les jours. Et non il n’est pas infaillible, et il n’est pas non plus supérieur à un conducteur humain. Mais il n’est jamais fatigué, ni ivre, ni distrait à cause d’un sms, et il respecte le code de la route, c’est pourquoi il est très efficace. Accessoirement je pense que le rédacteur de l’article confond l’autopilote avec la conduite autonome (FSD).

  2. Il existe 6 niveaux de conduites autonomes.. Tesla n’en est qu’au niveau 3, peut être 4. Dès prototype de niveaux 5 existent (sans volant ni pedales)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *