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Les dragons de Komodo et 40 000 autres espèces sont menacés d’extinction

Le dernier rapport de l’UICN est encore plus alarmant qu’en 2019.

Connus de tous, les dragons de Komodo sont une espèce endémique des îles indonésiennes. Véritable symbole de cette région du monde, l’espèce est aujourd’hui menacée d’extinction par la montée des eaux. 

Selon le dernier rapport de l’UICN (union internationale pour la conservation de la nature), ce ne sont pas moins de 40 000 espèces qui sont menacées d’extinction. Un chiffre, qui malgré les efforts entrepris pour la préservation de la nature, ne cesse d’augmenter. 10 000 espèces ont fait leur arrivée sur cette liste depuis 2019. 

Si le sort des dragons de Komodo est critique, ce grand lézard d’Asie du Sud-Est n’est pas le seul à souffrir des changements climatiques récents (principale cause de l’extinction des espèces sur ces 100 dernières années). Dans son rapport l’UICN indique que 37 % des espèces de requins et de raies sont elles aussi menacées d’extinction. Dans les océans, en plus du réchauffement climatique, le monde marin doit faire face à un autre ennemi, tout aussi dangereux : l’homme.

La pêche intensive est en train de vider nos océans, au point que la WWF alerte, il pourrait ne plus y avoir de poissons en 2050.

Surpêche : la faucheuse des océans

Si aujourd’hui la surpêche est un problème pris très au sérieux dans les pays développés, qui ont mis en place des lois et des quotas afin de préserver les populations animales dans leurs eaux, la rentabilité économique et le profit passent bien avant la protection de l’environnement dans les pays en développement qui n’ont eux, dans la plupart des cas, aucune réglementation en ce qui concerne la pêche.

Si malgré tout, quelques espèces sont protégées de manière internationale, c’est notamment le cas d’un grand nombre des animaux présents sur la liste rouge de l’UICN, l’activité humaine reste un problème indirect pour elles. Sans parler de pollution qui détruit leurs habitats et réduit, de facto leur population, la pêche peut, dans le cas des requins par exemple, être un vrai problème pour eux, même s’ils ne sont pas pêchés directement.

Carnivores, les requins se nourrissent des poissons qui croisent leurs routes, et détruire ses stocks comme nous sommes en train de le faire met également sur le qui-vive tout l’écosystème marin. La pêche est alors indirecte, mais tout aussi dangereuse. 

La solution de la pêche durable

Des solutions existent pourtant, comme l’explique le président de l’UICN, Bruce Colette : « nous devons encourager le développement de la pêche durable et continuer de lutter contre la pêche illégale ». L’idée n’est pas d’interdire la pêche, mais de la réguler pour tenir un équilibre entre notre consommation de poissons et les capacités des océans. Signe que la mise en place de quotas fonctionne, quatre espèces de thon viennent d’être sorties de la liste des espèces « au bord de l’extinction », leur sort est aujourd’hui « moins préoccupants que les autres ». Un premier pas vers un retour de l’équilibre animal dans nos océans.

Selon la WWF la pêche représentait, en 2017, 82 millions de tonnes de poissons par an. Un chiffre qui a quadruplé depuis 1950. Cette activité excessive a pour effet premier de vider nos océans. L’ONG explique que si nous ne faisons rien la très grande majorité des espèces auront disparu d’ici à 2050. Une situation catastrophique également pour nous sur Terre. Des océans vident n’absorberont plus de C02 comme ils le font actuellement, ce qui aura donc pour conséquence de réchauffer encore plus l’atmosphère.

Afin d’encourager un niveau de pêche soutenable, la WWF recommande de manger 12 kg de poisson par an et par personne. Cela demanderait un petit effort aux consommateurs occidentaux, en Europe une vingtaine de kilogrammes seraient consommés tous les ans.

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2 commentaires
  1. On tient le bon bout. Quel boulot, vraiment impressionné par notre savoir faire en matière de cassage de planète et puis on ne laisse rien au hasard, quel professionnalisme. Bravo aussi aux politiques de tous bords, de tous pays, vraiment ils sont au top, le summum de l’intelligence.

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