Si vous vous intéressez un minimum au monde de la tech, vous n’êtes pas sans savoir que Huawei n’a plus le droit d’utiliser les services de Google sur ses smartphones, conséquence d’une décision américaine visant à affaiblir les entreprises chinoises pouvant représenter une menace pour la sécurité nationale des États-Unis en les empêchant de commercer avec des firmes américaines.
C’est notamment la raison pour laquelle Huawei avait décidé de se séparer de sa filiale, Honor, il y a de cela un an. Cela avait permis à la marque d’échapper aux sanctions et de continuer à proposer les services du géant américain sur ses appareils. Malgré les nombreux lancements de la marque ces derniers mois, à commencer par celui des excellents Honor 50 et 50 Pro, la menace américaine plane toujours, explique le Washington Post.
Les autorités américaines seraient encore en train de statuer sur le sort de Honor. Le Pentagone et les Départements du commerce et de celui de l’énergie auraient ainsi organisé une rencontre la semaine passée afin de mettre à jour cette liste noire des entreprises étrangères qui ont pour interdiction de commercer avec des entreprises américaines, laquelle comprend déjà Huawei.
Le Département du commerce américain se serait notamment opposé à l’idée que Honor intègre cette liste, malgré les sollicitions du département l’énergie et du Pentagone, d’après le Washington Post. Honor n’est donc définitivement pas tiré d’affaire. Si Joe Biden a des méthodes moins agressives que celles de son prédécesseur, il n’en reste pas moins là pour préserver les intérêts américains avant tout. Depuis son arrivée au pouvoir, l’existence de cette liste noire n’a pas du tout été remise en cause. Au contraire, elle a même été allongée…
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