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Facebook abandonne son système de reconnaissance faciale

Le géant du web a officialisé son objectif de mettre fin à ses systèmes de reconnaissance faciale, et veut désormais supprimer plus d’un milliards de modèles enregistrés.

Alors que Facebook / Meta traverse actuellement l’une des pires crises de communication de son histoire à cause des Facebook Files mis en lumière par la lanceuse d’alerte Frances Haugen, le réseau social multiplie les actions pour se racheter une image. Il y a quelques jours à peine, Mark Zuckerberg annonçait le changement de nom de son entreprise, désormais renommée Meta. Un moyen pour le GAFAM de mettre en avant ses nouvelles ambitions liées au metaverse, mais surtout de balayer sous le tapis sa mauvaise réputation persistante.

Cette semaine, c’est à un autre sujet sensible que s’attaque Facebook. Le réseau social a décidé d’abandonner son système de reconnaissance faciale. Utilisé depuis 2010, cet outil adopté par “plus d’un tiers des utilisateurs” assure l’entreprise, permettait jusqu’à présent d’identifier des personnes présentes sur une photo ou une vidéo. Problème, à l’heure où la firme est régulièrement pointée du doigt pour ses manquements parfois graves sur le sujet de la vie privée, le stockage et l’utilisation de plus d’un milliard de modèles biométriques basés sur les utilisateurs de la plateforme ont du mal à passer.

Facebook fait le ménage

Pour racheter son image, Facebook a donc pris une décision conséquente : en plus d’abandonner son système de reconnaissance faciale, l’entreprise va aussi supprimer toutes les données d’identification biométriques stockées depuis plus de dix ans, soit plus d’un milliard de profils au total. Concrètement, lorsqu’un utilisateur voudra poster une photo de groupe, il devrait ajouter manuellement toutes les personnes présentes, l’algorithme ne permettant plus une identification automatique.

Même si elle estime que la technologie de reconnaissance faciale peut être très utile au quotidien, Meta semble avoir pris conscience que cette dernière suscite aussi “de nombreuses inquiétudes”, surtout à l’heure où aucun texte de loi ne vient légiférer clairement sur ses limites, détaille Jérôme Pesenti, vice-président de la société chargé de l’intelligence artificielle dans un communiqué.

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