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Herbert Diess, le patron de Volkswagen, prend modèle sur Tesla

À force d’efforts et d’investissements, Volkswagen est parvenu à se hisser parmi les leaders de la voiture électrique dans le monde. Mais ce n’est que le début du chemin pour le géant allemand de l’automobile, qui se prépare à de nouveaux sacrifices.

Herbert Diess, le patron de Volkswagen, a prévenu les employés du groupe cette semaine : la concurrence qui attend l’entreprise est « jamais vue », a-t-il soutenu. Il a dans sa ligne de mire « l’impressionnante productivité » de Tesla, qui parvient à produire une voiture en 10 heures, contre 30 heures pour Volkswagen. L’enjeu des prochains mois, c’est de réduire ce temps d’assemblage, au moins à 20 heures l’année prochaine.

Augmenter la productivité

Le constructeur américain va d’ailleurs chasser Volkswagen sur ses propres terres, avec l’ouverture à venir de la Gigafactory de Berlin. « C’est le bon moment pour lancer une révolution chez Volkswagen », a martelé Herbert Diess. Cette révolution pourrait passer par une réorganisation de l’usine historique de Wolfsburg, appelée à produire des véhicules électriques à partir de 2026. Mais celui qui est à la tête de Volkswagen depuis 2018 agite aussi la menace d’un plan de restructuration qui pourrait mettre sur le carreau 30.000 collaborateurs…

Volkswagen a investi des dizaines de milliards d’euros dans la transition vers l’électrique. Son objectif : réaliser la moitié de ses ventes avec des véhicules électriques d’ici 2030. Et cinq ans plus tard, la marque VW ne vendra plus aucun véhicule thermique en Europe. Le passage de témoin entre les motorisations va encore nécessiter des changements de taille dans l’outil productif du géant industriel.

Afin de mettre encore plus de pression sur les partenaires sociaux, Herbert Diess a déclaré vouloir que les enfants et petits-enfants des employés puissent avoir un emploi chez Volkswagen à Wolfsburg en 2030. À cela s’ajoute la difficulté conjoncturelle de la pénurie de semi-conducteurs, qui frappe l’ensemble de l’industrie automobile et qui réduit les gains en productivité.

 

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1 commentaire
  1. Il a bien réagi contre les menaces à l’extérieur de l’Europe, les Américains, les Chinois (ou les nuls), pour atteindre autonomie de 1000km, il a doublé la capacité des batteries de 154kwh au lieu 77kwh, il y a pas d’évolution technique rien de programmation spécifique pour gérer autonomie, consommation d’énergie du moteur d’electrique. Augmenter la productivité, faire baisser le prix des voitures, remmener la semi conducteur en Europe pour dégager de la Chine de la liste des fournisseurs ect..

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