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NFT : 5 projets français qui tirent leur épingle du jeu

La France est omniprésente quand il s’agit de parler de NFT, de métavers et de web 3.0. Sorare, Dogami, Panda Dynasty ou The Sandbox sont des projets ambitieux dont la portée est mondiale.

NFT, métavers, play-2-earn, crypto-games : depuis quelques mois, ces sujets sont sur toutes les lèvres. Chaque jour, de nouvelles collections de NFT voient le jour mais seulement 10 % des créations connaissent un réel succès.

En France, les startups sont parmi les plus dynamiques de l’écosystème. La licorne Sorare ou le projet de métavers The Sandbox sont des ambassadeurs de ce mouvement qui s’inscrit pleinement dans la tendance de web 3.0. Ci-dessous, nous avons regroupé quelques-uns des projets les plus prometteurs qui sont menés par des entrepreneurs français.

Sorare, licorne française sur le marché des NFT

A la frontière du fantasy et de la réalité, Sorare est un jeu dont le but est de composer la meilleure équipe en acquérant des cartes NFT de véritables joueurs de football. Les propriétaires des cartes marquent des points en fonction des performances réelles des joueurs. Les cartes Sorare sont sous licence officielle, la start-up ayant déjà noué des partenariats avec 215 clubs de football. Il y a quelques jours, une carte unique de l’attaquant Erling Haaland s’est même vendue pour 613 000 euros.

Elle a récemment levé 680 millions de dollars et de nombreux sportifs comme Antoine Griezmann ou Serena Williams, ont investi dans le projet. Le fantasy sport, qui réunit aujourd’hui plus de 200 millions de joueurs dans le monde, est estimé à 42 milliards d’euros à l’horizon 2027… Jusqu’où ira Sorare ?

Découvrir Sorare

RTFKT, à la pointe de la mode virtuelle

Fondée en 2020, RTFKT s’est fait connaître en vendant des éditions limitées NFT de baskets virtuelles. On peut les porter virtuellement via des filtres de réalité augmentée ou dans des mondes virtuels tels que The Sandbox ou Decentraland.

En 2021, la start-up a enregistré une croissance tonitruante. En mai dernier, elle a levé 8 millions de dollars et elle a réalisé sur l’année un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars. 80% de ses revenus proviennent du projet Clone X, 20 000 avatars 3D uniques, qui ont trouvé preneur en quelques heures. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Nike vient d’acquérir RTFKT pour plusieurs centaines de millions de dollars.

Panda Dynasty, futur leader des cryptogames 

C’est peut-être le projet qui s’est concrétisé le plus rapidement. En seulement trois semaines, Gabriel Mamou-Mani, a monté une équipe pour créer une collection de 8 888 pandas dont la totalité a été vendue en 24 heures. Plus que des simples cartes virtuelles à collection, le fondateur a travaillé pour donner une vraie utilité à ses collectionneurs.

Depuis, le projet s’est développé et propose une expérience interactive : une Chasse au Trésor que seuls les détenteurs d’un panda de la collection NFT Panda Dynasty peuvent rejoindre. Une aventure excitante qui doit son succès à un « savoureux mélange de compétences » mais surtout à la « capacité à être à l’écoute d’une communauté de joueurs ». Que nous réserve Panda Dynasty pour la suite ?

Panda Dynasty
La collection est disponible sur Opensea © Opensea / Panda Dynasty

The Sandbox, géant du métavers, construit l’Internet de demain

The Sandbox offre bien plus qu’un simple jeu vidéo : une expérience 3D où, grâce à VoxEdit, les utilisateurs peuvent créer des objets et avatars, les animer, les transformer en NFT et les vendre sur la Marketplace de la plateforme. The Sandbox propose également des parcelles de terrains. La plateforme a fait parler d’elle avec les ventes d’un yacht virtuel à 650 000 $ et d’un terrain virtuel voisin de Snoop Dog au prix de 500 000 $.

C’est dans ce contexte que de nombreux groupes ont acheté un terrain pour y créer leurs propres mondes, comme Warner ou même Carrefour il y a quelques heures. Dans sa course au métavers, The Sandbox vient d’annoncer la création d’un fonds d’investissement de 50 millions de dollars. Elle vise 30 à 40 start-up qui participeront à développer ses mondes virtuels.

Dogami, play-2-earn grand public, s’offre le Petavers

Créée courant 2021, Dogami part déjà sur une belle lancée. La jeune start-up vient de lever 6 millions de dollars auprès d’Ubisoft et d’autres investisseurs. L’idée de son jeu play-2-earn est simple : acquérir et élever un chien virtuel, via son application, en réalité augmentée. Et pour gagner des DOGA$, la monnaie virtuelle du Petavers, son univers, le joueur doit entraîner son chien, le customiser et participer à des défis. Bref, une sorte de tamagochi 3.0 qui a de bonnes chances de plaire au grand public…

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