Passer au contenu

Diablo Immortal dévoile enfin sa date de sortie officielle, avec une surprise en prime !

Après avoir mis Internet à feu et à sang pendant 4 ans, le Diablo de la discorde va enfin se soumettre au regard intransigeant des fans le 2 juin prochain.

Depuis son annonce excessivement houleuse à la BlizzCon 2018, Diablo Immortal a connu un long chemin de croix; aujourd’hui, quatre ans plus tard, le titre a enfin passé le cap des premières versions de développement. La date fatidique approche désormais, et nous avons eu l’occasion de discuter de la philosophie du titre avec Wyatt Cheng et Rod Fergusson, deux des grands architectes de ce grand projet; voici quelques morceaux choisis en attendant la sortie de Diablo Immortal, qui débarque le 2 juin prochain.

Les développeurs sont revenus sur la grosse particularité de cet épisode, à savoir le fait qu’il s’agit d’un jeu destiné aux smartphones . C’est un élément qui a conditionné toute la philosophie de game design des équipes de Blizzard. Malgré les réactions initiales constatées en 2018, le studio a continué d’assumer son nouveau concept sans trembler du menton.

Un portage PC comme main tendue aux anciens

Certes, le studio a tout de même offert une main tendue à son public original en annonçant la sortie d’une version PC qui sortira à la même date, avec cross-play et cross-progression. Mais pas question de renier l’identité mobile du titre pour autant, avec tout ce que cela implique en termes de philosophie de game design. “Nous avons avant tout produit un jeu mobile”, martèle Wyatt Cheng. “Ça veut dire que lorsqu’on jouera sur PC, ça sera très naturel de se dire “Oh, c’est un jeu mobile auquel je joue sur mon PC !”.

Une réflexion qui n’augure généralement rien de bon pour un tel portage; mais Blizzard ambitionne de bien de changer cet a priori en proposant un jeu à la hauteur sur toutes les plateformes. “Le gros défi pour nous, ça a été d’essayer d’apporter Diablo mobile de façon authentique, d’apporter cette expérience AAA sur un appareil portable”, explique Fergusson. Et cela commence par l’aspect visuel du titre, un aspect sur lequel Cheng a tenu à rassurer ses interlocuteurs.

Nos smartphones ont des densités en pixels extrêmement élevées aujourd’hui“, explique-t-il. “Quand vous transposez cela à un moniteur pleine taille, toute la fidélité graphique est préservée”, assure-t-il. “Vous aurez aussi des options différentes entre les deux plateformes, par exemple pour ajuster le framerate”, précise Fergusson. Quoi qu’il en soit, nos deux interlocuteurs sont formels et promettent une “expérience très similaire entre les deux plateformes.

“Un jeu avant tout mobile”

Mais si Blizzard a fait tout son possible pour homogénéiser l’expérience, ils n’ont pas pu faire abstraction des contraintes traditionnelles du format mobile. Il existe évidemment plusieurs différences fondamentales dans la façon d’aborder un jeu pensé pour les smartphones, à commencer par le nombre et la durée des sessions de jeu. Car le studio n’a pas pu se permettre de réutiliser tel quel sa bonne vieille recette à base de grind chronophage.

Il lui a fallu introduire quelques nuances pour s’adapter aux mœurs de l’univers mobile. “En abordant le développement, on savait qu’on avait deux profils de joueurs mobiles : ceux qui multiplient les sessions de jeu courtes et ceux qui s’assoient devant leur appareil pour une session prolongée”, explique Cheng.

L’approche que l’on a choisie, c’est d’être flexibles”, précise-t-il. “Il y a des activités que l’on peut faire en quelques minutes […], et si vous avez plus de temps, vous pouvez parfaitement choisir d’aller explorer un donjon avec des amis”.

Une expérience sur mesure dans un univers ultra-connecté

Un autre aspect sur lequel Cheng et Fergusson ont insisté est l’aspect social et interconnecté du jeu, sur son côté MMO. En effet, Diablo Immortal s’inscrit dans un environnement plus persistant et dynamique que ses prédécesseurs. Ils ont tout de même tenu à rassurer les adeptes du solo en expliquant que ces derniers auront aussi largement de quoi faire, notamment avec l’histoire principale.

Ils expliquent aussi qu’il sera possible de profiter du sentiment d’inclusion dans cet univers sans être forcé de coopérer. Ils ont ainsi donné l’exemple d’événements mondiaux qui peuvent survenir au fil du temps et auquel tous les joueurs peuvent participer ensemble de façon spontanée, même s’ils ne font pas partie du même groupe. Un système de World Event qui rappelle un peu des systèmes trouvés sur WoW, Guild Wars ou le défunt Wildstar.

Le “grind” toujours à l’honneur, et sans pay-to-win

Les deux représentants de Blizzard en ont d’ailleurs profité pour donner des nouvelles de la politique de monétisation. Cheng a précisé que les équipes étaient satisfaites de l’équilibre qu’ils avaient trouvé avec leur Battle Pass lors de la bêta. “L’une de nos valeurs, c’est le gameplay avant tout”, assure-t-il. “Tous les éléments du jeu sont disponibles gratuitement”.

Vous aurez accès à toute l’histoire, à tous les systèmes. Nous ne vendrons pas d’armes ou d’expérience”, martèle Cheng. “Nous savons que le “grinding” fait partie intégrante de l’expérience Diablo, et nous ne voulons pas que les gens pensent que nous voulons changer cela avec la monétisation”, insiste-t-il.

Nous nous projetons aussi sur la durée”, promet Fergusson. “Cela fait partie de la nature free-to-play du jeu; les nouvelles zones, les nouveaux donjons, les nouvelles classes, tout ce contenu sera accessible gratuitement lorsqu’il sortira sur les années à venir”.

Les joueurs de la première heure seront-ils réceptifs aux efforts déployés par le studio depuis les premières réactions assez violentes ? Sauront-ils mettre leurs a priori de côté pour laisser sa chance à un titre qui reste “avant tout mobile”, dixit Cheng et Fergusson? Et surtout, Diablo Immortal saura-t-il faire honneur au pedigree de sa série légendaire avec cette formule remaniée ?

Autant de questions qui restent encore en suspens en attendant la sortie; nous vous donnons donc rendez-vous le 2 juin prochain pour pouvoir, enfin, découvrir la première version officielle de ce jeu qui a mis Internet à feu et à sang il y a quatre ans… et le moins que l’on puisse dire, c’est que Blizzard est attendu au tournant.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

4 commentaires
  1. J’attend la sortie avec impatience. Vu que je suis déjà fan de Diablo 3 mais que j’ai plus le tps d’y jouer,je pense que je vais joué qu’à Diablo immortal.
    Vivement la sortie du 2 juin prochain.

  2. Personnellement j’ai eu la chance de pouvoir jouer à la bêta et le seul truc que je regrette c’est de ne pas avoir assez profiter. Le jeu est beau, très beau. Il est fluide et l’espace de l’écran est incroyablement bien gérer. La montée de niveau, les mission, les loot. Ce jeu est excellent. Joueur de diablo 2 et 3 en attendant le 4, j’ai très hâte de passer quelques centaines d’heures sur cet énorme opus qui tient dans la poche.

  3. Impatient depuis 2018. Je suis fan du début de la saga avec Diablo 1. J’aurais tellement aimé être dans la bêta

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *