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Pourquoi le vol d’un NFT Bored Ape a provoqué l’annulation d’une émission ?

Un NFT de grande valeur appartenant au cinéaste a été volé, lui retirant de facto tous ses droits sur l’œuvre numérique.

Les NFT sont décidément un monde impitoyable. Il y a quelques jours, le 17 mai dernier, l’acteur et producteur Seth Green annonçait le vol d’une partie de son portefeuille crypto. Avec un préjudice total de 190 000€, le cinéaste a annoncé la disparition de quatre tokens non-fongibles, dont un Bored Ape Yacht Club estimé à plus de 100 000€, deux Mutant Apes et un Doodle.

Suite à une attaque phishing, Seth Green se retrouve ainsi délesté de l’un des tokens les plus chers du marché. Le voleur n’a évidemment pas perdu de temps, et revendu les œuvres d’art numérique aussitôt après son “acquisition”, pour un total de 200 000€. Le nouveau propriétaire ne s’est pour le moment pas exprimé sur cette affaire.

Plus de propriété intellectuelle

La perte du Bored Ape de Seth Green est un coup dur pour l’acteur, à plus d’un titre. En marge du préjudice financier, ce vol signe aussi l’arrêt du film La taverne du cheval blanc, qui devait sortir quelques jours après le vol du NFT. En juillet 2021, le cinéaste avait acheté le token baptisé Fred Simian #8398 pour offrir au personnage le rôle-titre de son prochain long-métrage. La disparition du NFT signe aussi la cession de sa propriété intellectuelle sur le token, qui appartient désormais à un certain DarkWing84.

Privé de son nouveau projet, Seth Green espère rapidement retrouver le propriétaire de ses NFT disparus, et envisage de porter l’affaire devant la justice pour récupérer ses droits d’exploitation. Suite à cette affaire, et à la multiplication des arnaques similaires, les transactions ont été suspendues par la plateforme OpenSea. Les échanges des Bored Apes ayant lieu sur la blockchain Ethereum, l’interdiction de ces échanges reste compliquée à encadrer

Reste que dans le droit de la propriété intellectuelle classique, le vol reste un délit. Si un collectionneur achète un tableau volé, c’est le propriétaire original de l’œuvre qui conserve légalement ses droits sur l’objet. L’affaire du Bored Ape #8398 pourrait confirmer cette application aux tokens non fongibles.

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Source : Mashable

3 commentaires
  1. “collectionneur achète un tableau volé, c’est le propriétaire original de l’œuvre qui conserve légalement ses droits ” c’est pas tout à fait vrai surtout si l’antiquaire l’a acheté de bonne fois

  2. L antiquitaire sera poursuivi pour recèle.
    C est idem pour un particulier tu rachètes un phone vole meme avec facture tu es le dindon de la farce…

  3. Crypto + NFT : le nouveau délire où beaucoup y laisseront des plumes.
    La bise à une récente défunte “stable cyrpto”.
    Et acheter un œuvre d’art virtuelle, comment dire…

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