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SuperWheel : un vélo électrique, sans moteur ni batterie c’est possible !

Les vélos électriques sont très efficaces pour assister l’utilisateur lorsqu’il a besoin d’un petit coup de pouce pour accélérer la cadence ou dans les montées difficiles. La SuperWheel propose la même chose, mais sans moteur ni batterie !

Pas besoin d’un moteur ou d’une batterie avec la SuperWheel, une roue de vélo particulièrement ingénieuse conçue par Simon Chan. Développée en Irlande par Simon Chan, ce produit a « grandi à Andernos-les-Bains », dans le Bassin d’Arcachon, près de Bordeaux. Le principe est simple, la SuperWheel exploite à merveille le poids du corps, la gravité… et la magie des ressorts !

Une roue qui a du ressort

Le mécanisme de ressorts présents en haut et au centre de la SuperWheel est alimenté par le poids du cycliste ; un système de compression et de décompression des ressorts facilite la rotation de la roue et permet d’obtenir jusqu’à 30 % de capacité de pédalage en plus. C’est comme si on avait en permanence « le vent dans le dos ».

La roue est capable de transformer à peu près n’importe quel deux roues en vélo assisté, sans moteur polluant, sans batterie à recharger ni autonomie à surveiller. Ce sera sûrement un peu juste dans une grosse montée, même si la version actuelle apporte une amélioration de l’efficacité dans ce cas précis. La puissance obtenue par la SuperWheel sera suffisante pour assister l’utilisateur dans la majorité des situations, ce qui lui évitera de trop se fatiguer sur les routes.

Le produit est disponible en format 700 mm et 26 pouces, ainsi que dans plusieurs vitesse (jusqu’à 9). Il peut se monter sur la plupart des vélos du commerce à la place de la roue arrière (il faut tout de même que le diamètre des roues soit similaire, bien sûr). Attention, la SuperWheel ne peut pas supporter les freins à disques en raison de son design particulier.

Brevetée officiellement dans toute l’Europe depuis le 08/12/2021, la SuperWheel aussi fait l’objet d’un dépôt de brevet international WTECT (Weight to Energy Conversion Technology) dans 87 pays. En France, elle est vendue exclusivement chez CicloCaffè qui l’assemble dans son atelier basé à Andernos.

La roue SuperWheel est proposée au prix de 475 euros.

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14 commentaires
  1. Le poids du cycliste est une force qui ne peut travailler sur des déplacements verticaux. Le vélo se déplace horizontalement, donc le poids du cycliste ne PEUT PHYSIQUEMENT PAS aider à faire avancer.
    Mettre des ressorts dans les roues ne peut aider ni à lisser le pédalage, ni à stocker de l’énergie sur les phases de décélération pour la refournir à l’accélération. Le seul truc que ça peut faire, c’est créer un déphasage de l’effort qui sera extrêmement désagréable pour le cycliste.

    Vaste arnaque, dommage que des journalistes se fassent encore avoir par des promesses d’”énergie gratuite”.

  2. En accord avec les commentaires precedents, je tiens à rappeler au JDG que l’existence d’un brevet ne garantit pas l’efficacité de l’appareil.
    Et sinon, en quoi est-ce “électrique” comme le promet le titre de l’article ?

  3. C’est le mouvement perpétuel appliqué au cyclisme. Un arnaque qui confond force et travail, deux notions de la physique bien éprouvées et qui s’appliquent aux multinationales comme aux bricoleurs du dimanche.

  4. C’est au sens de la physique complètement absurde. Attention à ne pas influencer des lecteurs vers un achat qu’ils vont regretter, ou simplement relayer des scam viraux.

  5. Le seul hic dans vos commentaires, c’est que la SuperWheel a d’ores et déjà été vendue à plusieurs dizaines d’exemplaires en France et des vélos de location équipés ont été utilisés par des centaines de personnes.
    De plus les capteurs de puissance nous confirme bien la sensation de facilité.
    Je suis toujours étonné de la facilité des gens à parler de ce qu’ils n’ont pas vus…
    Un jour, lors d’une fête du vélo, alors que j’avais 2 Supervélos équipés, un type m’aborde ainsi : “Ecoutez, je suis ingénieur depuis 30 ans. Moi on ne me la fait pas, c’est impossible votre truc”.
    Ma réponse : “Ecoutez, on ne va pas discuter maintenant. VOus voyez ce vélo, là. Allez faire un tour, on en reparle après”
    L’ingénieur, au retour : “Mince, ça marche votre truc”
    – Ben ouais. A vous de m’expliquer pourquoi, puisque vous êtes ingénieur 😉

  6. Vos tests d’effort sont pipés. La puissance enregistrée sur le système sans la roue est beaucoup trop élevée pour un trajet à cette vitesse. On devrait être dans les 100W. À voir si vous avez grippé la roue, mal monté les freins…
    Pour faire tester les gens, rien ne dit que vous n’avez pas planqué un moteur et une batterie derrière le cache de la roue (pour peu que vos témoignages ne soient pas totalement inventés…).

    La physique est de notre côté, tout élève de première est capable de vous démontrer que votre système ne peut pas fonctionner.
    C’est donc à vous de faire la preuve théorique, calculs et schémas à l’appui (schémas totalement absents de votre brevet bidon) que votre système ne viole pas les lois de la physique si vous ne voulez pas que je porte plainte pour publicité mensongère.

  7. je ne demande qu’à essayer.
    comment faire pour essayer un bon essai démonstratif sur une cinquantaine de kilomètres avant d’acheter ?

  8. Du grand n’importe quoi !
    Si les ressorts aident le cycliste lors de leur détente il à bien fallu les comprimer auparavant, et sans énergie électrique c’est bien le cycliste qui s’en charge. Je n’ose pas imaginer la sensation lors du pédalage

  9. Cette “invention” reprend juste le principe du volant moteur que tous les moteurs thermiques possèdent : un fois qu’il est mis en rotation au démarrage (démarrage plus difficile pour le cycliste du coup) il donnera une “impression de facilité” au pédalage, car la roue continuera de tourner spontanément sous l’effet de son inertie. L’illusion sera maintenue tant qu’on pédale, mais dés qu’il faut relancer, il faudra redonner de la rotation au “volant” et donc dépenser de l’énergie.
    Si en plus ce pseudo système n’est pas compatible avec les freins à disques qui deviennent de nous jours la norme, c’est mort.

  10. En fait, c’est l’inverse du volant moteur.

    Le volant moteur, ça aurait été si on avait rajouté de la masse à la roue (ce qui est un peu le cas, cette roue fait 6kg, contre environ 1kg pour une roue classique). Pour ceux qui font de l’électronique, ça revient à rajouter un condensateur dans le système.

    Mais ici, c’est l’inverse. Les ressorts qui se compriment au début rendent l’appui sur la pédale plus facile en ajoutant de la souplesse au système (mais du coup, quand on commence à appuyer et à comprimer les ressorts, la roue ne se met pas à tourner). Par contre, dès qu’on relâche un peu l’effort mis sur la pédale (par exemple quand le pédalier est à la verticale et que nos pieds ne fournissent plus d’effort), l’inertie propre du système vélo fait que l’énergie des ressorts ne va pas être renvoyé dans la roue, mais au contraire dans le pédalier qui voudra tourner en sens inverse. Cela donne probablement une sensation très désagréable. Et si vous voulez avoir la pédale qui revient en arrière vous exploser le tibia si vous enlevez vos pieds des pédales au mauvais moment, vous êtes au bon endroit.
    En électronique, cela revient à rajouter une bobine dans le système.

    Pour les électroniciens, on a là un système LC, très sympa pour ses phénomènes de résonance (phénomène qui sera beaucoup moins sympa pour le pilote)

  11. Quand je lis le test comparatif, les pneus du vélo classique sont gonflés à 4bars, ceux de la superwheel à 6,5 bars qui ne supportent pas une pression inférieure. Faites le test sur n’importe quel vélo et vous obtiendrez un gain de puissance appréciable…

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