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Neuralink est prêt pour les humains : 3 choses à savoir sur le projet d’implant cérébral d’Elon Musk

Depuis déjà plusieurs années, le projet d’implant cérébral humain Neuralink fascine autant qu’il inquiète.

Six mois. C’est le délai avant de voir – peut-être – les premiers tests humains sur le projet Neuralink ne débutent. Le projet fou d’Elon Musk est prêt, a confirmé le milliardaire cette semaine, par le biais de son entreprise, puis sur Twitter. La suite dépendra de l’autorisation – ou non – de la FDA, l’Agence américaine en charge des produits alimentaires et médicaux.

Neuralink, c’est quoi ?

Cofondée en 2016, Neuralink est une start-up américaine spécialisée dans la création de puces bioélectroniques. À termes, l’entreprise espère créer des “méta-humains”, capables d’interagir directement avec des machines grâce à un implant neuronal, mais aussi soigner certaines pathologies pour le moment incurables, comme la paralysie, et même la schizophrénie et les acouphènes. L’idée est prometteuse, mais elle inquiète autant qu’elle fascine.

L’homme, troisième cobaye

Si l’homme pourrait bientôt servir de cobaye à Neuralink, il ne sera pas la premier. En 2019, Elon Musk avait déjà partagé les premiers essais cliniques sur un singe capable de jouer à Pong par la pensée, puis sur des cochons. Une plainte a d’ailleurs été déposée cette année par plusieurs associations de protection animale, après que des documents aient détaillé les conditions de vie et de morts des animaux présents au sein des laboratoires Neuralink.

Déjà plusieurs casseroles

Outre cette plainte pour maltraitance animale, Neuralink est loin de faire l’unanimité auprès du grand public. L’implantation humain-machine suscite encore de nombreuses inquiétudes, aussi bien médicales que bioéthiques et technologiques. Les premiers tests humains devaient officiellement débuter en 2020, mais l’entreprise n’avait toujours pas été approuvée par la FDA (Food and Drugs administration). Reste que la start-up doit toujours faire ses preuves auprès de l’organisme américain, alors que son principal concurrent Synchron a déjà reçu le feu vert  pour les premières expérimentations sur l’être humain. Un premier essai clinique avait d’ailleurs été réalisé l’année dernière en Australie.

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