Passer au contenu

Le robot humanoïde de Boston Dynamics fait de nouvelles avancées

Atlas, le petit dernier du géant de la robotique montre enfin ses capacités sur un chantier dans une vidéo bluffante et presque terrifiante.

Si vous avez peur de Terminator et autres androïdes fictifs, vous n’allez pas apprécier les nouvelles de cet article. Ces dernières années, l’entreprise américaine Boston Dynamics fait constamment des avancées majeures en termes de robotique. Après Stretch, le bras automatisé capable de déplacer des charges lourdes dans un entrepôt et Spot, le chien robot capable de se déplacer en terrain dangereux et récolter des données, le groupe du pays de l’Oncle Sam passe un nouveau cap. Leur dernier projet en date, Atlas, a pour but de repousser les limites de la mobilité avec un châssis humanoïde.

Avec ses 28 joints hydrauliques lui conférant une puissance sans pareil, le robot bipède est capable de se déplacer à 2,5 mètres par seconde. De plus, une grande partie de son armature composée de matériaux légers grâce à l’impression 3D. Sa masse de seulement 89kg lui permet alors de sauter presque aussi bien qu’un gymnaste. Si ces caractéristiques techniques sont surprenantes, elles ont aussi de quoi faire froid dans le dos. Plus Atlas évolue et plus nous nous rapprochons des robots de l’imaginaire commun.

Pour le moment, aucun souci à se faire. Le robot humanoïde n’a pas vocation à partir chercher Sarah Connor. Après de longues phases de test destinées à perfectionner ses capacités motrices (notamment grâce à des sessions de parkour), Atlas commence à faire ses preuves dans des situations du quotidien. Au travers d’une nouvelle vidéo de présentation, Boston Dynamics dévoile les applications que peut avoir son bijou de technologie sur un chantier de construction.

Intervenir dans tout type de situations

D’ici quelques années, les robots pourraient nous aider à éviter bien des dangers. Le robot Spot est déjà utilisé dans des opérations de déminage afin d’assurer la sécurité des forces de l’ordre. Avec Atlas, ce sont un tas d’autres situations moins extrêmes mais tout aussi risquées dont les humains pourront être exemptés. Le port de charge lourde pourra être facilité, même quand il s’agit d’escalader des échafaudages, comme le montre la courte vidéo postée sur Twitter.

Une version longue de presque dix minutes disponible sur YouTube vient à la rencontre des ingénieurs en charge du projet. Elle permet d’en apprendre plus au sujet d’Atlas et les objectifs futurs pour cette merveille de la robotique. Ce qui fera sa force, c’est notamment sa capacité à interagir avec les objets de façon quasi humaine comme nous l’explique Scott Kuindersma, le directeur du projet :

Le robot doit être capable de penser aux propriétés d’un objet : leur forme, leur masse alors qu’il manipule ces objets, les contraintes et les forces qui existent entre le robot et l’objet… Il doit avoir un système de contrôle qui permet d’équilibrer les objectifs contradictoires en lien avec la stabilité et la manipulation en cours.

Face à la rapidité avec laquelle les équipes de Boston Dynamics arrivent à développer leurs machines, c’est à se demander ce que nous réservent les prochaines années. Même si nous avons tendance à imaginer le pire en découvrant des robots si fascinants, les applications des avancées technologiques en robotiques pourraient tout aussi bien résoudre des problèmes. Seul le futur nous dira si nous arrivons à trouver l’équilibre parfait.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

1 commentaire
  1. Peut être qu’un jour ce genre de robots pourra être utilisé pour aller chercher les dizaines de cadavres d’alpinistes qui jonchent actuellement le sommet de l’Everest afin de leur offrir une digne sepulture (Googlez “rainbow valley Everest”)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *