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La Lune est recouverte de “pièges à eau” la NASA en a la preuve

La Lune n’est pas une boule grise et terne comme les photos de Neil Armstrong le laissaient penser. Elle est recouverte de poches d’eau.

L’eau est présente sur la Lune. Sous forme de glace, elle est cachée dans des cratères de notre satellite, à l’abri des rayons du Soleil. La NASA essaye depuis quelques années de comprendre le processus ayant amené à sa formation ainsi que sa localisation sur la Lune. L’eau est une denrée vitale pour l’espèce humaine et la mission Artemis 3 qui devrait retourner sur le sol de notre satellite en 2025 (ou 2026) aura bien besoin de cette glace.

Avec sa ShadowCam, la NASA observe l’ombre des cratères lunaires. Ces régions n’ont pas vu la lumière du Soleil parfois depuis deux milliards d’années. Dans l’obscurité de la glace d’eau aurait pu se former en « poche » permettant à cette dernière de s’installer durablement sur la Lune. Au cours de son dernier survol de la Lune, la Shadowcam a été capable de prendre 5 clichés du pôle Nord et sud de notre satellite.

La Lune, encore plus belle dans la nuit

Ces régions sont plus froides que le reste, comme sur Terre. Moins touchées par les rayons du Soleil, ce sont des lieux propices au développement de glace d’eau. Les images prises par Shadowcam ne permettent aujourd’hui pas de dire avec certitude que la glace d’eau est présente en quantité sur les pôles Nord et sud de la Lune.

Dans sa dernière étude de ces régions, les scientifiques de la NASA imaginaient que la Lune pourrait contenir des « pièges à eau » à sa surface sur plus de 40 000 kilomètres carrés, soit 0,1 % de la Lune. Rien qu’avec cette proportion, la Lune pourrait abriter 600 millions de tonnes de glace d’eau.

L’eau : élément crucial de la vie terrestre

En plus d’être une denrée essentielle dans la nutrition des astronautes, l’eau lunaire doit surtout permettre de produire de l’oxygène. Avec de l’électricité, la NASA est capable de produire un effet nommé « électrolyse ». Cela permet aux astronautes d’avoir de l’oxygène en quantité. En détachant les atomes d’hydrogène et d’oxygène présents dans l’eau, la NASA est capable de produire du dioxygène. 

Pour la NASA la découverte d’eau à la surface de la Lune a relancé la possible habitabilité sur le long terme de notre satellite. Alors que dans les années 70 les missions Apollo n’ont fait que des « sauts de puce » restant quelques jours à la surface, les astronautes du programme Artemis pourront compter sur les ressources de la Lune pour pérenniser leur présence sur notre satellite.

En plus d’Artemis 3, qui devrait être la première mission à retourner sur le sol de la Lune, la NASA veut construire « Gateway » une station orbitale permettant de faciliter les allers-retours avec la surface.

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Source : yna.co

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