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Tesla intensifie la surveillance du conducteur

Bâillements, clignements d’yeux : les signes avant-coureurs de la fatigue seront désormais surveillés par la caméra intérieur des Tesla. Un système qui va améliorer le confort et surtout la sécurité du conducteur.

Tesla va traquer les bâillements, les clignements d’yeux et autres signes de somnolence au volant. Allant au-delà de la simple détection de mouvement sur le volant, le constructeur de voitures électriques cherche à optimiser ses fonctionnalités d’assistance à la conduite avec l’utilisation accrue de la caméra orientée vers l’habitacle, pour une expérience de conduite plus sûre et confortable.

La caméra intérieure va servir à quelque chose

Tesla renforce donc ses systèmes de surveillance à bord de ses véhicules. Selon les informations révélées par un hacker connu sous le nom de Green, l’entreprise traque désormais les signaux qui annoncent la fatigue du conducteur. La marque répond ainsi aux critiques qui lui reprochent depuis des années de pas avoir suffisamment mis l’accent sur la surveillance du conducteur, malgré ses fonctionnalités avancées d’assistance à la conduite. Pendant longtemps, Tesla ne pouvait en effet détecter que les mouvements sur le volant. Cela oblige les conducteurs à bouger le volant pour signaler au système qu’ils avaient toujours les mains sur celui-ci. Cette méthode reste la principale façon dont Tesla effectue la surveillance du conducteur.

Selon Green, cette surveillance n’est pas uniquement effectuée lorsque le conducteur utilise l’Autopilot ou le FSD (Full Self-Driving), mais également lorsqu’il conduit lui-même. Par contre, on ignore encore ce que Tesla compte faire de ces informations. Cette nouvelle étape de surveillance du conducteur est toutefois considérée comme un pas dans la bonne direction. Autrefois peu intéressée par l’idée, Tesla semble avoir pris le taureau par les cornes avec cette fonction, car une surveillance efficace du conducteur peut améliorer non seulement sa sécurité, mais aussi celle des passagers.

Tesla donnait en effet l’impression de ne pas s’intéresser à la surveillance du conducteur, parce que c’est une fonction liée au niveau 2 ou 3 de la conduite autonome. Or, le constructeur vise le niveau 4 ou 5, qui permet à un véhicule de conduire sans l’aide d’un chauffeur humain ou presque. Mais on en est encore très loin et Tesla veut maintenant jouer la carte du pragmatisme avec la surveillance accrue des signes de fatigue.

Ce n’est cependant pas la première fois que Tesla exploite la caméra orientée vers l’habitacle. En 2021, l’entreprise commençait en effet à s’en servir  pour s’assurer que le conducteur regarde la route et n’utilise pas de smartphone au volant. De nombreux conducteurs Tesla ont été ravis de cette fonction qui réduit le nombre d’alertes leur demandant d’appliquer une pression sur le volant, souvent appelées « rappels d’Autopilot ». L’activation de cette fonction réduit finalement le nombre de rappels.

 

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