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Disney+ économise en supprimant ses séries et compte bien recommencer

La plateforme de streaming ne s’est pas débarrassée de ses programmes pour rien : tout est une question de finances…

Vous suiviez une série originale Disney+ et celle-ci a disparu du jour au lendemain ? Ce n’est pas un bug : Mickey Mouse vient de supprimer des dizaines de ses programmes. Les Petits Champions : Game Changers, Le Monde selon Jeff Goldblum et même la série Willow qui n’a pas fêté ses un an ont toutes quitté le catalogue du service SVOD. Puisqu’il n’existe aucune version physique de ces programmes, ceux-ci ont simplement disparu du paysage culturel et ne peuvent plus être visionnés légalement.

Tout comme l’arrêt du partage de compte chez Netflix est justifié par des difficultés financières, il en va de même pour cette catastrophe côté Disney. Mais pourquoi donc supprimer séries, films et documentaires au risque de faire fuir les abonnés ? Si cette mesure est moins radicale que celle employée par le N rouge, les utilisateurs sont en droit de se poser les bonnes questions. En réalité, les programmes disparus ont été triés sur le volet afin d’éviter la colère, tout en effectuant des économies. Les programmes les moins visionnés passent à la trappe, tandis que les taxes de l’entreprise perdent quelques milliards.

Tout est une question de valeur

Maintenant que Disney+ se retrouve privé de quelques créations originales, le catalogue de la plateforme perd en valeur. Cela est vrai pour les abonnés mais s’applique également aux autorités américaines. De la même façon de Warner Bros Discovery avant elle, la firme de Burbank s’est séparée de son contenu afin d’obtenir une réduction d’imposition de la part de la SEC (Securities and Exchange Commission).

Dans un rapport partagé vendredi dernier, l’organisation gouvernementale indiquait alors que la Walt Disney Company se verrait exonérée de 1,5 milliard de dollars lors de ses prochains résultats financiers du troisième trimestre fiscal. Cette décision rentre dans le cadre “d’un ajustement de la valeur actuelle du contenu” indique également le papier officiel. Il convient aussi de rappeler que la fermeture de l’hôtel de luxe Star Wars Galactic Starcruiser entre également dans ces calculs.

Malheureusement pour les consommateurs, ces changements conséquents pourraient bien devenir une habitude pour le studio de Mickey Mouse. En effet, la déclaration de la SEC indique également que la Walt Disney Company continue d’examiner son offre et prévoit actuellement que d’autres contenus seront retirés de ses plateformes, en grande partie pendant le reste de son troisième trimestre fiscal. De cette manière, l’entreprise se voit accorder une déduction supplémentaire de 400 millions de dollars.

Sachant que ce troisième trimestre fiscal touche à sa fin en juillet, le catalogue Disney+ devrait continuer de s’amenuir dans les semaines qui viennent. Alors que la situation empire de tous les côtés pour les géants du streaming, comptez-vous garder vos abonnements actifs ?

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5 commentaires
  1. ET voila c’est plus facile pour la cancelled culture, du moment que les plateformes virent de leurs serveurs un contenu et vu qu’ils s’interdisent de les editer sur du physique (dvd ou bluray), cela disparait à jamais.

  2. Ca serait bien d’expliquer comment est calculé l’impôt du fait de laisser les oeuvres disponibles au sein des plateformes. Je pensais que l’impôt se payer uniquement sur les revenus d’abonnement.

  3. Euh la cancel culture est l acte de denoncer des individus pour les sortirs de la societe..
    Quel est le rapport la ???

    Attention aux termes 😉 pour le reste cela est le cas pour tout, y compris ce qui est sur dvd qui a une duree de vie limitee…

  4. Avant de résilier mon abonnement sur Disney +, j’ai enregistré la série Willow et d’autres programmes sur mon lecteur enregistreur de DVD.

  5. Ça pose surtout un problème du point de vue de la conservation du patrimoine, car qu’elle que soit la qualité de ces programmes ou leurs succès, en les supprimant des plate formes, c’est comme si ils n’avaient jamais existé.

    Et ça pose aussi un problème sur les tarifs : si les plate formes commencent à supprimer des contenus au bout de quelques mois, tout en rajoutant de la pub, ça va finir par ressembler à des services AVOD comme Pluto ou Molotov “à la demande” (ex Mango), sauf que ceux ci sont gratuits…

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