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Avant l’Europe, le Japon met fin au monopole de l’App Store

L’Europe et le Japon s’en prennent au monopole de l’App Store et du Play Store. Ils ne devraient plus exister dans quelques mois.

L’Europe devrait, avec le DMA (Digital Markets Act) mettre fin au monopole de l’App Store. Craig Federighi, vice-président de la Pomme s’est d’ailleurs dit en discussions avec les instances européennes ces dernières semaines pour trouver le meilleur système de fonctionnement “pour les utilisateurs“.

De l’autre côté du monde, le Japon n’a pas laissé la moindre possibilité de négociations au board d’Apple. Le gouvernement vient de mettre en place plusieurs lois pour obliger la marque à laisser les utilisateurs télécharger des applications depuis des solutions tierces à l’App Store. Selon le “Japan Times” Google serait également visé par cette nouvelle loi sur mesure. Le Play Store, ultra-dominant sur Android va devoir faire de la place pour la concurrence.

Cette stimulation de la concurrence pourrait avoir plusieurs conséquences positives pour les utilisateurs dont une baisse du prix des applications. Les nouveaux “App Store” pourraient de leur côté signer des contrats d’exclusivité avec des développeurs pour que des applications populaires ne soient téléchargeables que sur certaines plateformes.

Un saut dans l’inconnu

Depuis l’existence de l’App Store sous iOS, Apple n’a jamais laissé le temps à la concurrence de se développer. La marque à la pomme a toujours cadenassé le développement de solutions tierces et le monde se lance dans un grand saut dans l’inconnu en laissant des options autres sur les iPhone.

Les prochains mois risquent d’être décisifs pour la firme de Cupertino. Cette dernière espère que la facilité d’utilisation de l’App Store et sa popularité auprès du grand public. Sous Android il est déjà possible de télécharger des applications en dehors du Play Store, mais malgré cette porte ouverte, 97% des utilisateurs restent sur la solution de Google, qui se retrouve, de fait, dans une situation de monopole.

La défense des utilisateurs : le credo d’Apple

La marque à la pomme assure que le non-développement de solutions tierces à l’App Store est avant tout une bonne nouvelle pour les utilisateurs. Des solutions concurrentes à celle d’Apple pourraient laisser des applications pirates s’introduire dans nos téléphones. L’App Store assure ainsi un certain niveau de sécurité pour les utilisateurs qui savent que les applications présentes sont “sûres”, du moins sur le papier.

Craig Federighi négocie notamment avec l’Europe sur ce point. Il demande à ce que les conditions de sécurité des applications de l’App Store soient régies comme une règle universelle. Il pourrait ainsi obliger la concurrence à développer une copie de l’App Store, assurant à la Pomme une préservation de son audience.

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5 commentaires
  1. Apple tout comme Google ont pour leur Store des critères d’entrées sévère et des contrôles de qualité tant du logiciel que des malwares. virus, blotware, etc,etc….
    Est-ce que les nouveaux store seront tout aussi regardant et feront autant d’effort pour vérifier que ce qui est mis sur leur store est SAFE ??
    Non je ne crois pas,, je pense qu’il va y avoir une explosion de virus et une prolifération de ceux-ci comme jamais.

  2. C’est un commentaire malhonnête et désinformé. Il n’y a pas d’explosions de virus sur Mac OS ni Windows alors qu’ils ne sont pas limités à un store. Ni sur Android la plateforme mobile la plus populaire de l’humanité ou la plupart des virus de masse proviennent d’applications de basse qualité offertes directement sur le PlayStore lui-même sachant que même avec ces possibilités seul 3% des utilisateurs d’android utilise des stores tiers. Donc :

    1. Cela va t-il causer une explosion de virus sur nos machines? Non, cela n’a jamais été le cas et beaucoup d’autres plateformes ouvertes n’ont jamais connu ce phénomène.

    2. Les applications de stores tiers sont-elles fiables? Pas toutes en effet, mais les versions offertes par les éditeurs eux-mêmes et même des stores alternatifs comme Aptoide sont connues pour leur sécurité, et les hash existent aussi.

    3. L’ouverture des stores crée-t-elle une fuite des utilisateurs et une morte lente des Store? Absolument pas, seul les plus enthousiastes avec des cas d’utilisations précis téléchargent depuis des sources tierces en acceptant évidemment les risques, c’est TOUJOURS un pourcentage ridicule, surtout pour les plateformes mobiles. Aucun élément ne prouve le contraire

    4. Cela va -t-il forcer les éditeurs à ne plus proposer leurs applis sur l’appStore et forcer les utilisateurs à utiliser ses sources tierces? Encore une fois ce n’est jamais arrivé, même sur Android. Ces stores ont une place centrale et une réputation très élevée pour les consommateurs et aucun éditeurs important ne s’est deja refusé la visibilité de l’AppStore.

    5. Au final cette décision n’est-t-elle pas une liberté de plus offerte au consommateur s’il le souhaite uniquement qui mets terme aux méthodes cupides d’une entreprise trillionaire qui récolte de manière semi-passive plus d’un tiers des revenus des développeurs?

    6. Dans un monde où la perspective d’une élite de centi-milliardaire aux pouvoirs financiers et politiques dopé par l’IA, le bigDATA et leurs plateformes médiatiques personnelles n’est plus de la science-fiction mais une prédiction cohérente pour la fin de cette décennie, n’est-il pas raisonnable de mettre en place une politique de droit et de choix du consommateur avant que ces géants de l’industrie ne nous engloutissent pas complètement dans leur cupidité sempiternelle.

  3. En attendant les store alternatif sur Android n’intéressent pas beaucoup. Ni les développeurs, ni les utilisateurs. Même les poids lourd comme Samsung ou Amazon ne vont pas très loin.

    Une bonne chose ? Oui. Une révolution ? Non

  4. Et si les éditeurs tiers au lieu de fanfaronner développaient leurs propres OS. Quand on voit un très vieux Continent comme l’Europe, auparavant, le berceau du siècle des Lumières, devenu le berceau de l’obscurité incapable de fabriquer le moindre smartphone. Quant on voit une Europe grande fabricante de voiture hier, aujourd’hui lutter pour accueillir des usines du chinois BYD, quant on voit les chefs d’États courir en chine pour raconter du bidon sur la position Européenne sur la Chine. Quant on voit les européens brader leurs licences a cause de la cupidité pour le C919 chinois comme ils l’ont fait au temps des voitures. On fini par se demander si L’europe a une vision de l’avenir. Demain on se luttera les usines du C919 chinois. Toujours des lois pour tuer les consciences, au lieu de pousser les développeurs a voir grand; a développer des OS par exemple, on prend des lois pour aider ces derniers à grignoter et à se contenter de charogne US. Waouh!!

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