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Amazon et les grandes entreprises de la tech insistent lourdement pour le retour au bureau

Plusieurs grands noms du secteur des technologies, dont Amazon, accentuent la pression sur les employés pour qu’ils reviennent travailler dans les bureaux… en opposition à la tendance croissante au télétravail, promu durant la pandémie. De nombreux salariés regrettent ce retour aux vieilles pratiques et réclament davantage de flexibilité.

Amazon surveille la fréquentation des employés aux États-Unis et cible ceux qui ne respectent pas sa politique de travail hybride. Des salariés ont été informés qu’ils ne respectaient pas « [les] attentes [de l’entreprise] en matière de participation au bureau au moins trois jours par semaine ». Cette mesure, qui a priori est liée à l’utilisation de badges d’identification, n’a pas été du goût des employés visés qui s’interrogent sur la confidentialité et tout simplement la justesse de du message.

La poussée vers le retour au bureau

D’autres mastodontes comme Google ou Zoom ont également mis en place des règles similaires. Publicis, l’agence de publicité, a même averti que le non-respect de sa politique des trois jours par semaine pourrait affecter la rémunération et les chances de promotion des employés. Citigroup a également signalé qu’elle tiendrait ses employés responsables en cas de non-conformité avec ses politiques de présence au bureau.

Ces mesures reflètent une attitude de plus en plus ferme parmi les dirigeants d’entreprises qui ont longtemps accommodé les employés désireux de travailler de manière plus flexible, entre le bureau et le domicile.

Les réactions des salariés sont courroucées la plupart du temps. Certains employés d’Amazon ont été mécontents de ces courriels de surveillance, avec des commentaires du genre : « Est-ce que c’est censé faire peur aux gens ? ». En juin, des salariés du vendeur en ligne ont organisé une marche pour protester contre les politiques de retour au travail. Les groupes de défense des droits des travailleurs soutiennent que pousser les employés à revenir au bureau contre leur gré ne fait que renforcer le mouvement syndical grandissant dans le secteur des technologies.

Les enquêtes montrent que si la plupart des employés veulent bien travailler en personne deux à trois jours par semaine, ils sont montrent bien moins enthousiastes en ce qui concerne les obligations.

La pandémie a provoqué un changement majeur dans les habitudes de travail, avec une augmentation significative du télétravail. Les efforts d’Amazon et d’autres entreprises pour ramener les employés au bureau signalent un changement de cap indésirable pour de nombreux salariés qui apprécient la souplesse du travail à la maison. Mais alors que certaines entreprises insistent sur un retour au présentiel, d’autres se montrent plus flexibles et plus à l’écoute du personnel.

Il s’agit d’équilibrer la volonté des employeurs et les désirs des employés, ce qui n’est pas toujours facile. Mais avec leurs gros sabots, les grandes entreprises de la tech ne se facilitent pas la tâche.

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5 commentaires
  1. Il n y a pas que mes entreprises de la tech qui sont lourdes avec ce type d obligations.

    Il y a aussi un élément financier à prendre en compte – le prix payé pour les bureaux. La valeur des bureaux s est effondrée dans de nombreux pays du fait (et non à cause) du teletravail. Il y a une perte sèche ainsi sur le bien immobilier détenu par les entreprises ou pris en lease par celles-ci.

  2. Au-delà du simple sujet “officiel” de la confiance envers les employés au télétravail, il ne ne pas oublier aussi qu’il s’agit “accessoirement” pour ces entreprises de :
    – gérer leurs actifs immobiliers (qui perdent de la valeur si le télétravail se pérennise trop) ;
    – faire partir des employés sans devoir mettre en place d’indemnités de licenciement (donc à moindre coût) ;
    – rassurer les middle-managers sur leur utilité (et ils en ont besoin, vu leur quantité dans ces entreprises) ;
    – faire persister la petite musique que les employés de la tech sont des cols bleus modernes, et pas des cols blancs. Ils ne peuvent donc pas avoir les mêmes libertés qu’un directeur.

  3. C’est de la fumisterie tout ça une visio et après je tonds la pelouse une nouvelle visio et je vais cher her les enfants à l’école puis j’enverrai 3 mails pour montrer que je suis là… sans compter ceux qui jouent à des jeux vidéo pendant les reu .. bah oui ça ne pouvait durer qu’un temps tout ça. L’humanité n’est pas fiable il n’y a qu’à voir ce qu’elle fait de sa planète

  4. @fumisterie : parceque vous pensez sincerement que ceux qui font de la présence travaillent forcément ? su l humanité n est pas fiable, elle ne l est pas plus au burau
    Sans compter que l avancée du travail peut être validée par le manager.

  5. L’être humain est ainsi fait, il s’habitue vite a un nouveau confort temporaire justifié par une situation exceptionnelle, puis hurle a l’injustice lorsqu’on lui rappelle simplement que la situation exceptionnelle est passée et que maintenant il faut revenir à la normale, c’est à dire vendre 8 heures de chacune de vos journée en échange de monnaie bien utile pour s’offrir tous les autres conforts auxquels on est habitués…

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