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Aucun constructeur auto ne veut de la conduite autonome FSD de Tesla (pour l’instant)

Elon Musk a beaucoup mis en avant la technologie de conduite entièrement autonome de Tesla, malgré des incidents et une réception plus ou moins mitigée de la part des conducteurs. Et le milliardaire ne veut pas s’arrêter là : il a proposé des licences de cette technologie aux constructeurs concurrents… sans convaincre jusqu’à présent.

Pourquoi ne pas reproduire le succès rencontré par l’ouverture du réseau de superchargeurs aux autres fabricants de voitures électriques ? Mais cette fois, avec le FSD (Full Self-Driving), le système de conduite autonome avancé que les conducteurs américains peuvent louer pour leur Tesla. Dès juin 2023, Elon Musk a pris son bâton de pèlerin pour tenter de vendre le FSD sous forme de licence aux concurrents. Mais personne n’a répondu favorablement à la proposition.

Silence retentissant à la proposition de Tesla

Aucune des plus de 60 marques automobiles n’a montré d’intérêt pour conclure un tel accord. Les raisons de ce manque d’appétit pour le FSD sont multiples. D’une part, la technologie de conduite autonome de Tesla est certes innovante, mais elle a été impliquée dans plusieurs incidents notables, ce qui a pu inquiéter le grand public sur sa fiabilité. D’autre part, les constructeurs automobiles semblent privilégier le développement de leurs propres solutions de conduite sans chauffeur, qui sont perçues comme potentiellement plus lucratives à l’avenir.

Néanmoins, l’offre d’Elon Musk n’est pas sans intérêt. La technologie de conduite autonome est devenue un champ de bataille crucial pour les constructeurs automobiles, avec des acteurs comme Ford, GM et Mercedes qui développent leurs propres systèmes. Cependant, dans des conditions de conduite complexes — à l’image de rues urbaines chargées — peu peuvent rivaliser avec les capacités du FSD de Tesla, qui reste toujours en phase de développement.

L’idée du patron de Tesla de faire profiter de cette technologie d’autres marques dans leurs véhicules, pourrait transformer le secteur automobile en rendant les routes potentiellement plus sûres et en offrant aux constructeurs un avantage concurrentiel significatif. En outre, cette stratégie s’inscrit dans une vision à long terme où Tesla tirerait des revenus substantiels de la licence de son logiciel, dépassant potentiellement les ventes de ses voitures.

Une telle évolution ferait de Tesla un acteur semblable à Microsoft dans le monde informatique, dominé non pas par la production de matériel, mais par le développement et la licence de logiciels. Cette stratégie intervient alors que Tesla redouble d’efforts pour promouvoir l’adoption de son logiciel FSD Beta en offrant une période d’essai gratuite aux clients aux États-Unis dans l’espoir de recueillir des retours positifs, d’accélérer son développement et de multiplier les abonnements (199 $ par mois).

Les améliorations significatives signalées par les testeurs de la version 12.3.1 du FSD Beta et l’enthousiasme de Musk pour cette technologie (à moins qu’il ne s’agisse de forcing) confirment en tout cas la confiance de la marque et de son patron dans le potentiel de la conduite autonome.

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