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[Alors on regarde ?] Good Omens fait des miracles

Tiré du roman éponyme de Neil Gaiman (American Gods) et Terry Pratchett (Les Annales du disque monde), Good Omens arrive aujourd’hui sur Amazon Prime Video, avec une première saison en six épisodes qui nous a donné envie de partir à la chasse aux sorcières à travers la campagne britannique.

Crédits Good Omens / Amazon Prime Video

Presque trente ans après la sortie du livre Good Omens : The nice and accurate prophecies of Agnes Nutter Witch, Neil Gaiman signe lui-même l’adaptation du titre sur nos écrans avec une série en six épisodes, disponible depuis aujourd’hui sur Amazon Prime. Un script fidèle à l’œuvre originale, qui retrace les péripéties du démon Rampa (Crowley en VO), et de l’ange Aziraphale, deux créatures bibliques méprisées par leurs pairs, et bien décidés à sauver l’univers de l’Apocalypse. Après avoir vécu des milliers d’années parmi les hommes, les deux partenaires ne semblent en effet pas vraiment décidées à abandonner les plaisirs de la vie terrestre, et vont finalement décider de s’allier pour empêcher l’Antéchrist – personnifié en un garçon de onze ans, de détruire le monde. Mais encore faudrait-il savoir où est ce dernier…

Un casting diaboliquement efficace

Pour cette minisérie en six épisodes, qui ne devrait (normalement) pas connaître de suite, Neil Gaiman s’offre un casting savoureux, à l’accent britannique non dissimulé. Le tandem principal, incarné par David Tennant (Doctor Who, Jessica Jones) et Michael Sheen (Alice au pays des merveilles, Twilight) fonctionne à merveille, et donne la réplique à des seconds rôles non moins talentueux. On retrouve ainsi Frances McDormand (Fargo) en voix divine, Adria Arjona (True Detective) en sorcière prophétique un peu paumée, ou encore Jon Hamm (Mad Men) en insupportable Archange Gabriel. Un casting aussi efficace que réussi, à la hauteur du reste de la série. Habitué aux épopées bibliques avec American Gods, dont la seconde saison a fait son arrivée en 2019 sur Amazon Prime Video, Neil Gaiman nous offre cette fois une nouvelle bataille théologique où les figures christiques s’apparentent davantage à des boulets qu’à de véritables divinités. 

Humour apocalyptique

Après avoir visionné les deux premiers épisodes de la série, le constat est sans appel : si le pari d’adapter sur petit écran l’œuvre de Neil Gaiman et Terry Pratchett s’annonçait audacieux, il est diablement réussi. À mi-chemin entre H2G2 et Les Orphelins Baudelaire, Good Omens signe un bel hommage posthume à Terry Pratchett. Mis en image par le réalisateur Douglas McKinnon, à qui l’on devait déjà quelques épisodes de Doctor Who et de Sherlock, l’humour de la série est résolument british, irrévérencieux, truculent et déjanté, parfois à la limite du burlesque. L’univers de la série ne devrait quant à lui pas dépayser les fans de l’héritage Pratchett, qui retrouveront une direction artistique colorée et onirique.

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Notre avis

On attendait beaucoup de Good Omens, et il faut bien admettre que l’on n’a pas été déçu. La narration va à l’essentiel, et on a envie de voir la suite dès la fin du premier épisode. Neil Gaiman et Douglas McKinnon nous offre une interprétation très prometteuse du livre original, et réussissent le pari de transformer une guerre apocalyptique en épopée fantasy feel-good et hilarante. Avec seulement six épisodes, Good Omens s’inscrit comme l’une des très bonnes surprises de l’année sur Amazon Prime Video, le genre d’OVNI télévisuel qu’on dévore (presque) d’une traite tellement il se révèle savoureux.

L'avis du Journal du Geek :

Note : 9 / 10
1 commentaire
  1. “Après avoir visionné les deux premiers
    épisodes de la série, le constat est sans appel : si le pari d’adapter
    sur petit écran l’œuvre de Neil Gaiman et Terry Pratchett s’annonçait
    audacieux, il est diablement réussi.”
    Ça veut dire que vous avez fait l’article après avoir vu 2 épisodes (sur les 6), ou que le constat est sans appel une fois que 2 épisodes ont été vus ? 🤔

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