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Test : From Dust

5

En mars dernier, je vous faisais découvrir un titre qui m’avait transporté dans un univers impressionnant de poésie et doté d’une simulation d’éléments naturels quasi sans…

En mars dernier, je vous faisais découvrir un titre qui m’avait transporté dans un univers impressionnant de poésie et doté d’une simulation d’éléments naturels quasi sans faille. Quelques heures de jeux plus tard, l’essai est-il transformé ?



La première chose qui frappe dans From Dust, c’est son niveau de simulation. En effet, le titre est capable de gérer une multitude de configurations, et sa complexité ne semble pas connaître de limites. Mais cette mécanique est cachée en dessous d’une réalisation graphique sans faille, et réellement magnifique. Mais aussi beau soit le titre, le vrai challenge d’un God Game est de proposer un gameplay qui tienne la route, et de ne pas nous laisser pas sur le bord de celle-ci, bloqués dans une répétition de gestes sans imagination. Heureusement pour nous, ce n’est clairement pas le cas dans From Dust. On peut tout de même s’interroger sur la pérennité du concept sur console. En effet, la maniabilité au pad est loin d’être parfaite, et rend l’expérience moins aréable qu’elle ne le serait avec une souris. Une gâchette pour prendre de la matière, une autre pour la lâcher, et du coup, un stick analogique pour le déplacement. En cas d’actions rapides, c’est souvent un handicap. Malgré tout, on prend vite ses marques, et on s’adapte assez bien à ces petites difficultés.

Mais le vrai but du titre, ce n’est pas de déplacer de la matière, mais bien de faire voyager notre tribu d’hommes primitifs d’un niveau à l’autre, jusqu’à l’apothéose finale… Plusieurs mécanismes de gameplay viennent donc renforcer notre divine puissance. Un Dieu n’étant rien sans ses croyants… Notre tribu, en créant des villages autour des Totems des anciens, nous offre donc de nouveaux pouvoirs. Comme par exemple celui de gélifier l’eau (qui ne s’écoule plus du coup), mais aussi celui de la faire s’évaporer, de détruire la matière capturée au lieu d’avoir à la relâcher et enfin éteindre les feux. Mais en plus des Totems, il y a également deux artefacts, que les tribus doivent ramener à leur village et qui offrent deux autres pouvoirs, celui de repousser l’eau et de repousser le feu (et la lave), ce qui permet de palier souvent à une inondation ou un incendie. En plus de nos pouvoirs, la végétation est également particulière. Enfin, les arbres surtout, il y en a de trois types : les arbres-phoenix qui s’enflamment à intervalles réguliers, les arbres-à-eau qui gonflent et libèrent leur liquide à proximité de feu ou une fois pleins, et les arbres explosifs qui éclatent en créant de petits cratères au contact du feu ou de la lave. Le plus beau c’est qu’il est possible de déplacer les arbres en question… Je vous laisse imaginer les possibilités qui en découlent !

Tous ces mécanismes permettent donc de passer sans embûches (mais avec quelques prises de têtes et moult patience) les niveaux du titres. Mais le challenge n’est pas terminé pour autant, car si vous avez suffisamment rempli d’objectifs plus ou moins cachés (taux de végétation sur la map, nombres d’artefacts récupérés, etc.) vous débloquerez des maps “Défis”. Au nombre de 30, avec des objectifs relativement simples a résoudre, mais avec des pouvoirs et un temps limités.

D’une manière générale, je ressors de ce jeu avec l’impression d’avoir tous les ingrédients d’un grand titre qui aurait voulu rentrer dans la case toute petite du Xbox Live Arcade. Son créateur, Eric Chahi a créé quelque-chose de complexe, avec (encore une fois) un moteur de simulation complexe et quasi parfait. Mais on espère que de ce terreau originel naîtra quelque chose de plus grand, et encore plus complexe ! Bref, Si vous êtes comme moi, fan des God Games à tendance sandbox, vous devriez être conquis par From Dust. La poésie tranquille de son ambiance est trompeuse, et le niveau de challenge est plutôt élevé. Si tout n’est pas parfait, vous en aurez tout de même largement pour votre argent, et vous prendrez plaisir a y revenir pour parachever les niveaux. Malgré tout, c’est un genre de niche, qui peut plaire, ou déplaire… Moi j’aime !.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les + :
La réalisation poétique et envoûtante
Le retour d’un genre disparu, le God game !
Un niveau de simulation impressionnant

Les – :
Une maniabilité au pad un peu fastidieuse parfois
L’IA de la tribu, parfois trop primitive
Un léger manque de rythme par moment

En mars dernier, je vous faisais découvrir un titre qui m’avait transporté dans un univers impressionnant de poésie et doté d’une simulation d’éléments naturels quasi sans faille. Quelques heures de jeux plus tard, l’essai est-il transformé ?



La première chose qui frappe dans From Dust, c’est son niveau de simulation. En effet, le titre est capable de gérer une multitude de configurations, et sa complexité ne semble pas connaître de limites. Mais cette mécanique est cachée en dessous d’une réalisation graphique sans faille, et réellement magnifique. Mais aussi beau soit le titre, le vrai challenge d’un God Game est de proposer un gameplay qui tienne la route, et de ne pas nous laisser pas sur le bord de celle-ci, bloqués dans une répétition de gestes sans imagination. Heureusement pour nous, ce n’est clairement pas le cas dans From Dust. On peut tout de même s’interroger sur la pérennité du concept sur console. En effet, la maniabilité au pad est loin d’être parfaite, et rend l’expérience moins aréable qu’elle ne le serait avec une souris. Une gâchette pour prendre de la matière, une autre pour la lâcher, et du coup, un stick analogique pour le déplacement. En cas d’actions rapides, c’est souvent un handicap. Malgré tout, on prend vite ses marques, et on s’adapte assez bien à ces petites difficultés.

Mais le vrai but du titre, ce n’est pas de déplacer de la matière, mais bien de faire voyager notre tribu d’hommes primitifs d’un niveau à l’autre, jusqu’à l’apothéose finale… Plusieurs mécanismes de gameplay viennent donc renforcer notre divine puissance. Un Dieu n’étant rien sans ses croyants… Notre tribu, en créant des villages autour des Totems des anciens, nous offre donc de nouveaux pouvoirs. Comme par exemple celui de gélifier l’eau (qui ne s’écoule plus du coup), mais aussi celui de la faire s’évaporer, de détruire la matière capturée au lieu d’avoir à la relâcher et enfin éteindre les feux. Mais en plus des Totems, il y a également deux artefacts, que les tribus doivent ramener à leur village et qui offrent deux autres pouvoirs, celui de repousser l’eau et de repousser le feu (et la lave), ce qui permet de palier souvent à une inondation ou un incendie. En plus de nos pouvoirs, la végétation est également particulière. Enfin, les arbres surtout, il y en a de trois types : les arbres-phoenix qui s’enflamment à intervalles réguliers, les arbres-à-eau qui gonflent et libèrent leur liquide à proximité de feu ou une fois pleins, et les arbres explosifs qui éclatent en créant de petits cratères au contact du feu ou de la lave. Le plus beau c’est qu’il est possible de déplacer les arbres en question… Je vous laisse imaginer les possibilités qui en découlent !

Tous ces mécanismes permettent donc de passer sans embûches (mais avec quelques prises de têtes et moult patience) les niveaux du titres. Mais le challenge n’est pas terminé pour autant, car si vous avez suffisamment rempli d’objectifs plus ou moins cachés (taux de végétation sur la map, nombres d’artefacts récupérés, etc.) vous débloquerez des maps “Défis”. Au nombre de 30, avec des objectifs relativement simples a résoudre, mais avec des pouvoirs et un temps limités.

D’une manière générale, je ressors de ce jeu avec l’impression d’avoir tous les ingrédients d’un grand titre qui aurait voulu rentrer dans la case toute petite du Xbox Live Arcade. Son créateur, Eric Chahi a créé quelque-chose de complexe, avec (encore une fois) un moteur de simulation complexe et quasi parfait. Mais on espère que de ce terreau originel naîtra quelque chose de plus grand, et encore plus complexe ! Bref, Si vous êtes comme moi, fan des God Games à tendance sandbox, vous devriez être conquis par From Dust. La poésie tranquille de son ambiance est trompeuse, et le niveau de challenge est plutôt élevé. Si tout n’est pas parfait, vous en aurez tout de même largement pour votre argent, et vous prendrez plaisir a y revenir pour parachever les niveaux. Malgré tout, c’est un genre de niche, qui peut plaire, ou déplaire… Moi j’aime !.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les + :
La réalisation poétique et envoûtante
Le retour d’un genre disparu, le God game !
Un niveau de simulation impressionnant

Les – :
Une maniabilité au pad un peu fastidieuse parfois
L’IA de la tribu, parfois trop primitive
Un léger manque de rythme par moment

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