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Netflix, Amazon et autres SVoD devront financer des œuvres françaises dès 2018

Une directive européenne imposera bientôt aux plateformes de vidéo à la demande (VoD) de reverser une partie de leur chiffre d’affaires pour financer la création culturelle…

Une directive européenne imposera bientôt aux plateformes de vidéo à la demande (VoD) de reverser une partie de leur chiffre d’affaires pour financer la création culturelle locale.

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Si Netflix a préféré quitter la France et voguer vers d’autres cieux, plus cléments fiscalement, en l’occurrence les Pays-Bas, elle ne pourra pas se soustraire à la future directive européenne sur les services audiovisuels attendue pour 2017 et transposée dans le droit français d’ici 2018.

Obligation de financement

Concrètement, toute plateforme de VoD étrangère, de Netflix en passant par Amazon, implantée hors de France, devra participer au financement d’œuvres locales, et plus généralement se soumettre à la législation du pays dans lequel ils proposent leur service.

Au Ministère de la Culture, on explique ainsi que ces plateformes, Américaines pour la plupart, seront désormais tenues aux mêmes obligations que leurs concurrents français : financer séries et films français.

Les œuvres françaises à l’honneur

15 % de leur chiffre d’affaires réalisé en France seront alloués au financement de la création européenne, dont 12 % à des œuvres françaises. En outre, Netflix et consorts devront mettre en avant un certain pourcentage d’œuvres locales sur la page d’accueil de leur catalogue. Ce taux serait actuellement en négociation à Bruxelles, il s’élevait à 20 % environ en mai dernier.

Une nouvelle dont se félicite le Ministère de la Culture. Jusqu’ici, ces plateformes échappaient à ces obligations de financement, notamment grâce à leur siège européen situés au Luxembourg ou aux Pays bas. Grâce à cela, Netflix échappait non seulement à l’impôt sur les sociétés, mais également à l’obligation de financement de la création tel qu’imposé en France ou en Belgique.

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11 commentaires
  1. Comment tuer ces services dans les pays européens, acte 1.
    S’il y a si peux de contenu local, c’est tout simplement parce que le contenu local n’est pas ce que recherche les clients et/ou parce que la qualité n’est pas du tout celle attendue…

    1. Il faut bien admettre que la plupart des européens se foutent royalement des créations locales… Et cette manœuvre pue le lobby à des kilomètres. Je ne sais pas pourquoi ça me dégoute toujours… Je devrais être habitué, depuis le temps…

  2. C’est cela, continuons d’abreuver des cinéastes biberonnés aux subventions qui n’ont jamais sorti un seul film ayant trouvé son public, c’est nous qui paye.

  3. C’est clair on va nous imposer du contenu de merde et ça sera en gros sur la page d’accueil…
    Evidemment on est pas obligé de regarder mais les films et séries françaises y’en a vraiment trop peu qui sortent du lot.
    A la limite si ils se contentaient de faire des émissions culturelles ou show d’humoristes français ça élargirais un peu plus leur catalogue pour vraiment plaire à tout le monde.

  4. Laissons les “œuvres” françaises mourir de leur belle mort. Tout le monde s’en bat les stèques, un film français fait moins de 100k entrées en moyenne… J’en ai marre que les politiciens détournent des millions pour leurs potes sous prétexte de “l’exception culturelle française” (lol).

    1. Les Tuche 2 : 4 618 681 entrées, 2e film au Box-Office 2016.
      Camping 3 : 3 155 961 entrées (en cours d’exploitation), 8e film au Box-Office 2016
      Les Visiteurs : La Révolution : 2 195 018 entrées, 13e.
      Retour chez ma mère : 2 156 966 entrées, 14e.
      Pattaya : 1 944 981 entrées, 18e.
      Chocolat : 1 920 819 entrées, 20e.

      Sur les 20 films les plus vus en 8 mois en France, 6 ont été produits en France. Je ne vais pas, personnellement, voir ces films, et je m’en “bats les steaks” moi aussi, mais ce n’est pas pour autant que c’est le cas pour tout le monde, rétablissons un peu la vérité.

      1. Tout à fait!
        C’est pas un problème que les films ne fonctionnent pas (comme dit mon VDD, les chiffres sont là et pour bosser dans un cinéma, les 3 en pôles, attire la masse).

        Reste que qualitativement, une bonne majorité des films, ne peuvent pas s’exporter et là, c’est un gros problème des prod FR, personne en veut (bien que certaine exception existe, mais rare).
        Donc, on parle surtout d’un investissement pour une minorité. C’est là, que le bas blesse. Intérêt de produire pour madame Michou déjà accro à Amour, Gloire et Beauté ?

        Et laisser entendre que le cinéma français est à chier, c’est ne pas avoir vue Bernie, Amélie Poulain, Un long dimanche de fiançailles, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Microbe et Gasoil …. etc

      2. Quand je parle d’œuvres avec des guillemets, je parle de ces trucs qui se veulent intello et qui sont de la masturbation intellectuelle, ceux-là même qui font très peu d’entrées. Je ne parle bien sûr pas des films grand public que tu cites.

  5. Ça ne me dérangerait pas si en contrepartie ils ne sont plus limités à attendre plusieurs années pour diffuser un film. Dans le cas contraire ce sera simplement un désavantage pour le client.

  6. Salut les petits génies.
    La Grande Vadrouille,
    Bienvenue chez les Ch’tis,
    Intouchables,

    Le protectionnisme est pratiqué dans le monde entier, ouvrez vos yeux.
    A + les anti français
    Bises,

  7. @tous (ou presque)

    Tant de bêtises. Vous n’êtes rien, que des bouffeurs de soupe américaine. Il faut défendre les génies anglais, allemands, italiens, français,… Soyez des hommes bande de larves. Qu’attendez-vous? Que le monde se transforme en un immense supermarché lisse et uniforme? Tant de bêtises…

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