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CityTree : un banc avec un mur végétal contre la pollution urbaine

Les bancs posés un peu partout dans les villes sont bien pratiques pour se reposer quelques minutes. Mais ils peuvent aussi remplir une mission encore plus noble : filtrer la pollution urbaine.

La start-up allemande Green City Solutions a imaginé un mobilier urbain très innovant, le CityTree. Il s’agit d’un banc, certes, mais dont l’originalité est d’intégrer un… mur végétal. Ce dernier est composé de 1.600 pots d’une mousse qui capte les particules polluantes : le dioxyde d’azote, l’ozone, les poussières… Tout cela « nourrit » cette mousse et les plantes, qui filtrent et éliminent toute cette pollution.

De la mousse contre les particules

Le banc, qui mesure 4 mètres de haut pour 3 mètres de large, a une capacité de filtrage d’une forêt de 275 arbres, soit 240 tonnes de gaz par an… dans un encombrement bien plus réduit, et qui convient bien à l’intérieur des villes. Le banc est alimenté par le soleil, et il intègre des capteurs pour mesurer le niveau de pollution et la qualité de l’air.

Le CityTree est en phase d’expérimentation un peu partout dans le monde, il vient d’ailleurs de se trouver une petite place à Londres, où l’on déplore la mort de 9.400 personnes chaque année pour des raisons de pollution. Un seul exemplaire a été installé à l’heure actuelle, ce qui sera bien insuffisant pour venir à bout de la pollution, mais c’est un début.

Une vingtaine de villes accueillent déjà ce banc filtrant, qui pourrait trouver de nouveaux clients tellement la problématique des particules fines pèse sur les municipalités, en particulier dans les grandes métropoles.

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7 commentaires
  1. et qui va les entretenir ? quand tu vois l’état des routes, des pelouses, voire même de simples pots de fleurs dans les villes (françaises) alors un banc de 3m de haut. en île de france, il y a déjà pas mal de villes qui ont des murs « verts » sur leurs batiments publiques et vu leur état lamentable.. ces bancs seront juste de la branlette de maires écolo qui aiment dépenser l’argent de leurs contribuables pour leur propre égo.

  2. Il y a en a deux à la Défense, au pied de la tour Eqho, pour les curieux français qui voudraient les voir…je me demande si ça n’a pas un lien avec le propriétaire de la tour, Icade, qui a engagé côté l’environnement.

  3. Malheureusement nous ne sommes pas des arbres. Et nous mourons si vite que les plantes ne peuvent même plus nous exhaler leurs parfums. Sur ces bancs, on trouvera bientôt de vieux cadavres, symboles ineptes de l’incapacité de l’humanité à se soigner de ses propres maux 🙂 Mais après 30 ans de mobilier urbain agressif, c’est une révolution de pouvoir s’asseoir en ville.😍#lovekills 

  4. Pourquoi faire un banc que de la moitié de la largeur de la structure totale (je parle de la partie où on peu s’assoir, en bas) ?

  5. l’étape d’après c’est de faire sortir toutes les heures des pieux de l’assise du banc. Comme ça, si un clochard s’endort dessus, et bien il se fera poignarder. Un petit bip un peu discret accompagné d’un petit témoin lumineux préviendrait naturellement les honnêtes gens venu simplement reposer quelques minutes leurs jambes après une dure après midi de shopping…

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