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Gastronomie : La France devra obligatoirement se mettre au doggy bag

La France est considérée à raison comme un pays de gastronomes. De ce fait, le phénomène des doggy bags ne s’y est jamais vraiment développé. Cela devrait changer bientôt.

Alors que cela n’étonne personne aux États-Unis ou en Angleterre, demander un doggy bag est souvent plus compliqué chez nous. Une retenue qui cause pourtant un gâchis alimentaire considérable. C’est dans cette optique que la mise à disposition de doggy bags, c’est-à-dire des plats permettant de repartir du restaurant avec les restes de son repas, va être progressivement rendu obligatoire.

Un amendement voté dimanche à l’Assemblée indique que les restaurateurs devront proposer ces contenants avant le 1er juillet 2021. “C’est génial, une telle avancée va faire date” a déclaré le Député LREM (La République en Marche) Mathieu Orphelin, cosignataire de la mesure qui a salué l’arrivée « d’un outil intéressant pour lutter contre le gaspillage alimentaire ».

Berengère Abba, auteure de l’amendement, s’est félicitée de la nouvelle soulignant « le fruit d’un travail de construction » entre députés. Le gouvernement ne s’est pas opposé à la mesure, qui prendra donc effet dans trois ans environ. Il faut toutefois signaler que les offres à volontés et les bouteilles consignées sont exclues de l’amendement.

Certains députés LR (Les Républicains) ont tempéré cet enthousiasme, voulant éviter « l’effet de mode ». Ils expliquent que cela pourrait engendrer « des contraintes et un coût » aux restaurateurs, comme l’a expliqué le député du Cantal Vincent Descoeur (LR). Des questions concernant les matériaux utilisés et leur conséquence sur l’environnement ont également été posées.

Madame Abba a alors rétorqué que les contenants ne coutaient « que quelques centimes » par pièce. De manière générale, les élus se sont de toute façon montrés favorables à un essai.

“Je pense que c’est une fausse bonne idée, mais après tout on peut l’essayer”, a ainsi déclaré le député UDI-Agir-Indépendants Thierry Benoit. Vous l’aurez compris, finir vos burgers ne sera plus obligatoire, vous pourrez maintenant les terminer tranquillement à la maison.

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16 commentaires
  1. "Vous l’aurez compris, finir vos burgers ne sera plus obligatoire, vous pourrez maintenant les terminer tranquillement à la maison." 
    justement alors pour faire ca , autant lme commander chez soi

  2. Très bonne idée pour réduire le gaspillage et ces milliers de tonnes de nourriture qui partent à la poubelle chaque jour …

  3. En Chine c’est quasi systématique et naturel, personnellement je me vois pas trop faire ça chez nous … même si l’idée est bonne !

  4. j’espère juste que le dit doggy bag serra en matériaux écologique, je vois déjà les restaurateurs sacrifier mére nature avec des contenant en polystyrène.

  5. "“Je pense que c’est une fausse bonne idée, mais après tout on peut l’essayer”, a ainsi déclaré le député UDI-Agir-Indépendants Thierry Benoit."
    "engendrer « des contraintes et un coût » aux restaurateurs"

    L’opposition n’a plus d’arguments on dirait.

    Je ne vois même pas comment on peut être contre ça "olol ça va coûter cher aux restaus, donc soit ils vont débaucher, soit les prix vont augmenter"

    Il y a plein de solutions possibles pour ce faux-problème ! 🙂 Un petit bac à l’entrée du restaurant pour déposer son bac en plastique de la dernière fois ? Nooon trop cher à mettre en place pour les restau ? Vous rendez-vous compte il faudra les lavez en plus !!!! Trop cher oui oui !!! Après on est pas compétitifs c’est ça ? ….

  6. J’hésite entre de la mauvaise foi, ou une ouverture d’esprit proche de 0.

    Car sinon, tu n’as pas du faire beaucoup de restaurants dans ta vie, et encore moins avec des femmes (appétit généralement moindre que le notre).

    Car oui, d’une manière général (et j’ai 30 ans), il n’y a qu’une poignée de fois où j’ai du me forcer un peu pour finir et là je te rejoins (mais ça m’est arrivé, et je suis un très gros mangeur). Mais mon entourage ou mes compagnes, elles, je ne compte pas les fois où l’assiette est restée avec de la nourriture dedans. Non pas car elles étaient "mal élevées", mais bien parce que le plat était mal proportionné. Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai fini l’assiette.

    Ou même je vois que tu n’as clairement pas d’enfants non plus :).

    Bref. Heureusement que tu as noté en début "Jamais eu besoin", mais le "on finit son assiette quand on est bien éduqué" vient contrebalancer en laissant penser que ceux qui ne terminent pas, sont forcement mal éduqués.

    D’ailleurs, "finir sont assiette quand on est bien éduqué", encore une belle connerie de l’ancienne génération, faut évoluer, c’est vachement intéressant de se rendre malade pour être "bien éduqué", parce que le restaurateur en a 3 fois trop mis.

  7. On peut légitimement se poser des questions quand on a pas les détails.

    L’idée en elle même est impossible aller contre, et là je te rejoins. Ca serait complétement ridicule.

    Mais effectivement on peut se poser les questions des matériaux, et du coût des sacs aux restaurateurs qui n’arrivent parfois pas à avoir un compte à 0 en fin de mois.

    Tes exemples (bac en plastique à déposé) sont bien sur le papier, mais en praticité c’est impossible. Tout le monde ne le fera pas, tout le monde n’a pas l’espace (oui, si tu sers 100 couvert, ton "petit bac à l’entrée du restaurant" va vite manger de l’espace, parfois calculé au centimètre prés :).

    Tout ça pour dire que je comprends ton raisonnement, mais les questions sont clairement légitime. Et oui, je crois que tu ne te rends pas compte du temps et du coût de laver potentiellement un bac par couvert en plus de ta vaisselle.Les petits restaurateurs qui font la plonge eux mêmes à la fin du service, eux, ils font comment ? Tu leur rajoute une temps abusif derrière alors qu’ils sont déjà limites (tu as bien deviné, les grandes chaines de restaurant, c’est pas réellement les plus impactées :p).

    Si il y a l’achat de sac, alors effectivement là t’as l’aspect totalement écologique. Ceux qui jetteront n’importe où les sacs car finalement ils s’en foutent de repartir avec, tu en fais quoi à la maison ? Déchets ménagers ? Recyclables ? Si il y a plusieurs normes de sacs, combien vont se planter et engendre des coûts aux filiales de recyclage ? Etc etc.

    Bref, c’est tout à fait légitimes encore une fois de se poser moult questions :). Une simple mesure comme ça, peut avoir des conséquences bien pire que le gain.

    Note : de mon côté je supporte à 100% cette mesure 😀

  8. Il faut savoir que cette mesure est pratiquée depuis la nuit des temps en asie, et donc a priori aux us & uk également. Donc pour la praticité, c’est plutôt rodé.
    Dans la pratique, ce n’est clairement pas 1 client = 1 doggy bag. C’est fait pour les restes, on met pas 3 frites dedans. Le fond du problème c’est qu’on se pose trop de questions en fait, ou les gens sont trop casse ******** dans l’application, au choix. 
    A titre indicatif, même en France, dans la plupart des restos Chinois du 15e a Paris, tu demandes un doggy bag a la fin, on te le donne sans le moindre problème. Pourtant, ils râlent pas, ils augmentent pas les tarifs, et ils ne te regarde pas comme un extra terrestre. C’est culturel et juste logique en fait. Donc je ne pense pas que le surcout pour un resto d’un autre type soit pour autant considérable.
    Dans les faits, si ca l’est, ils le feront payer ou reporteront le prix sur la facture du plat, et si c’est trop cher les gens iront ailleurs. Tout le monde ayant la même contrainte, en soit, c’est pas le sac qui fera la différence.

  9. Oui mais il faut également savoir que c’est différent d’instaurer une mesure en 2018 quand ce n’est pas notre histoire, que de comparer avec une mesure qui est pratiquée depuis la nuit des temps :). Leur restauration est batie dessus, nous c’est un socle qu’on force.

    C’est déjà totalement différent. Ensuite, Quid de la pollution des matériaux aux US/ UK et en asie ? Tu as des chiffres ? Car moi personnellement je n’en ai aucune idée :). Mais si tu connais la question, n’hésites pas à m’éclairer.

    Comme je t’ai dis, c’est différent d’appliquer quelque chose en 2018 quand ce n’est pas notre contexte historique, que de l’appliquer depuis des décennies et que ce soit complétement rodé. Surtout quand l’impact environnementale, il y a ces décennies, ont s’en contre foutait totalement :).

    Non, il y a clairement des questions à se poser tout de même, c’est logique, on parle de l’être humain là, et principalement des francais qui râlent pour un oui ou un non, et qui ont tellement de peine à suivre des lois.

  10. La vrai question, c’est, en cas d’intoxication alimentaire avec un doggy bag, qui est responsable ?
    Le restaurateur, alors qu’il n’a aucun contrôle sur la chaine du froid et la durée de conservation du produit une fois sorti de chez lui ?
    Le client, alors qu’il n’a aucun contrôle sur la qualité de la nourriture ?

  11. Peut-être…
    Mais la grande majorité du gaspillage viens des ménages et des grandes surfaces, et non des restaurateurs.
    Et la quasi totalité des produits jeté sont encore dans leur emballage d’origine…

  12. "Mon cas n’est évidemment pas une généralité et donc oui c’est une super idée et
    parfait que ça puisse se généraliser sans que les restaurateurs fassent
    la grimace."

    Tout est dit, merci d’avoir nuancer ton commentaire stupide précédent, et d’avouer qu’on peut légitimement ne plus avoir faim dedans son assiette, sans prétexter une quelconque mauvaise éducation.

    Ca c’est faire preuve d’ouverture d’esprit.

  13. Souvent, après un excellent repas, j’hésite à prendre un dessert parce que je ne suis pas sûr de le finir. Avec le doggy bag, j’hésite moins, parce que je vais pouvoir emporter la moitié de tartelette et me refaire plaisir le lendemain midi.
    (Éventuellement j’hésite par rapport au prix, mais ça ne change pas avec avant.)

    Le restaurateur y trouve donc son compte. Il n’a aucune raison de me facturer la boite en bio-plastique dégradable en maïs.

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