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Critique : Maggie, Schwarzy va vous faire pleurer !

On ne peut pas dire qu’il y aura un avant et un après Maggie pour Arnold Schwarzenegger. Non, loin de là. Mais ce qui est certain,…

On ne peut pas dire qu’il y aura un avant et un après Maggie pour Arnold Schwarzenegger. Non, loin de là. Mais ce qui est certain, c’est que les spectateurs qui iront voir ou qui ont déjà visionné le dernier long-métrage de l’ancien gouverneur de Californie ne verront plus jamais l’acteur du même œil. Explications.

Henry Hobson est un inconnu. Ce cinéaste anglais n’a jamais réalisé de films auparavant et était surtout connu pour ses travaux dans les équipes de production pour des comédies américaines comme Bad Teacher ou Sex Tape. Mais depuis quelques années, il souhaite passer à autre chose, mais surtout passer derrière la caméra pour un projet ambitieux : un film de zombies qui prend à contre-pied les autres productions du même genre. Il faut comprendre par ici : ne vous attendez pas à visionner un opus similaire à ce que l’on peut voir depuis quelques années à la télévision ou au cinéma. En clair, une oeuvre en contradiction avec The Walking Dead ou le blockbuster World War Z. Ici, Henry Hobson a voulu créer un univers plus intimiste, moins spectaculaire, mais centré sur les conditions des infectés, sur les répercutions de la maladie et sur la volonté de construire ou conserver une vie de famille.

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Le synopsis est dans ce sens assez révélateur de ce qui nous attend durant les 1 heure et trente minutes de projection.

“Alors qu’une terrible pandémie se propage à travers les États-Unis, le gouvernement impose de placer les malades infectés par le virus en quarantaine, où ils se transformeront en zombies, totalement retranchés du monde. Lorsque Maggie, 16 ans, apprend qu’elle a été contaminée, elle s’enfuit. Mais son père, Wade Vogel, est déterminé à la retrouver et à la protéger coûte que coûte, même s’il lui faut affronter les forces de police…”

Parlons peu, parlons bien. Vous ne verrez presque aucune scène d’action dans ce film. Si vous vous attendiez à un nouveau film boosté à la testostérone, passez votre chemin, vous vous êtes trop égarés. Le long-métrage se centre véritablement sur la relation entre une adolescente perdu et apeurée par ce qui lui arrive et par la finalité qui se dresse face à elle. Alors qu’elle souhaite fuir, pour ne pas connaitre une constante évolution négative de son intégrité physique et ne pas faire souffrir ses proches, son père lui, veut la garder jusqu’au bout à ses côtés. C’est sur ce point précis que le film est révélateur d’un mal qui touche nombre des super productions centrées sur le phénomène “Zombie”, ils laissent tomber la fibre sentimentale, l’approche mélancolique et la tendresse d’un amour qui s’enfuit.

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Henry Hobson a donc souhaité que le spectateur se rende compte de ce que pourrait être la propagation d’un tel virus un jour dans nos vies. Une sorte d’apocalypse à laquelle nos recherches scientifiques trouveraient des réponses, les causes, mais à laquelle il n’existerait pas de remède et seulement un combat perpétuel contre le processus de transformation. D’un point de vue purement scénaristique, le film tente donc de bouleverser les tendances, sans jamais révolutionner le genre. On suit l’histoire de Wade Vogel (Arnold Schwarzenegger), de sa fille Maggie (Abigail Breslin de Little Miss Sunshine) et de la belle-mère de cette dernière Caroline (Joely Richardson, Anita dans les 101 dalmatiens ou Julia McNamara dans Nip/Tuck) avec beaucoup d’attachement et de détachement. Aucune surprise notable, aucun véritable retournement de situation, simplement des scènes d’une logique constante qui s’enchaînent et quelques beaux moments.

C’est d’ailleurs dans ce sens que j’ai véritablement adoré passer cette séance en compagnie de Monsieur Arnold Schwarzenegger. On peut ne pas adhérer à son style, sa carrure, ni son jeu d’acteur, mais il faut bien avouer que sa prestation, à contre sens perpétuel de ce qu’il nous proposait jusqu’à maintenant, est révélatrice d’un homme qui aurait pu être connu pour autre chose que Terminator. Simple, élégant et touchant à la fois dans son rôle de Wade Vogel, il nous dévoile une facette surprenante, mais paradoxalement revigorante. De son côté, sa fille, Maggie, lui vole souvent la vedette et c’est bien compréhensible. La jeune Abigail Breslin est pétri de talent et on devrait la revoir très vite à l’affiche de nombreux grands films d’auteurs américains. Après l’avoir découvert dans Little Miss Sunshine puis l’avoir apprécié dans le sympathique Bienvenue à Zombieland, elle réalise une très belle partition dans ce long-métrage qu’on pourrait croire écrit pour elle.

9.0.0

Bref, vous l’aurez compris, j’ai aimé Maggie. Ce véritable film d’auteur, un des plus petits budgets de l’année du cinéma (seulement 8 millions de $ en tout) est porté par un casting charmant et une histoire originale. Bien que le tout soit quelque peu convenu et peu surprenant, j’ai aimé chaque moment reflétant la nostalgie et la mélancolie d’une relation fusionnelle entre un père et sa fille. Poétique et dure à vivre à la fois, la première réalisation d’Henry Hobson est une réussite qui fera parler, ne serait-ce que pour le rôle joué par un très étonnant et méconnaissable Arnold Schwarzenegger. Néanmoins, pour les aficionados de films d’action à l’état brut, passez votre chemin et attendez la sortie prochaine de Terminator Genisys pour revoir Arnold sortir ses gros bras.

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9 commentaires
  1. Je l’ai bien aimé également, un Schwarzy au top, ça change, et c’est efficace. Une pointe de déception pour la dernière partie du film et sa fin. En effet, j’ai eu le sentiment qu’après la première heure très intéressante, le film tourne un peu en rond, et ne fait que se répéter. En tout cas, que ce soit au niveau des plans, du visuel, des acteurs, c’est un film qui vaut le coup d’être vu.

  2. Si vous aimez ce genre intimiste, il y a l’excellente serie anglaise ‘in the flesh’ qui se concentre sur la reinsertion des zombies apres qu’une cure ait ete trouvee. Un drame sociale dans une ville de campagne anglaise.
    du super bon

  3. attention, ce film est mortellement ennuyeux. Au bout de 20 min, tous mes voisins de gauche dormaient comme des zombies et ceux de droite mordaient le siège pour passer le temps.

  4. oui, enfin, il se passe quand même rien du tout dans ce film.
    Pas de surprise, pas de rebondissement.
    le visionnage de ce film se base uniquement sur le buzz de voir schwarzy dans ‘l’émotion”… et encore, je ne peux m’empêcher de voir l’ex gouverneur de californie jouer les émus.
    ça occupe 1H35 quoi.

  5. Très franchement je m’attendais à une daube. En fin de compte l’ensemble du film est vraiment bien. Après ceux qui rêve d’un film de zombie vont être très déçu, c’est avant tout un film drama. Le film m’a un peu fait penser à un “the last of us” pour le côté relationnel. Côté ambiance et jeu des acteurs c’est vraiment très bon, pour une fois qu’anold ne joue pas le bourrin. Pour la fin je m’attendais à quelque chose de plus long, mais au final c’est pas plus mal et ça évite de finir sur une fausse note. je donne au film un 15/20 car il y a quelques longueurs des fois

  6. Ce Film est une M…. sans nom 🙁
    Je me suis rarement autant fais chier pendant un film et pourtant j’en ai vue des daubes lol
    mais la c’est le monde du silence pendant 1h30 et heureusement que sa dure pas plus longtemps. Franchement ce film dans the walking dead aurai été tourné dans une scène de 5min et on aurai compris l’histoire tout pareil.
    Bref passez votre chemin.

  7. Je m’attendais à un bon film, aimant à la fois schwarzy, les films et les films de zombie.
    Mais ce film ne vaut pas mieux qu’un 4/10.
    Pourtant ce thème se prête vraiment bien à des histoires intenses et pleines d’émotions mais on est loin du compte.
    Pauvre dans tout les sens du terme.
    Le réal aurai du un peu plus s’inspirer d’histoire telle que The last of Us, walking dead… bien mieux réussi et profond.

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