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PAL : Pourriez vous décrocher d’Internet ?

Cette semaine, l’histoire de Paul Miller, journaliste de The Verge, a fait le tour du web. Le 1er mai 2012, Miller a en effet tenté une…

Cette semaine, l’histoire de Paul Miller, journaliste de The Verge, a fait le tour du web. Le 1er mai 2012, Miller a en effet tenté une expérience de vie un peu “hors du commun” : se couper d’internet pendant 1 an. Le 1er mai 2013, après un an d’expérience, il a raconté son aventure et ses conséquences.

Dans ce long article à découvrir sur The verge (en anglais), Miller évoque un certain sentiment de liberté, un retour aux choses simples. Un rythme de vie plus lent aussi, qui lui permet de faire le point sur lui-même et sur le monde d’aujourd’hui. La vie est plus belle sans internet, pourrait-on croire. Mais cette joie n’a duré qu’un temps, puisque les problèmes sont vite arrivés.

Miller s’est en effet coupé de beaucoup de monde qu’il ne pouvait “voir” que sur le web. De même, la vie est moins pratique sans internet. Vivre sans internet, c’est une tâche compliquée pour un homme de 2013. Miller l’affirme. En voulant se recentrer sur lui et découvrir les plaisirs simples de la vie, se couper du web n’est pas la solution.

Pour Miller, Internet est donc une chance de se connecter aux autres et se priver de cette chance est une folie. Mais cette expérience ne concerne que lui, d’autres pouvant très bien la vivre différemment. Et vous ? Seriez-vous capable de vous couper d’internet durant un an ? Qu’est-ce qui vous manquerait le plus si vous décidiez d’abandonner votre connexion ? Quels défis attendez-vous à relever ?

Certains d’entre vous ont par ailleurs eu déjà l’occasion de se couper complètement du web. Pas forcément pour un an, mais pour une période assez longue. Que retenez-vous de cette expérience ? Qu’elle a été votre réaction en retournant sur la toile ?

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34 commentaires
  1. Je suis coupé d’Internet toutes les nuits quand je dors =$
    C’est sur ! 😛
    Respect pour ce mec quand même ! Ça doit pas être facile à notre époque..

  2. Moi je dis surtout “pourquoi ?”

    Pourquoi est ce que je devrait m’infliger ça ? Que je suis en vacance loin du cyberweb je m’en porte pas plus mal, mais si je peux en avoir, je vais pas me priver !

  3. Pour ma part, j’ai ENFIN trouvé une solution radicale pour me libérer d’internet…

    J’ai en effet acheté un chien !

    Depuis, j’y passe 80% de temps en moins, le bonheur !!!

  4. À une époque, j’en avais un peu marre de bosser sur le web, du coup je suis passé à des travaux plus manuels, à la campagne.
    En gros, c’était : 3/4 semaines à la campagne sans internet/3G pour une semaine à Paris, surtout pour voir des potes. Ça fait de nombreux mois -presque- sans Internet, remplacé par la radio… Et je suis toujours en vie, et j’ai vite rattrapé mon retard 🙂

  5. Personnellement j’habite en pleine campagne, je suis à 40 min en voiture de mon lycée et par extension de la plus grande ville du coin, Toulouse. Internet pour moi c’est pas juste un vecteur de loisir, c’est vraiment un accès presque tout : je suis un très gros consommateur et j’ajoute au min un artiste par semaine à ma “musicothèque”, je suis également un cinéphile amateur et je vois vraiment pas comment j’aurais pu développer mon goût pour le cinéma des années 90 (fight club, usual suspect, american hisory X, et plein d’autre) sans internet. Passionné de sciences, j’étudie (enfin j’essaye) la physique quantique en autodidacte, et je m’intéresse également à l’astrophysique, à la médecine, ainsi qu’aux joies de l’informatique, connaissances que je ne trouverai jamais dans une bibliothèque municipale.. Sans parler de l’information ! Je considère les journaux télévisés comme un média de désinformation massif (ainsi que la plupart des programmes audiovisuels d’ailleurs), et le web me permet ainsi de me tenir au courant de l’état du monde de manière à peu près objective puisque je peux recouper les sources. Enfin voilà, me demander “Pourrais-tu te passer d’internet ?” c’est comme demander “L’économie mondiale irait-elle bien si on bombardait Wall Street ?” …

  6. Je partage mon expérience personnelle pour essayer de donner un autre point de vue que celui de Miller sur le fait de se couper d’internet.
    Je m’appelle Mario, je suis un adolescent de 16 ans et lycéen en seconde. Comme tout les enfants de mon âge ou presque je possède un ordi portable. Comme tous j’ai une connexion internet. Mais contrairement à eux je n’ai pas de portable. En effet, mes parents étant contre, je n’en ai jamais possédé un, du moins avec carte sim. Dans son article, Miller ferait d’internet un synonyme de communications avec autrui, avec ceux que l’on ne peut voir ou à qui on ne peut parler de vive voix. Le portable est sensé être la solution ultime à ce problème, mais je suppose qu’il s’en est privé aussi. Pour moi, le fait d’être un des rares élèves de mon lycée est certes handicapant, mais pas dramatique non plus. Le fait de n’en n’a jamais avoir eu doit énormément m’aider. Quand je vois mes amis qui sont en panique totale lorsque leur téléphone est confisqué jusqu’à la fin de la journée, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Car soit je manque quelques chose d’absolument extraordinaire, soit c’est eux qui passent à côté de belles choses. Certes, c’est dur pour moi de pouvoir organiser des choses avec mes amis. Je suis exclu d’office de tout les plans, toutes les sorties, car je n’ai pas de quoi me faire contacter. Mais le fait de me dire que ils me voyent la journée et n’y pensent pas m’est assez absurde. Enfin bref. Pour parler d’internet en lui-même, j’ai déjà été privé d’ordinateur pendant 4 ou 5 mois environ, suite à un problème technique. Je dois avouer que pendant les premiers temps, j’ai ressentit un sentiment de frustration assez fort. Mais au fur et à mesure du temps, je me suis rendu compte que je passais à côté de pleins de choses. Pendant ces quelques mois, je suis beaucoup plus sortit, je me suis mit à la musculation, etc etc…
    Pour conclure, je penses que certes internet est un outil magnifique pour communiquer, découvrir, se divertir et tout ce qu’il y a de plus positif, mais que malgré tout l’effet d’addiction est très fort. Depuis que j’ai de nouveau mon ordi avec ma connexion, j’y passe beaucoup de temps, certes, mais je prends plaisir aux petites choses, notamment au sport et à l’effort qu’il demande. Je vous conseille à tous de faire l’expérience de ne plus se connecter ni au téléphone, ni au web et aux réseaux sociaux, pour se forger une opinion propre sur la chose. Et de se tenir cet objectif, coûte que coûte. 🙂 En espérant avoir enrichit le débat, cordialement et amicalement, Mario. 😉

  7. Je pourrais si j’y suis forcé mais je serais incapable de m’en passer de mon plein grès volontairement… et puis en tant que développeur web c’est compliqué :/

  8. Pas internet pendant presque 1 an, on profite beaucoup plus de la vie, on prend son temps, on forge de vraies amitiés 😉 bref que du plus !! À mon retour sur le web….. Toujours la même chose, porno, racisme, égoïsme, violence, bêtise…. Internet en 2013 quoi !!! À la limite un accès uniquement a la “connaissance” pour le reste on peut s’en passer

  9. J’ai été coupé du net pendant 2 mois pour le boulot. Ce qui manque le plus c’est le contact avec la famille, les amis.
    Je suis prêt à le refaire, mais cette fois-ci… qu’on me prévienne avant qu’il n’y a pas internet là où on va… -__-

  10. “Pourriez vous décrocher d’Internet ?”

    OUI ……….. pendant environ 12h !
    au-delà de cette limite, je pète un plomb, je pirate le wifi le + proche et je me connecte via mon smartphone ! 😀

  11. partir pendant 15 jour sans internet
    puis revenir , direction sur le journal du geek , il te faut lire les 20 ou 25 première page.
    il faut presque au moins 2 heures pour tout lire.

    après les mail , pffff (supp , supp , supp)
    ce qui change pas grand chose c’est facebook lol

  12. Des fois j’y pense. Honnêtement, je perds un temps non négligeable à surfer sur le web pour au final ne pas apprendre grand chose. Juste en tant que divertissement. Du coup ça fait l’impasse sur les choses vraiment importantes qui se passent à l’extérieur mais que je ne découvre pas moi-même. Totalement quitter le web serait impossible vu l’intégration d’internet dans le travail et société. Une simple observation: Aux Pays-Bas on utilise ‘Whatsapp’ pour s’envoyer des messages de smartphone en smartphone grâce à la 3G. Ceux qui ne l’ont pas, pour les étudiants en tout cas, seront beaucoup moins intégré dans le groupe d’ami.

    Donc la solution au final, c’est de bien équilibrer comme revenir aux méthodes simples pour le divertissement.

  13. Je me suis déjà coupé plusieurs mois d’Internet. C’est beaucoup mieux, on est plus libres, plus heureux, moins cons, l’absurdité de ce “monde qui croit bouger” fait sourire.

    Pourquoi je ne m’en passe pas ? Parce que mon modèle occidentale idiot me fait rentrer chez moi tous les soirs, et m’ennuie.

    Je suis bien plus heureux dehors, mais on fait tous le choix personnel de s’ôter cette liberté, parce qu’on en a le droit et la facilité morale pour se justifier.

    Une heure par jour suffit, mais il nous en faut toujours plus, pour rien.

  14. Il n’est pas difficile de se déconnecter d’internet pourvus que les gens à qui il nous lie se déconnecte aussi.

  15. Tanouki, à la première lecture on se dit que t’as raison. Mais à la deuxième on voit que c’est simplement con, “il nous en faut toujours plus” tu crois que ça s’applique qu’à Internet ?

  16. Tiens aujourd’hui j’ai fait ma déclaration d’impôts.
    Hier j’ai fait mes comptes : ma banque est à 600 km de chez moi.
    Avant-hier j’ai vendu ma moto, grâce à mes annonces sur le net.
    J’ai été très content de télécharger les CERFA et d’obtenir le certificat de non-gage par internet.
    L’autre jour j’ai reçu un SMS me disant que mes résultats de ma prise de sang du matin était disponible…. sur internet bien sûr.
    Tout à l’heure je voulais savoir si je pouvais transmettre de l’argent à mon fils via un livret ou plan d’épargne logement : réponse en googlant : Non ! Seulement les droits à prêt, pas le capital. Ça m’a pris moins de 30 secondes.

    Bon, j’arrête là….

    Je veux bien vivre en occident, mais la vie y est organisée autour des services sur le net.

    J’ai vécu en brousse, jadis ! Avant l’internet, avant mon premier ordi qui date de 1982.
    On peut faire ce choix en effet.

    Ou bien l’érémitisme.

    Je n’ai pas de TV, je n’écoute pas la radio, je ne lis pas de journaux sauf en ligne.
    Je ne lis plus de livre papier (allergie), donc je gère ma bibliothèque sur PC avec Calibre, et je lis avec une liseuse Sony.

    Bref, comme la plupart d’entre nous je passe peut-être plus de temps sur le Net que nécessaire, mais se couper du Net, c’est comme refuser l’électricité et s’éclairer à la lampe à pétrole.

    C’est un choix respectable dans le Galapagos, mais ça n’a pas beaucoup de sens aujourd’hui en Europe.

  17. Déja au début j’ai compris “Une Semaine” au lieu d’un an et je me suis dit que ça serait impossible mais 1 AN ?! inimaginable…

    Chapeaux s’il y est allé jusqu’au bout en tout cas !

  18. @NinjaMusiken j’adhère entièrement avec le début de ton texte..

    Quand à moi pareil je peux m’en passer ,quand je dors.. 😀

  19. j’aurais énormément de mal perso … déja les coupures d’une semaines, voir deux en tenant avec un smartphone sont longue et le manque ce fais sentir ! mais apres tout dépend de ce qu’on en fais ! -> fb, youtube, mail, jdg, et jouer … on peut s’en passer c’est clair !

  20. Dans l’idée du cap ou pas cap, je réponds par un grand oui. Simplement parce-que tout le monde est capable de se passer de ce qui n’est pas nécessaire. Enlèves l’héroïne au toxico, il aura besoin d’un temps de réadaptation mais survivra . Je crois que niveau addiction, l’héroïne est plus forte que le web. Donc bien sûr, tout le monde peut le faire. S’il n’a pas le choix.
    L’exemple de la lampe à pétrole de @Tchibeck est très bon.
    Je vais en prendre un autre : au moment de l’invention de l’impression papier, auriez-vous trouvé la question de s’en priver légitime?
    Bien sûr que non, car l’impression, comme l’écriture et comme le web sont des révolutions de l’information et que l’information est toujours bénéfique, ne serait-ce que pour l’activité cérébrale qu’elle engendre.

    Une question cohérente serait plutôt : ” Vous les geeks 2.0. Seriez-vous prêts à n’utiliser l’outil internet que comme un outil et non plus comme passe temps?”

  21. Internet c’est comme une bibliothèque universelle, on peut regarder des expériences de physique/chimie, avoir un traducteur sous la main, préparer ses voyages, apprendre énormément de choses sur tout ce que l’on veut. Internet est un formidable outil qu’il faut savoir utiliser à bon escient. De plus il est quasiment accessible à tous en France pour un prix modique. Se priver d’internet? Autant se priver d’aller à la bibliothèque.

    Après si les gars surfent que sur les sites pornos ou sites de jeux etc etc 24/24 et qu’ils se sentent plus libres sans… C’est un peu risible tout de meme si on ne sait pas se servir de cet outil.

  22. je pars régulièrement en road trip ac ma femme a l étranger. au final ca fait du bien mais sur certaines choses c est vraiment pas pratique. surtout si en plus t es trop loin de la france que tu capte même pas France Inter ou Info. avoir un minimum de news en Français quand ca fait 1 mois que tu roots ca fait plaisir. donc quand on est vraiment trop en manque qd on croise un mcdo on squat 2 heures pour mettre a jour les cartes de google maps les news les contacts le journal du g33k .je remercierais jms assez mcdo d’avoir eu l ultime idée marketing… rendre le wifi accessible gratuitement partout et sans obligation d achat. bon au final tu te prends qd meme un petit cheese car ca fait 1 mois que tu mange des sardines et des raviolis 😉

  23. Mais pourquoi ce genre de question en 2013 ? C’est comme dire “Seriez-vous capable de faire livreur de pizza en déchirant votre permis ?” ou bien “Seriez-vous capable de voyager en avion en jetant votre passeport et carte d’identité ?”.

    Désolé, certains trouveront cette questions intéressante mais pour moi c’est ultra absurde.
    Et pour la répondre, non je voudrais pas revivre mon enfance devant la télé et les cassettes de Tex Avery (quoique c’était un excellent dessin animé) au fond du lit les après-midi…
    Et merci Internet de m’avoir fait découvrir les musiques que je n’aurais jamais écouté: quand j’étais petit en 2003, j’entendais les chansons dehors, mais à aucun moment je ne pouvais chercher le nom de l’artiste, et je me suis posé beaucoup de question comment les personnes faisaient (surtout quand t’es gosses et que tu n’as aucune culture musical, même pas une base). Puis vint Internet…

  24. J’ai eu internet à 78 ans et j’en ai 85 aujourd’hui. Celà me permet de rester en contact avec mes amis, ma famille et une foule d’ inconnus avec lesquels j’échange des idées, des dessins et des photos. Je ne pourrais plus m’en passer.

  25. Disons que comme toutes les technologies modernes, il peut etre interessant de se poser la question de leur degre de necessite.
    Mais avec la question d’internet, on pourrait aussi tenter de se priver temporairement : de l’eau courante, de l’electricite, du courrier, etc…

    Refuser le progres par principe n’est certainement pas une bonne idee, mais reserver des periodes pour modifier son mode de vie et mieux comprendre ce dont on a besoin et ce qui nous envahi, c’est tres sain.

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