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Apple : Carl Icahn commence à mettre son grain de sel

Alors que Carl Icahn s’oppose toujours à la sortie de Dell des marchés boursiers, il vient aujourd’hui mettre son grain de sel dans les affaires d’Apple….

Alors que Carl Icahn s’oppose toujours à la sortie de Dell des marchés boursiers, il vient aujourd’hui mettre son grain de sel dans les affaires d’Apple. On apprenait il y a quelques semaines qu’il était désormais détenteur de nombreuses actions de la Pomme, Reuters parle même d’un milliard de dollars.

Si la nouvelle a été bien accueillie par les marchés, elle risque de l’être un peu moins par Apple qui va désormais devoir composer avec l’homme. Il a d’ailleurs fait savoir sur Twitter qu’il dînerait le mois prochain avec Tim Cook (pas besoin d’enchères) afin de discuter des modalités du programme de rachat d’actions annoncé par Apple.

90 milliards de plus

Comme son nom l’indique, cette procédure consiste pour une entreprise à racheter une partie de ses actions. Puisqu’il y a moins d’actions sur le marché, le bénéfice net par action augmente mathématiquement et les dividendes aussi.

C’est donc en quelque sorte un cadeau fait aux actionnaires, ce qui ne peut que plaire, surtout quand on en possède un bon paquet comme Carl Icahn. Mais un peu comme pour Dell, le magnat en veut plus.

Tim Cook annonçait en avril un programme de rachat à hauteur de 60 milliards de dollars. Bien trop peu pour Icahn, qui voudrait plutôt qu’Apple mette 150 milliards sur la table, histoire d’obtenir plus de dividendes.

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Carl Icahn (c) AP / Mark Lennihan

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19 commentaires
  1. “ce qui ne peut que plaire” : j’aurais dit : ce qui ne peux que LEUR plaire.. je suis pas sur que cette opération plaise aux employés apple.

  2. Rien qu’à voir sa tronche de croulant au costard à 100.000 et aux faux cheveux, il incarne physiquement ce capitalisme aussi immoral que toxique. Je suis sûr qu’il fume le cigare.

  3. Icahn est la pire espèce dans le monde de la finance, un raider sans foi ni loi mis à part son propre intérêt (et portefeuille).
    Une confirmation de plus vers une chute d’Apple depuis la mort de Jobs

  4. il est un pure produit du capitalisme après quand on vois quelle genre de prédateur naisse de cette pensé qui soit disant est la plus juste dans la redistribution des bien ca donne moins envie.

    mais le capitalisme générateur de pouvoir tous le monde veux en croquer plutôt que de moraliser et mettre sur la touche ces champions.

    a oui et pendant ce temps la c’est les entreprise qui trinque avec leur employer en première ligne dell ayant compris cela a voulu sauver se qu’il a bâti mais on verra se qu’il adviendra de ces grande entreprise prédatrice qui on trouver un os …. de plus gros prédateur qui ne se laisse amadouer que par le doux son de l’argents quand il génère des bénéfice.

    et dire que fut un temps le lucre était un crime passible de la peine de mort comme quoi les chose peuvent changer 🙂

  5. correction pas le lucre mais l’usure ^^

    Dès le Haut-Moyen Âge, l’Église catholique romaine reprend la distinction que fait le Droit romain pour le prêt de biens mobiliers : celui des choses qui se consument par l’usage et celui des choses qui ne se consument pas, appelé commodatum. Exiger un paiement pour le commodat est contraire à la charité, et l’argent est un bien qui ne se consume pas. Dès cette époque, on voit le prêt à intérêt condamné par le Concile de Nicée sur le fondement de l’Ancien5 et du Nouveau Testament6, puis par les Capitulaires de Charlemagne7.

    Plus tard, au XIIe siècle, l’économie redevient monétaire et la question du prêt à intérêt et de son interdiction réapparaît. L’Église continue à interdire la pratique de l’usure, toujours en s’appuyant sur les Saintes-Écritures, mais en prenant aussi appui sur la critique de la chrématistique par Aristote, c’est-à-dire la critique du prêt à intérêt comme un moyen injuste, déshonorant et contre-nature de s’attribuer le bien d’autrui. La doctrine de l’usure, objet de nombreux et subtils débats entre les scolastiques, évolue cependant tout au long de l’époque médiévale. Thomas d’Aquin condamne le prêt à intérêt : « Recevoir un intérêt pour l’usage de l’argent prêté est en soi injuste, car c’est faire payer ce qui n’existe pas ; ce qui constitue évidemment une inégalité contraire à la justice… c’est en quoi consiste l’usure. Et comme l’on est tenu de restituer les biens acquis injustement, de même l’on est tenu de restituer l’argent reçu à titre d’intérêt ».

  6. Ony ZZZ
    Courrs AAP
    18/5/02013 391,98 USD

    23/8/2013 501,02 USD

    Y4a pire comme tendance baissière même si on est loin des sommets exagérément spéculatifs d’avant sortie de l’IPhone5.

    Bref quand on ne sait pas soit on vérifie soit on se garde de jacter dans le vide.

  7. Ce qui incroyable c’est que plus ils en ont et moins ça leur suffit.
    Il n’est pas loin de la tombe, compte-t-il y aller avec son pognon ?

  8. mpolo, nous sommes égaux dans la mort et personne n’emporte rien 🙂
    Mais la concentration d’une quantité astronomique de bien dans peu de mais est un problème.
    @shadowanime : c’est bien de copier coller, cette règle ne s’appliquait qu’au Cathos d’ailleurs.

  9. C’est vachement intéressant de savoir pourquoi aussi certains dirigeants exotiques se représentent à une présidentielle à 79 ans hein?

    Putain z’avez eu un bac + 5 en philo et en science-po ou éco, y’a pas d’âge pour perdre un appétit de pouvoir, pour le sexe c’est plus variable. 🙂

  10. Bon c’est comme se demander quelle légitimité ài être plein As quand on à 60 piges alors qu’on est fauché à 18 ans à moins d’avoir hérité?

    Vaste question que nous pose tout système basé sur le libéralisme économique et financier; c.à d celui que tout geek privilégie inconsciemment ou pas. 🙂

    ps: je force un peu le trait je sais mais à simpliste simpliste et demi.

  11. ça dépend mpolo, il a peut être des héritiers 😉

    je te trouves bien modeste michapeal : avec toi c’est pas simpliste et demi, c’est trois pour le prix d’un

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