François Hollande remet en question l’anonymat sur le web
Sur internet, l’anonymat ne doit pas être une protection et la liberté d’expression, un alibi.
C’est notre président qui l’a dit avant de s’en prendre à « l’intolérance » qui règne « partout » sur les internets. Le chef de l’État qui est « très attaché à la liberté » affirme que « lorsqu’au nom de la liberté, on met en cause des valeurs fondamentales, des principes essentiels, il faut aussi y mettre les limites ».
Il souhaite donc, afin d’y appliquer des limites, que les informations relatives aux auteurs d’infraction soient « connues », à condition bien évidemment que les faits aient été établis. Répression certes, mais le président de la République a également évoqué un volet pédagogique :
La réponse est aussi éducative. C’est la formation des consciences, c’est l’accès au savoir, c’est le rappel de l’Histoire.
On ne sait pas encore si tout cela sera suivi d’effets, mais notons que les conclusions des travaux engagés par le groupe de travail sur la cybercriminalité seront rendues à la mi-février.