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Les 9 premières métropoles labellisées #FrenchTech

Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, a annoncé le nom des 9 premières villes a avoir obtenu leur label French tech. Initiée par Fleur Pellerin qui…

Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, a annoncé le nom des 9 premières villes a avoir obtenu leur label French tech.

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Initiée par Fleur Pellerin qui en avait fait son cheval de bataille et sa vitrine à l’international, la French tech est désormais bien lancée puisque 9 villes portent désormais son label.
Mercredi 12 novembre, c’est Axelle Lemaire qui a énoncé la liste de ces métropoles numériques dans le journal Le Monde.
Ainsi, sur 15 dossiers (Nice-Sophia Antipolis, Saint-Etienne, Nancy-Metz, Toulon, Brest et Rouen n’ont pas été retenu), « nous avons décidé d’attribuer le label à neuf candidats : French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole numérique, La French Tech Rennes, French Tech Toulouse ».

L’objectif est de « valoriser les écosystèmes existants afin d’impulser un mouvement local, mais aussi de les fédérer pour créer un réseau national ». « Ce que nous voulons faire c’est valoriser l’ensemble des écosystèmes, Paris inclus, afin que les investisseurs internationaux voient la France comme une nation innovante, un acteur incontournable du numérique, qui dispose d’un écosystème vibrant et dynamique ».

Ces 9 villes ont donc satisfait aux exigences énoncées dans le cahier des charges lors de leur candidature :

– un écosystème entrepreneurial numérique existant parmi les plus remarquables en France ;
– une stratégie ambitieuse de développement de cet écosystème ;
– des acteurs du territoire mobilisés et fédérées autour de cette stratégie ;
– des programmes opérationnels aux services de la croissance et de la visibilité des startups et des entreprises de croissance du territoire ;
– des espaces identifiés et des infrastructures favorables au développement de ces entreprises.

Pour autant elles ne devront pas se reposer sur leurs lauriers puisqu’un second audit est prévu pour 2015 avant l’attribution du label French Tech pour trois ans.

Axelle Lemaire espère ainsi faire de ces villes des « poches d’innovations » qui bénéficieront à l’économie locale : « Quand les start-up s’installent localement, cela crée une poche d’innovation qui a un impact sur tout le reste de l’économie locale ». Mais surtout en faire des acteurs incontournables de la scène tech française et internationale :

Nous voulons valoriser les start-up. Jusqu’ici, ces jeunes entreprises à forte croissance n’entraient pas dans les catégories traditionnelles des interlocuteurs de l’administration. Or les entrepreneurs sont souvent trop petits ou trop seuls pour peser. Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68 % des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises.

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11 commentaires
  1. Je sais qu’on peut pas mettre le label à tout le monde mais bon. Nice-Sophia Antipolis quoi!!!!
    C’est peut être même devant Aix Marseille en haute tech -_-

  2. Encore un truc qui sert à rien à part dilapider l’argent du contribuable.
    Fallait faire ça il y a 10 ans. Vraiment des tocards sur les NTIC ce gouvernement :/

  3. @Emera : aucune, à part donner l’illusion aux personnes néophytes dans le domaine que le gouvernement agit. Qu’est ce que tu veux que ces petites start-ups fassent contre la force de frappe des Google & compagnie…

  4. Nice a demandé au gouvernement d’attendre la seconde vague car pas prête, de même pour Strasbourg. Sans doute qu’elles ont moins d’atouts que les autres et souhaitent mettre le paquet (en s’associant avec Cannes et Mulhouse notamment).

    Et effectivement les plus grandes villes de France ont été choisi mais bon Rennes par exemple est plus petite que les autres, Grenoble aussi. Mais ce sont des villes qui ont toujours axé l’éducation et l’université au cœur de leurs priorités depuis 1960. Elles ont toutes deux leurs spécificités technologiques et un écosystème foisonnant (image, 3D et télécoms pour Rennes, énergie, nanotechnologies pour Grenoble.

    Metz a préféré foutre des millions d’€ dans un musée national pas forcément ultra nécessaire. Après, chacun ses priorités, mais faut pas dire que l’est est volontairement oublié. La Lorraine compte 10 000 emplois dans le numérique en 2013. A titre de comparaison, l’unité urbaine de Rennes (315 000 habitants) en compte 21 000…

  5. Oh non, quelle pitié le logo de Toulouse, j’ai honte pour ma ville. C’est quoi ces trois petits traits?! C’est censé représenter une fusée qui décolle, mais on dirait plutôt un bonhomme qui pête.

  6. Content que Bordeaux soit représenté. De plus, travaillant conjointement avec un des deux acteurs privé les plus important, je valide l’ambition de la ville à promouvoir les start-up. Quant à certains qui pensent que l’on “dilapide l’argent du contribuable”, ce label permet la création de startup ambitieuses qui elles memes créent de l’emploi. On en dépense d’un coté pour en récolter deux fois plus de l’autre.
    Mais bon ca a l’air compliqué pour certains étriqués du bulbes. Innovez, créez de la valeur; mais surtout prenez des risques et on en reparle.

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