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Google et la NASA mettent à jour leur ordinateur quantique

Un futur plus ou moins proche devrait voir le développement de l’informatique quantique, du moins c’est ce que cherche à faire les plus grandes entreprises et…

Un futur plus ou moins proche devrait voir le développement de l’informatique quantique, du moins c’est ce que cherche à faire les plus grandes entreprises et agences de la planète.

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En fin de semaine dernière, Wirred rapportait que la machine utilisée par Google et la NASA et construite par D-Wave Systems dans le cadre d’un contrat d’une durée de 7 ans a été passée de 512 qubits à plus de 1000. Les qubits sont l’équivalent du bit dans l’informatique dite “classique”, à la différence qu’un qubit peut à la fois être dans deux états (le 0 et le 1) alors qu’un bit est soit l’un soit l’autre. Cette particularité qui exploite les lois de la physique quantique, permet d’envisager des performances plus que remarquables pour certains calculs.

Cette technologie très complexe pourrait offrir des performances jamais vues jusque là dans certains domaines, la cryptographie notamment, un domaine particulièrement sensible aujourd’hui. Dans la théorie, l’arrivée de l’informatique quantique pourrait rendre les algorithmes de cryptages actuels obsolètes (et les clé de chiffrement composée de bits classiques) et ouvrir la voie aux communications indéchiffrables. Le fait de lire un qubit le passe automatiquement dans un état classique, détruisant possiblement une partie de son information (Comme le chat de Schrödinger qui peut à la fois être mort et vivant tant qu’on a pas ouvert la boite, mais devient soit mort soit vivant une fois la boite ouverte.). Cette propriété, rend impossible la transmission de messages cryptés par un système quantique, mais pourrait permettre la mise en place de clés de chiffrements quantiques pour lire des messages qui auraient été cryptés via des moyens classiques.

Les contraintes pour l’utilisation de cette technologie sont nombreuses, il faut par exemple que le système soit refroidi à près de 0 K par endroit et que le système soit protégé du champ magnétique terrestre. Néanmoins, la mise à jour de ce calculateur quantique s’est faite avec une augmentation minime de la quantité d’énergie utilisée, ce qui serait impossible avec un ordinateur classique.

Au bout du compte, il est difficile de savoir et de comprendre où en est la recherche dans ce domaine tant le sujet est complexe et secret. Le monde a notamment découvert en janvier 2014 que la NSA avait été dotée d’un budget de près de 80 millions de dollars pour construire son propre ordinateur quantique.

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3 commentaires
  1. ben putain, on est loin de la transparence….
    pendant ce temps là, la philosophie Libre/OpenSource et LowTech progresse

  2. Si vous voulez être précis, on utilise les termes “chiffrer/déchiffrer” un message.
    “Décrypter” signifie qu’on n’a pas la clé et qu’on craque l’algorithme de chiffrage.
    “Crypter” n’existe pas.

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