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La photographie d’une pomme de terre vendue… cent patates

On n’utilise plus les plaques, les briques et les patates depuis l’arrivée de l’euro. Mais on devrait plus souvent rendre hommage aux Inconnus. Les voies du…

On n’utilise plus les plaques, les briques et les patates depuis l’arrivée de l’euro. Mais on devrait plus souvent rendre hommage aux Inconnus.

Kevin Abosch / Crédits : DR
Kevin Abosch / Crédits : DR

Les voies du Net sont impénétrables, et on ne sait pas exactement pourquoi cette annonce ressort maintenant, mais elle assez insolite pour qu’on vous en parle. Comme vous le savez déjà, la photographie est un art qui, comme la peinture, laisse parfois lieu à une spéculation abusive. Et Kevin Abosch en sait quelque chose.

Le photographe irlandais est connu pour tirer le portrait de personnalités provenant de différents secteurs comme la politique, le cinéma, mais également des grands hommes d’affaires. Il est d’ailleurs habitué à facturer ses prestations à des tarifs exorbitants. Nos confrères des Numériques évoquent jusqu’à 150 000 euros pour une séance photo, ce qui réserve son travail aux gens immensément riches.

© Kevin Abosch / Potato #345
© Kevin Abosch / Potato #345

Mais ce dernier est également fasciné par les pommes de terre. Le célèbre féculent (qui a tristement marqué les Irlandais lors de la Grande Famine) semble être pour lui une grande source d’inspiration. Pour lui, elles personnifieraient le genre humain : « tous différents et pourtant tous identifiables comme appartenant à la même espèce ».

Ce cliché, tiré d’une longue série, aurait ainsi trouvé preneur pour 1 083 450 dollars. Un prix complètement hallucinant qui fait de « Potato#345 la 14e photographie la plus chère du monde.

les-inconnus

Ça vaut le coup de faire un tour dans votre frigo, non ?

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3 commentaires
  1. Oui enfin bon faut arrêter de se prendre la tête la dessus, on a tous très bien compris qu’il y a un mec blindé derrière qui planque sa thune.

    1. En effet, le mec se fout certainement de la photo en elle-même, mais à partir du moment qu’elle devient une œuvre d’art elle permet de placer (ou blanchir) son argent avec la complicité du fisc qui se montre très arrangeant avec les œuvres.

      Le marché de l’art devient une vraie machine à laver les billets, c’est probablement pour cela que les prix explosent de façon hallucinante.

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